En Vélo dans les îles d'Ecosse - 7ème édition des Voyages avec ma Fille - 2ème Partie

Publié le 1 Octobre 2019

En Vélo dans les îles d'Ecosse - 7ème édition des Voyages avec ma Fille - 2ème Partie

Jour 10 - 9 septembre 2019 - Visite des îles de Staffa et d'Iona. (Bateau et vélo).

Journée tout à fait extraordinaire !

Nous avions eu la confirmation hier soir que le bateau de 'Staffa Tours' serait bien opérationnel ce matin.

Après un petit déjeuner de Rois chez Richard - argenterie et belle vaisselle - direction  le 'port' où notre petit bateau de 'Staffa Tours' est déjà en place le long du débarcadère. Pilote au visage sanguin, buriné par le vent et les embruns... qu'un fort accent écossais rendait tout de suite sympathique.

Saut de puce vers Fionnphort où quelques clients supplémentaires montent à bord, et lente mise en route vers la haute mer durant laquelle notre capitaine nous explique le déroulement du voyage, y mêlant contes, légendes, faits historiques et géologiques. Passionnante approche.

Dès la dernière île de la baie dépassée, on est soudain sur "L'Oiseau Bleu" de Donald Campbell, fendant les flots à toute allure, arrosés d'embruns, battus au vent, à la merci de gros coups de gîte et de roulis !

Bien accrochés au bastingage tant la mer secoue notre rafiot ( par choix - car le bateau dispose d'une cabine fermée), incapables de tenir l'appareil photo, on voit s'approcher peu à peu cette île étonnante, noire, aux 'flancs' plaqués de colonnes de basalte, percés par endroits de cavernes profondes.

Il aura fallu une bonne demi-heure pour effectuer le trajet sur des eaux sombres, agitées et inhospitalières..

Pour permettre l'accostage, un petit embarcadère en béton a été construit côté Est de l'île, à l'abri des vents et tempêtes de l'Atlantique nord.

Notre pilote, après nous avoir donné les consignes de sécurité d'usage, nous débarque dans ce lieu magique pour une visite libre d'un peu plus d'une heure.

La majorité de la quinzaine de passagers file sur le haut de l'île réputée pour ses colonies de macareux et de multitudes autres oiseaux marins.

Pour Jenny et moi ce sera direction Fingal's Cave, que l'on atteint par un 'chemin' longeant les impressionnantes colonnes de basalte semblant 'habiller' la falaise contre les éléments. Une main courante en gros câble noir plastifié facilite la progression le long du mur.

Sautant de bloc en bloc, passant sous des surplombs de grosses colonnes de roche noire à section géométrique, retenus on ne sait comment au-dessus de nos têtes, on avance peu à peu vers la caverne creusée par la mer depuis des millions d'années.

Pas de repos pour les flots en contrebas. Ils assaillent inlassablement cette vieille île en 3 x 8, depuis la nuit des temps. Aujourd'hui c'est calme paraît-il... On ne veut même pas imaginer ce que cela doit être par 'mauvais' temps...

Les photos qui suivent diront plus que 1 000 mots.

On approche...

On approche...

En Vélo dans les îles d'Ecosse - 7ème édition des Voyages avec ma Fille - 2ème Partie
A l'embarcadère..

A l'embarcadère..

Clamshell Cave.

Clamshell Cave.

Enchevêtrement de colonnes de basalte..

Enchevêtrement de colonnes de basalte..

Couchées au refroidissement.

Couchées au refroidissement.

En Vélo dans les îles d'Ecosse - 7ème édition des Voyages avec ma Fille - 2ème Partie
En Vélo dans les îles d'Ecosse - 7ème édition des Voyages avec ma Fille - 2ème Partie
En Vélo dans les îles d'Ecosse - 7ème édition des Voyages avec ma Fille - 2ème Partie
Faut les toucher pour le croire !

Faut les toucher pour le croire !

Hautes colonnes à 'chapiteaux' menaçants !

Hautes colonnes à 'chapiteaux' menaçants !

Suspendus.. Mais à quoi ?

Suspendus.. Mais à quoi ?

Jenny à l'entrée de Fingal's Cave

Jenny à l'entrée de Fingal's Cave

Fingal's Cave, les colonnes au 'garde-à-vous' protègent l'entrée.

Fingal's Cave, les colonnes au 'garde-à-vous' protègent l'entrée.

Le "plafond" de Fingal's Cave, tel un reflet..

Le "plafond" de Fingal's Cave, tel un reflet..

Le fond de la Caverne.  Ahurissant !!

Le fond de la Caverne. Ahurissant !!

Des hommes sécurisent le parcours... Ils rentreront au bateau de l'après-midi.

Des hommes sécurisent le parcours... Ils rentreront au bateau de l'après-midi.

Après une heure sur place, on remet le cap sur Iona. Le ciel est sec nous gratifiant même de quelques taches de bleu et de la lumière qui vient avec !

Même si l'île est de toute petite, on ressort les vélos. Ils nous font gagner du temps précieux.

Première destination les plages du Nord.

Sable blanc, eaux turquoises, quelques coquillages, petits galets de granit rose, herbes de dunes, rochers... le tout 'baigné' de lumière parfois même ensoleillée . Quelques cocotiers et vingt degrés de plus et on aurait pu se croire sous les tropiques. C'est très beau !

Au retour, passant devant l'abbaye, on profite d' y jeter un dernier coup d’œil.

Le ciel s'étant bien éclairci, nos vélos nous mènent, par l'unique route, vers la seconde destination : le sud et l'ouest de l'île. Ici, ce sont étendues d'herbes rases, moutons, quelques vaches, et plages en contrebas, mais cette fois de galets. Superbe coucher de soleil sur l'océan, comme pour se faire pardonner de tant d'absence tout au long de notre voyage..

La visite de Staffa 'clôt' en quelque sorte notre périple. Magnifique conclusion d'une plongée dans le vent, la pluie, dans des paysages fous, des lumières irréelles; et que dire des découvertes, des rencontres, mais surtout de la satisfaction d'avoir mené à bien le projet que l'on avait si patiemment élaboré.

Beaucoup de complications à tous les niveaux : trains, ferries, météo, relief etc... mais voyage inoubliable, même si les kilomètres aux compteurs de nos vélos restent modestes cette fois-ci.

 

Retour vers Iona, l'abbaye.

Retour vers Iona, l'abbaye.

Le 'port' d'Iona.

Le 'port' d'Iona.

De l'autre côté...

De l'autre côté...

Plage du Nord. (Photo Jenny)

Plage du Nord. (Photo Jenny)

Turquoise, oui, mais froide ! (Photo Jenny)

Turquoise, oui, mais froide ! (Photo Jenny)

Là-bas, au loin : Staffa !

Là-bas, au loin : Staffa !

L'abbaye.

L'abbaye.

Bien seuls !

Bien seuls !

A l'ouest d'Iona.

A l'ouest d'Iona.

Au calme du soir, au port.

Au calme du soir, au port.

C'était une église..

C'était une église..

Dommage qu'il faille souvent attendre le soir..

Dommage qu'il faille souvent attendre le soir..

Jour 11 - Iona - Fionnphort - Craignure - Oban. (Ferries)

Ciel clair au lever. Petit déjeuner cool car le ferry n'est qu'à 10h10.

Au revoir Iona, île magique, si précieuse car hors du temps et gardienne d'une tradition qui revit.

La prévision météo étant alarmante en ce qui concernait les ferries de l'après-midi, on avait décidé de ne pas risquer une fin de périple impossible. A partir d'Oban, tous les transports se suivaient sans marge de sécurité : train pour Glasgow, puis de Glasgow à Londres, train de Londres à Douvres, ferry Douvres-Calais et enfin TGV Calais-Paris...

On ne pouvait donc pas se permettre un loupé.

La seule solution pour atteindre Craignure avant l'annulation probable des ferries de l'après-midi était de prendre un taxi qui pouvait nous faire parcourir rapidement les soixante et quelques kms de route (up and down) jusqu'au port...

Prudemment commandé la veille au soir, il nous attendait au débarquement du ferry de Iona. Une fois encore, ce sera une grosse camionnette de marque allemande. Les deux vélos y tiennent debout sans problèmes et sans démontage et peu après midi nous sommes sur l'aire d'embarquement des vélos à Craignure.

A 13h35 on débarque à Oban sous un ciel encore clément mais qui se gâte rapidement. Passage obligé au cabanon vert pour un délicieux plateau de fruits de mer, mangé debout sous un barnum, tout en surveillant les mouettes qui s'invitaient régulièrement sur la table.

Après avoir déposé les vélos à l'hôtel, ce sera une visite en ville et en particulier à la distillerie d'Oban.

Il est 15h00. Notre tour est à 18h00. La météo s'étant rapidement et sérieusement détériorée nous décidons de rester dans la 'salle de dégustation', attablés comme de nombreux autres visiteurs, à tenter de réconcilier les arômes mentionnés sur les 'fiches produit' avec ce que nos papilles décelaient au passage du puissant breuvage. Beaucoup d'airs sérieux sur les visages qui semblaient davantage absorbés dans une profonde analyse que dans le simple plaisir de découvrir des goûts nouveaux.

La belle visite terminée et les restaurants 'de poisson' bien bondés, nous retournons à l'hôtel sous une pluie battante pour nous installer, une fois encore, devant un repas de spécialités indiennes qui, alliées aux kébabs, semblent gagner du terrain dans leur bataille contre le 'fish and chips' traditionnel..

Le matin, au départ d'Iona.

Le matin, au départ d'Iona.

On aurait pu en mettre deux autres...

On aurait pu en mettre deux autres...

Attente du ferry..

Attente du ferry..

Les vélos voyagent debout !

Les vélos voyagent debout !

On le méritait bien !

On le méritait bien !

Les alambics de la distillerie d'Oban.

Les alambics de la distillerie d'Oban.

Le puissant breuvage à l'état brut.

Le puissant breuvage à l'état brut.

Jour 12 - 11 septembre 2019 - Oban - Glasgow (Train)

On laisse les vélos à l'hôtel sous l’œil bienveillant du Chevalier MGM. Direction centre ville pour y faire quelques courses et tuer le temps jusqu'au train de 14h41.

On en profite pour passer en gare acheter les billets Londres - Douvres. Le train part de St Pancras. Ouf ! Mais nouvelle purge en perspective car même type de train qu'à l'arrivée. "Tomorrow is another day"... On verra comment mieux s'organiser le moment venu.

Dans le train Oban - Glasgow les vélos doivent être suspendus par la roue arrière ! On est quatre et tout se passe bien, chacun aidant l'autre au débarquement. Parcours de plus de trois heures à travers le "Loch Lomond et Trossachs National Park".

Par temps ensoleillé le trajet doit être magique. Pour nous ce sera buée sur les vitres d'un côté et pluie de l'autre.

Arrivée à Glasgow vers 18h00. Remontage des sacoches et direction le B&B que l'on trouve assez facilement. Grosse circulation et bords de route pourris. Énormément de sens uniques.

Les vélos passeront la nuit sur la moquette de la réception, bien à l'aise et surtout au sec.

Après une pizza et un coca (le 'restaurant' ne servant aucune boisson alcoolisée), ce sera retour au B&B à 20h15, épuisés de n'avoir rien fait de fatigant durant la journée.

Invasion des kébabs dans la vieille Ecosse

Invasion des kébabs dans la vieille Ecosse

Le patron de la Chaîne d'hôtels MGM, le 'Chevalier' lui-même. Y'a pas de mal à se faire du bien....

Le patron de la Chaîne d'hôtels MGM, le 'Chevalier' lui-même. Y'a pas de mal à se faire du bien....

Si les trains arrivent aussi précisément à l'heure que les employés ferment les guichets, alors tout va bien !

Si les trains arrivent aussi précisément à l'heure que les employés ferment les guichets, alors tout va bien !

Jour 13 - 12 septembre 2019 - Glasgow - Douvres via Londres (Trains)

Départ de notre Guest-House juste au moment où la pluie se met à tomber. Malgré un plan que l'on croyait clair on s'égare dans le labyrinthe de sens uniques de Glasgow mais grâce à quelques mètres parcourus sur les trottoirs on atteint la gare bien en avance. Comme à l'aller, les vélos sont rangés dans le minuscule compartiment de tête de train et nous installés six wagons plus loin... Même la SNCF fait mieux !

Voyage sans problèmes jusqu'à Londres-Euston, le ciel se dégageant au fur et à mesure que nous descendions vers le sud. A Londres il fait même chaud !

Transit vers Saint Pancras sans soucis. Cette fois-ci le contrôleur nous indique le 'bon' wagon. Aménagé différemment, il permet le transport de passagers en fauteuil roulant et de plusieurs vélos. Seul problème : étant situé le près de l'entrée du quai il faut être sur place dès que le train arrive en gare car il se remplit très vite de retardataires qui monopolisent l'espace disponible.

Notre train, étant un "Londres > Province" de milieu d'après-midi, est loin d'être plein. A Douvres, après une courte balade vélo au soleil, on arrive sans problèmes au B&B, situé en bas de la côte du château.

Les vélos rangés dans le garage du propriétaire, les sacs montés à la chambre, nous décidons de profiter de la fin d'après-midi pour monter au mémorial de Louis Blériot, situé dans un bois derrière le château.

En effet depuis l'exploit de 1909 les arbres ont eu le temps de pousser, envahissant la dune herbeuse où l'aéronef s'est posé.

Un dernier mais excellent fish and chips / Guinness clôt cette avant dernière journée de périple.

Demain, un dernier ferry et un dernier train concluront la "7ème édition des Voyages avec ma Fille".

Quelle impression en reste-t-il au moment où j'écris ces lignes ?

Compliqué à mettre en œuvre ? Oui !

Compliqué par une météo inclémente ? Oui !

Peu de kilomètres parcourus à vélo ? Oui !...

Mais que pèsent ces considérations face à tant de moments privilégiés et précieux de découverte, de partage, d'échanges et de transmission ?

Glasgow - Londres. Ils étaient bien serrés dans le minuscule espace.

Glasgow - Londres. Ils étaient bien serrés dans le minuscule espace.

Londres-Euston. On n'était plus habitués à tant de lumière et de chaleur...

Londres-Euston. On n'était plus habitués à tant de lumière et de chaleur...

C'est précisément ici que Louis Blériot s'est 'posé'.

C'est précisément ici que Louis Blériot s'est 'posé'.

Le mémorial date de 1910. Il y avait moins d'arbres à cette époque...

Le mémorial date de 1910. Il y avait moins d'arbres à cette époque...

Lord Northcliffe, propriétaire du Daily Mail (et accessoirement, mon grand-oncle), lui remettra le prix de £ 1 000, promis au premier aviateur qui survolerait la Manche.

Lord Northcliffe, propriétaire du Daily Mail (et accessoirement, mon grand-oncle), lui remettra le prix de £ 1 000, promis au premier aviateur qui survolerait la Manche.

Lord Northcliffe (chapeau haut de forme) accueille Louis Blériot, triomphalement, à la gare Victoria, juste après le vol historique.

Lord Northcliffe (chapeau haut de forme) accueille Louis Blériot, triomphalement, à la gare Victoria, juste après le vol historique.

La plaque posée sur la silhouette du Blériot XI.

La plaque posée sur la silhouette du Blériot XI.

Pour d'autres, c'est tellement plus simple de voler...

Pour d'autres, c'est tellement plus simple de voler...

Jour 14 - 13 septembre 2019 - Douvres - Calais - Paris (Ferry et train).

Encore quelques heures avant le ferry de début d'après-midi. On décide d'aller visiter le musée de la ville de Douvres. Beaucoup d'objets intéressants, divers et variés, provenant des périodes lointaines comme des temps présents, mais malheureusement exposés sur plusieurs étages, sans aucune chronologie.

Le clou est incontestablement un bateau en bois âgé de 3 500 ans, (âge de Bronze), découvert à Douvres lors d'une excavation nécessitée par des travaux de voirie. Protégé de l'air, il nous est parvenu dans un état remarquable et a pu être 'sauvé' par utilisation de méthodes de préservation identiques à celles employées à Roskilde dans le sauvetage des Drakkars.  (voir l'article sur le Voyage au Danemark).

Les cellules du bois, ayant perdu leur substance organique et risquant, au contact de l'air, une décomposition rapide, ont été très longuement imprégnées, par trempage, d'une matière synthétique leur conférant solidité et résistance et on pourrait même dire, 'éternité'. 

Rapide passage à l'église St Mary pour y admirer les vitraux dont le thème principal est lié à la mer et ses drames. Retour au B&B pour récupérer les vélos et mettre en route vers le port.

Traversée sans histoires avec une météo qui devenait de plus en plus 'chaude' et ensoleillée au fur et à mesure que nous nous rapprochions de la France.

Avec plusieurs heures devant nous et un TGV partant de Calais Fréthun, on décide de faire les quelques kilomètres entre le port et la gare, à vélo.

Obligés d'emprunter des rocades en sortie de ville nous nous frottons à une circulation dense mais 'gérable'.

Heureusement que la dernière section du parcours se fait sur une petite route de campagne beaucoup plus calme.

La Gare de Fréthun est une horreur pour les vélos. Comme d'hab., ascenseurs trop petits, série d'escaliers, qui plus est, peu commodes.. nous obligeant à chaque fois à empoigner plusieurs fois les vélos, à deux, pour atteindre le quai.

L'arrivée à Paris et la sortie de la Gare du Nord est un choc : c'est le jour de la grève de la RATP...

Monstrueux bazar, vacarme de klaxons, foule dense et énervée...la totale !

En cent mètres on avait vu plus de voitures et de foule que durant les deux semaines de périple !

Si la magique Écosse n'avait pas été si loin et si la vie ne se résumait qu'à nos balades à vélo, on aurait, sans aucun doute fait demi-tour illico presto !

 

 

 

 

Le beurre du petit déjeuner... tout n'est pas aussi précis en Angleterre...

Le beurre du petit déjeuner... tout n'est pas aussi précis en Angleterre...

Durant l'excavation du Dover Boat (photo internet)

Durant l'excavation du Dover Boat (photo internet)

Détail du bateau exposé au musée (photo internet)

Détail du bateau exposé au musée (photo internet)

L'église Saint Mary.

L'église Saint Mary.

Un vitrail de l'église.

Un vitrail de l'église.

Derrière le choeur.

Derrière le choeur.

Vitrail de St Jean.

Vitrail de St Jean.

Les quatre Evangiles.

Les quatre Evangiles.

Un peu effrayant tout de même...

Un peu effrayant tout de même...

Bye bye les falaises de Douvres !

Bye bye les falaises de Douvres !

Retour en France...un escalier à Fréthun. On porte le vélo ou on le jette en bas ?

Retour en France...un escalier à Fréthun. On porte le vélo ou on le jette en bas ?

En Vélo dans les îles d'Ecosse - 7ème édition des Voyages avec ma Fille - 2ème Partie

Pour l'instant c'est "Pause", mais c'est sûr, on remet ça en 2020 !

Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Ecosse 2019

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