Belgique et Pays-Bas avec ma Fille. Septembre 2015. Jour 7, Amsteldijk-Westzaan, via Amsterdam.
Publié le 24 Septembre 2015
Mise en route le long de l'Amstel. Peu à peu ça se densifie de part et d'autre de la rivière. Beaucoup de bateaux habités, amarrés aux berges. Piste facile. Beaucoup de monde.
Nombreux arrêts photo : bien évidemment devant la pancarte 'Amsterdam'... puis ce sera d'un pêcheur et de son assistant, tous deux paraissant bien misérables, la faute à la météo.. Rembrandt et le moulin sont un must !
Avançant contre un vent à décorner les boeufs, on se retrouve subitement en ville, sans réelle transition, bordés d'eau à droite et à gauche, passant pont après pont, canal après canal... entourés de mille vélos allant en tous sens...
Après un rapide café pris en terrasse, sur Singel, on se dirige vers la gare pour tâcher de trouver le moyen de rejoindre Westzaan, situé dans un polder de l'autre côté du Noordzeekanaal.. Plusieurs ferries partent de là déservant des banlieues au nord du canal. Une dame nous indique lequel prendre. Traversée gratis d'une quinzaine de minutes.
La faim commençant à se faire sentir et la météo redevenant menaçante on choisit le premier établissement trouvé, juste à la sortie du ferry. On déjeune dans ce qui avait dû être, à une époque, un énorme entrepôt, réhabilité depuis en resto "branché"..
Un hamburger-frites-mayonnaise cale les cyclistes et leur permet surtout d'éviter la énième averse...
Les derniers kilomètres jusqu'à la pension seront un véritable parcours du combattant, semé de mille embûches, d'erreurs de parcours cause travaux, d'intersections loupées, le tout sous une pluie battante. Autoroutes, nationales, digues, feux, zones artisanales, stations service etc... on aura tout essayé pour atteindre notre but.
Après plus d'une heure de jeu de pistes on trouve enfin la rue menant à Westzaan. C'est un couloir de 4kms de long, bordé de maisons et de fermes d'un bout à l'autre, le village perdu tout au bout.
Notre B&B était au N° 53. Il y avait bien un N°51 et un N°55 mais pas de N°53...
On se décide d'aller jusqu'au village.. au cas où.. Décision judicieuse car la même rue était divisée en deux et redémarrait sous un nouveau nom à partir du milieu... et miracle, il y avait bien un N°53 dans la deuxième partie. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Hôtes supers, désolés que l'on ait eu tant de mal à trouver leur maison. Ils nous offrent le thé, des gâteaux puis une bouteille de vin, et voyant que la météo se dégradait un peu plus encore, nous proposent le dîner : lasagnes, salade de tomates maison...
Excellentes personnes, merci pour tant de gentillesse !!
Demain, c'est décidé, on prendra le train pour aller visiter Amsterdam !