Publié le 11 Août 2021

Le Bandeau 2021

Le Bandeau 2021

Le Périple traditionnel avec Rémi ayant une fois encore été annulé, cause confinement Covid du printemps, c'est celui avec Sylvie qui sera le premier à être conté cette année.

Au hasard de nos lectures nous avions découvert un nouveau trajet aménagé en Voie Verte en 2019, utilisant le Fleuve Charente comme fil conducteur. La "Flow Vélo, longue de 290km relie Thiviers en Dordogne à l'Ile d'Aix en Charente- Maritime. Les villes et les sites traversés, la variété de paysages à découvrir ont vite fait d'éveiller notre curiosité d'aller voir par nous-mêmes ce qui était décrit dans l'article.

Les seuls 'hics' étaient d'une part, de trouver un moyen pour accéder au point de départ de la VV et d'autre part, de rallonger un parcours qui nous semblait un peu court, compte tenu de la mise en œuvre du périple.

Pas question de nous rendre à Thiviers en train. Nos trop nombreuses expériences malheureuses avec la SNCF rendaient cette option  totalement inenvisageable. A la rigueur un coup de TER pour gagner du temps au début et à la fin du voyage, mais rien de plus. Notre retour de Nantes à Vannes mi-juillet a une fois encore prouvé le manque de sérieux et l'attitude hostile du monopole ferroviaire vis à vis du transport de vélos (cerise sur le gâteau : durant l'été, en Bretagne, c'est maintenant payant, avec résa obligatoire en ligne...).

Pas question non plus d'embarquer les vélos dans la voiture. En itinérance, cela aurait été compliqué.

Restait la solution la plus évidente, à savoir, nous rendre à Thiviers en vélo, par des routes et des chemins, le long des fleuves et des voies vertes.

Très gros boulot de recherche d'itinéraires intéressants et peu passants. Calculs d'étapes en fonction des hébergements disponibles aux dates de passage, car on souhaitait que tout soit réglé avant le départ pour ne pas avoir à chercher un toit pour la nuit dès le milieu de l'après-midi. Cela fait des années que je procède ainsi. Exit le stress et les mauvaises surprises.

La carte de France Michelin, en tôle, pendue dans le garage, a une fois encore été d'une grande utilité. Le parcours serait Vannes-Nantes-Cholet-Parthenay-Poitiers-L'Isle Jourdain- Oradour-sur-Vayres pour rejoindre Thiviers. (On profiterait d'une section de l'Eurovélo 3, 'La Scandibérique', le long de la Vienne). La suite du périple nous faisait découvrir la Flow Vélo jusqu'à Hiers-Brouage. De là, direction l'Ile d'Oléron puis La Rochelle par le ferry. Fin de parcours sur la Vélodyssée jusqu'à Saint Gilles Croix de Vie, puis Nantes et Vannes en TER.  Le tout en 15 jours de vélo, le premier et le dernier n'étant que des étapes très courtes.

La carte suivante schématise le parcours.

 

900km de vélo dans un très joli coin de France.

900km de vélo dans un très joli coin de France.

4 juillet 2021. Vannes - Nantes en TER, puis Nantes - La Haye Fouassière en vélo. 19km..

Cette année, pour emporter son vélo dans un TER de la Région Bretagne, on doit lui réserver une place à € 3. Soi disant pour éviter que trop de personnes ne se présentent avec leurs montures et encombrent la plateforme. Il semblerait qu'une fois le nombre de places atteint, l'on ne puisse plus réserver. (On verra que tout ceci n'est que du "pipo" lors de notre voyage retour de Nantes à Vannes).

De plus, pour une raison inexpliquée, l'offre de trains permettant l'embarquement des vélos a été réduite. La SNCF continue de fonctionner à contre-courant des développements sociétaux, vivant dans une autre époque, se cachant derrière des règlements, des décrets, incapable d'évoluer. Elle terminera comme les dinosaures. Vite que la concurrence arrive !

Ceci dit, le contrôleur de notre train pour Nantes vivait lui pleinement dans l'ère actuelle. Très sympa, accommodant, une bouffée d'air frais qui ne devait malheureusement pas se répéter au retour. Tellement dernier cri que même son sifflet était électronique. Petit cigare jaune accroché à la ceinture, émettant un son très proche du vieux sifflet à roulettes. Lui demandant si c'était la fin d'une époque, il me répond que c'était 'cause Covid'... Comme il ne faut pas toucher le masque, c'est impossible de siffler... Il m'a tout de même confié qu'il attendait avec impatience de pouvoir retrouver son 'vrai' sifflet, celui avec lequel il avait été formé..

On devait partir lundi aux aurores pour arriver à Cholet en fin d'après midi. Mais suite aux aménagements d'horaires des trains acceptant les vélos, nous avons été obligés de quitter dimanche en début d'après midi.

L'étape vers Cholet s'en trouvait de ce fait coupée en deux. Dimanche, une courte étape de 15km vers la Haye Fouassière au sud-est de Nantes et le reste, vers Cholet, le lendemain lundi.

Pas de soucis pour sortir de Nantes, mais ciel bas, menaçant, beaucoup de vent d'ouest, pas de pluie.

Quelques doutes à Vertou où un couple de promeneurs nous indique la bonne route. Arrivée fin d'après-midi à travers les vignes de Muscadet chez notre logeuse, fort sympathique. Bien que ne faisant pas Table d'hôte, elle nous avait préparé un repas, car rien à la ronde..et c'était dimanche soir.

Magnifique chambre d'hôte décorée avec beaucoup de soins. Les vélos sont rangés dans le garage et les cyclistes installés dans leurs appartements. Repas délicieux. Extinction des feux et bonne nuit de sommeil après cette courte mise en jambes.

 

 

Seulement 4 vélos vers Nantes et le bonheur d'être en route.

Seulement 4 vélos vers Nantes et le bonheur d'être en route.

La Chambre d'hôte était dans une très vieille maison.

La Chambre d'hôte était dans une très vieille maison.

Des vieux modèles de bateaux décoraient le moindre recoin..

Des vieux modèles de bateaux décoraient le moindre recoin..

Magnifiques tomettes du 16è siècle au rez de chaussée.

Magnifiques tomettes du 16è siècle au rez de chaussée.

5 juillet 2021. La Haye Fouassière - Cholet, 57km.

Ciel gris, quelques gouttes à 7h30.

Ce sera la journée de La Batardière, La Pétière, La Carizière, La Cognardière, La Guiblotière, La Bécotière, La Rébunière, La Haute et la Basse Bourdelière, La Coiffardière....et j'en passe, et des meilleures.

Madame Mounier nous raconte l'histoire des tomettes du rez de chaussée.. Les employés municipaux étaient en route pour la déchetterie avec une remorque pleine et leur ont demandé s'ils étaient intéressés d'en avoir "quelques unes" supplémentaires pour compléter leur sol du rez-de-chaussée....

Le début de notre trajet nous transporte à travers les vignes de Muscadet. Caves à chaque carrefour. Parcours très vallonné. On se perdra plusieurs fois dans les "-ières".

Arrivée à Tillières à 12h10. Le seul magasin en ville, un Proxi-market, était fermé. Normal, c'est Lundi !

Une belle "fleur fanée" locale nous indique le bourg d'à côté.. 'Prenez la 4-voies'; 'Mais on est à vélo !'; Ah, les vélos peuvent pas y aller ?'...

Le 1er repas de midi se composera donc de fruits secs et de confipotes piochés dans la cantine et d'une gorgée d'eau pour faire passer le tout.. Demain on s'y prendra mieux.

On se perd dans St André des Marches alors qu'une belle averse nous rattrape. Abri de fortune le long des vestiaires du terrain de sport. Reste du parcours sans histoires sur la D158 déserte car elle est doublée par la N249.

Traversée de Cholet un peu compliquée car toutes les rues sont en sens unique, obligeant à de multiples détours.

Arrivée à la chambre d'hôte vers 15h30. Excellent accueil par notre hôtesse qui nous prépare une collation bien venue.

1ere vraie journée de mise en jambes et un rappel que le soleil, ça se mérite...

Petit tour en ville et un bon dîner au Grand Café qui affichait complet mais qui nous a tout de même trouvé une table !

Extinction des feux à 21h30 sans regrets.

Une grange

Une grange

Fronton de cave à vin

Fronton de cave à vin

Le long du vestiaire

Le long du vestiaire

Preuve # 1

Preuve # 1

Tea time

Tea time

Voûte de la cathédrale

Voûte de la cathédrale

Un vitrail

Un vitrail

6 juillet 2021. Cholet - Parthenay. 87km

Sortie de ville OK, via la rue Porte Baron, en direction du Parc de Loisirs de Ribou, qui borde un grand plan d'eau formé par Le Moine et Le Trézon. On avait choisi ce parcours pour éviter un trop long trajet sur la D20 très passante. Petite confusion au niveau de la base nautique. Le chemin rattrapant la D20 passe sur le quai entre la base et le plan d'eau, puis devient 'Allée de la Roche du Ribalet' jusqu'à la D20.

Après 3-400m de D20 on bifurque à droite sur la VC7 qui rejoint elle aussi Maulévrier mais en site quasi protégé. Chemin tranquille bordé de fleurs sauvages : chèvrefeuille, lavatères, marguerites.. Dommage que l'étape du jour soit relativement longue et ne permette pas trop de visites car le Jardin Oriental de Maulévrier mérite un arrêt.

Courte section de D20 pour sortir de Maulévrier puis à gauche sur VC6 menant à la déchetterie et à un terrain de moto-cross. Une fois encore, route très calme, très peu active, serpentant dans les bois et les champs jusqu'à Nueil-les-Aubiers.

Arrêt pique-nique à l'ancienne gare, au début de la voie verte Nueil-Bressuire. L'accès est assez mal indiqué. En ville, il faut suivre la D33 (sud), traverser la rivière Scie. La VV démarre un peu plus loin, à gauche, à la hauteur de la rue des Platanes.

Longue balade tranquille sur une piste en tout-venant. Peu de relief à part les traditionnels faux-plats montants et descendants. L'arrivée dans Bressuire oblige à emprunter un bout de la D748 puis au rond-point, de prendre (2è sortie) la Rue de la Cabane qui mène au centre ville. Un arrêt s'impose devant une "Contribution à la Culture", énième gâchis de l'argent des contribuables, intitulée : "Statue de la Fécondité" ! Pas moins !

Pour rattraper la seconde VV de la journée, "Bressuire-Parthenay", on traverse la ville de part en part (N-S) pour atteindre le Bd du Guédeau que l'on suit jusqu'au rond-point de la Société Brossard Motoculture. Ici, un petit panneau indique la VV, via la 1ère sortie du Rd-Pt.

Quelques mètres plus loin, on termine sur un terrain vague/parking et, après avoir regardé dans tous les sens, on aperçoit, partant vers la gauche, un semblant de piste longeant le grillage bordant les lignes de chemin de fer. C'est là que ça commence !!

A peine quelques centaines de mètres plus loin, la piste se sépare en deux. Une branche part à droite, vers Moutiers sous Chantemerle, celle de gauche, elle, mène à Parthenay.

Dans le bonheur d'avoir enfin trouvé notre route, on loupe la bifurcation. Après deux-trois kilomètres j'ai un doute... qui s'avère fondé. Deux cyclistes sympas font un détour pour nous remettre sur la bonne voie, heureusement sans que l'erreur ait ajouté trop de distance à l'étape du jour. Merci à eux !

Bressuire -Parthenay est principalement en faux-plat montant sur une piste en tout-venant granuleux qui accroche bien aux pneus.

A la "Gare" de Clessé je reconnais l'ancien patron de Rando-Cycles, boutique mythique de la Porte de Vincennes, à Paris. Dans le site internet du 'clap de fin' de la boutique, il avait annoncé vouloir installer un atelier vélo avec gîte/chambres d'hôtes à l'ancienne gare. Après deux années de bagarres avec diverses administrations il m'a indiqué qu'enfin il pourrait mettre en route au printemps 2022...

Particularité intéressante de cette voie verte : elle est très souvent bordée d'acacias... et avec les vents forts des derniers jours, pas mal de branches étaient au sol...

A deux kilomètres de notre arrivée à Parthenay Sylvie m'annonce qu'elle avait crevé, bien évidemment, à l'arrière. Une magnifique épine d'acacia avait sans difficultés transpercé pneu et chambre.

La réparation faite, non sans me rappeler l'épisode avec Jenny en Irlande du Nord, nous arrivons enfin à destination. Il était plus de 19h00.

Le magnifique secteur médiéval de Parthenay était déjà endormi et les restaurants semblaient peu nombreux. Ajoutez à cela quelques erreurs de parcours en ville, des doutes sur la direction à prendre... Décision : un appel à l'hôtel pour leur confirmer une arrivée tardive et arrêt au premier restaurant ouvert pour un excellent dîner, car le pique-nique Sodébo du midi était déjà archivé depuis longtemps !

A 22h00 les vélos sont rangés dans un bureau de l'hôtel et les cyclistes sous la douche.

Quelle journée ! Il faudra revenir pour une visite plus approfondie...mais cette fois en voiture..

 

 

 

 

 

La VC7 passe par La Mer Rouge, masquée par le buisson..

La VC7 passe par La Mer Rouge, masquée par le buisson..

Panneau camouflé pour tromper le cycliste.

Panneau camouflé pour tromper le cycliste.

La très tranquille VC7

La très tranquille VC7

Autre camouflage de direction.

Autre camouflage de direction.

Les Herbes de Saint Jacques accompagnent le Pèlerin..

Les Herbes de Saint Jacques accompagnent le Pèlerin..

C'était autrefois. A la 'Gare' de Nueil les Aubiers

C'était autrefois. A la 'Gare' de Nueil les Aubiers

C'est le sifflet qui met les trains en route !

C'est le sifflet qui met les trains en route !

C'est pas sympa de se moquer des petits !

C'est pas sympa de se moquer des petits !

Statue de la Fécondité... (Mode d'emploi en option).

Statue de la Fécondité... (Mode d'emploi en option).

Voyage Vélo à travers la France, la Flow Vélo
Les épines se cachent à l'ombre..

Les épines se cachent à l'ombre..

Juste avant l'extinction des feux.

Juste avant l'extinction des feux.

7 juillet 2021. Parthenay - Poitiers. 53km

Aujourd'hui, étape courte. On bâte les ânes, et au sortir de l'hôtel, Sylvie se rend compte que son pneu avant est à plat. Bis repetita. Je revis l'Irlande du Nord et le chemins bordés d'aubépines...

Vélo démonté sur le trottoir devant l'hôtel. Première rustine sur un trou minuscule. Plus je gonfle, plus le pneu reste plat. Pas la peine d'insister, j'examinerai la chambre au retour. Nettoyage soigneux de l'intérieur du pneu -au cas où une épine y serait encore fichée- et changement de chambre. Cette fois, ça tient.

La sortie de Parthenay se fait via la D59. Route facile, majoritairement Sud-Est. Pique-nique dans un parc à Vasles juste à côté de L’École de la Laine, un établissement proposant toutes sortes d'activités liées à la laine et aux opérations permettant de la produire, la carder, la filer, la teindre, la tisser, la tricoter, la régénérer...

Continuation sur D6 après Vasles, direction Boivre la Vallée, connue pour son Voyant Marabout, sa Souffleuse de Verre.. et son immense portrait de Raymond Poulidor..

Les 30 derniers kilomètres jusqu'à Poitiers sont faciles...et sans pluie. Petit bout de piste cyclable improvisé à la hauteur de l'aérodrome et jusqu'en ville.

Notre chambre d'hôte est trouvée sans peine. Curieuse propriété dont le jardin est une succession de terrasses étroites 'empilées'  les unes sur les autres au pied d'un grand mur soutenant le haut de la ville..

A 17h00 les vélos sont rangés, les cyclistes changés et prêts pour une visite de la ville historique, bâtie toute en hauteur. Très belles maisons médiévales, mais peu d'entretien des façades. Dommage. Rues sympas et animées au centre.

Visite du Palais des Ducs d'Aquitaine et de son énorme Salle des Pas Perdus; visite de l'église Notre-Dame la Grande, décorée de façon très surprenante..

La faim nous tenaillant, on se met à table à "La Gazette", sympathique brasserie tout à côté du Palais.

Retour "chez nous" à 21h30.

Excellente journée de pédalage sous une météo claire et sans surprises. Belles découvertes à Poitiers mais pas de traces de Charles Martel.

Poitiers en vue !

Poitiers en vue !

Deux champions.

Deux champions.

Voyage Vélo à travers la France, la Flow Vélo
Grille de porte à Poitiers

Grille de porte à Poitiers

Que cache-t-elle ?

Que cache-t-elle ?

La Salle des Pas Perdus au Palais

La Salle des Pas Perdus au Palais

Salle des Pas Perdus, détail.

Salle des Pas Perdus, détail.

Isabeau de Bavière

Isabeau de Bavière

Les trois cheminées monumentales

Les trois cheminées monumentales

Décoration de porte

Décoration de porte

La Salle...en 1699..

La Salle...en 1699..

Au Square Jeanne d'Arc

Au Square Jeanne d'Arc

Surprenantes décorations à Notre-Dame la Grande

Surprenantes décorations à Notre-Dame la Grande

La nef à N-D la Grande

La nef à N-D la Grande

Voûte du Choeur, fresque représentant, entre autres, la Vierge avec l'Enfant, le Christ en gloire

Voûte du Choeur, fresque représentant, entre autres, la Vierge avec l'Enfant, le Christ en gloire

Vitrail représentant l'Arbre de Jessé

Vitrail représentant l'Arbre de Jessé

Détail du vitrail : le roi Salomon

Détail du vitrail : le roi Salomon

A Poitiers, la cohabitation serait-elle possible ? Salomon a dû intercéder...

A Poitiers, la cohabitation serait-elle possible ? Salomon a dû intercéder...

8 juillet 2021. Poitiers - L'Isle Jourdain. 56km.

Trajet sud-sud-est. A l'origine, l'idée était de rejoindre Persac, à l'est de la Vienne, petit bourg situé à quelques kilomètres au sud de Lussac-les-Châteaux, puis de suivre la Scandibérique, (Eurovélo 3), jusqu'à Bourpeuil/L'Isle-Jourdain, étape du jour. Après le pique-nique on en décidera autrement.

Sortie de Poitiers sans trop de problèmes hormis une indication erronée en tout début de parcours. Bonne mise en jambes pour remonter la Rue du Faubourg du Pont Neuf, vers le plateau, de l'autre côté du Clain, direction Nouaillé.

Le seul magasin du bourg était fermé. Normal, c'était jeudi.. Sur le parking de la Supérette on se dit qu'il serait dommage de ne pas descendre la longue côte pour admirer la magnifique abbatiale abritant la Mairie dans une des annexes. "Trois petits tours parmi les bâtiments constituant ce bel ensemble... et puis s'en vont", cette fois vers Vernon où l'on est reçus par une énorme averse nous obligeant à nous mettre à l'abri le temps que le ciel retrouve un semblant de couleurs d'été.

Continuation sur la D12 vers Bouresse où une table de pique-nique, judicieusement installée dans un petit parc, nous attend. La route y menant venait d'être refaite et le goudron collait aux pneus, nous ralentissant un peu comme si on nous avait ajouté 100kg aux vélos. Dans un pré à côté de notre table, des chèvres, plutôt que d'être condamnées à brouter autour d'un piquet,  étaient attachées à des pneus usagés. Au prix d'un effort intense elles pouvaient les tirer pour changer de restaurant quand le menu du jour ne leur convenait plus. Finalement, les chèvres et nous menions le même combat, pour elles comme pour nous, l'ennemi c'était les pneus et le goudron.

Dans le bourg, plutôt que de continuer plein est vers la Vienne, on décide de prendre la D8, petite route bien vallonnée mais très calme, qui filait directement sur Bourpeuil/l'Isle-Jourdain.

Soleil et nuages menaçants compliquent la 'gestion des habits'..

A 15h30 on arrive à la chambre d'hôte tenue par un sympathique couple d'Anglais, totalement hostiles au Brexit. Installation dans nos appartements au 2ème étage, dans les combles de la vieille bâtisse.

Les vélos sont remisés dans une cabane. Pour y accéder on passe d'abord dans le jardin d'un restaurant situé en face, puis on traverse un pré pour finalement arriver dans un fouillis de végétation cachant un cabanon en planches. Robert, notre hôte, nous rassure. Le "garage" est cadenassé et sous alarme.

Traverser le viaduc (VV) au-dessus de la Vienne -à pieds- est un 'must', alors, après la douche rituelle, on se met en route. La vue est époustouflante.

Retour sur la rive opposée (côté Bourpeuil) pour un repas 'gastronomique' dans l'unique bistrot-restaurant ouvert.

Une marche digestive (obligatoire après ce que l'on nous avait servi) nous ramène de l'autre côté de la rivière, sur les hauteurs de L'Isle-Jourdain, bien endormie à 21h00, pour un repérage, 'Place d'Armes', du point de départ du lendemain.

Quelques roquets teigneux animent notre passage. Par des fenêtres ouvertes, on entend beaucoup de programmes télé... en Anglais.. Tout comme nos hôtes, ces personnes-là semblent manifestement avoir préféré l'Europe.

 

Nouaillé-Maupertuis, vue de l'Abbatiale

Nouaillé-Maupertuis, vue de l'Abbatiale

Autre vue de l'Abbatiale

Autre vue de l'Abbatiale

Une ruelle dans la propriété

Une ruelle dans la propriété

La Ligne de Démarcation, entre Vernon et Bouresse, sur la D12.

La Ligne de Démarcation, entre Vernon et Bouresse, sur la D12.

C'était il y a vingt ans...

C'était il y a vingt ans...

Eoliennes produisant du courant alternatif..

Eoliennes produisant du courant alternatif..

Not' soupente... Heureusement qu'il ne faisait pas chaud..

Not' soupente... Heureusement qu'il ne faisait pas chaud..

L'Isle-Jourdain vue du Viaduc

L'Isle-Jourdain vue du Viaduc

Préparatifs pour le 14 juillet

Préparatifs pour le 14 juillet

Le viaduc enjambant la Vienne. Vue vers le Nord.

Le viaduc enjambant la Vienne. Vue vers le Nord.

Végétation en bordure de rivière

Végétation en bordure de rivière

La France rurale meurt doucement, mais sûrement.

La France rurale meurt doucement, mais sûrement.

9 juillet 2021. Bourpeuil/L'Isle Jourdain - Oradour sur Vayres. 79km

Route majoritairement au sud, le long de la Vienne, jusqu'à St Quentin sur Charente, puis sud-est jusqu'à Oradour.

Robert nous 'livre' les vélos devant la porte le matin, nous évitant une expédition à travers jardins et prés.

Première mise en jambes pour monter la côte en face. Prudemment, car non échauffés, on pousse les ânes dans les parties les plus raides, jusqu'à La Place d'Armes, point de départ du parcours d'aujourd'hui.

Courses de pique-nique faites c'est direction plein sud le long de la Vienne. La 'Scandibérique' est très bien balisée.

Route très physique offrant de belles descentes mais aussi des montées interminables baignées d'ombre et de soleil, compliquant la 'gestion des habits' pour ne pas attraper la 'crève'. Les paysages sont magnifiques.

Au départ, la brume reste accrochée sur les hauteurs surplombant la rivière. Elle laissera sa place au soleil dans l'après-midi.

La véloroute passe tantôt sur la rive droite, puis gauche, alternant montées et descentes et longs passages de 'halage', plats et sinueux. La végétation est splendide. C'est calme.

A Sainte Radegonde on traverse la Vienne face au château de Saint Germain de Confolens, juché sur une colline face au pont. Imposantes ruines du 12è siècle.

Petit arrêt à Confolens pour faire tamponner nos Carnets à L'Office du Tourisme. Navré de constater que le préposé, sensé renseigner les visiteurs sur les points d'intérêt de la région, ne connaissait même pas la "Scandibérique", véloroute européenne traversant sa ville... Pas plus de succès aux bureaux de la Communauté de Communes, mais eux, au moins, avaient un tampon.

La véloroute suit son parcours vers le sud et c'est à Chirac que nous décidons de pique-niquer sur une table face à la belle église romane Saint Pierre.

Peu après Saint Quentin sur Charente nous quittons la Scandibérique en direction de Pressignac, sur la D161.

Peu avant le bourg, Google maps nous fait traverser les bois sur un chemin bien compacté. On continue vers Videix, puis Cheronnac et enfin Oradour sur Vayres où Peter et Barbara nous attendent. (Deuxième couple d'Anglais implantés en France depuis très longtemps, eux aussi très fâchés par le Brexit..)

On partagera le dîner en table d'hôtes avec nos logeurs et un couple de jeunes Bordelais très sympas.

La journée fut rude -et chaude en fin d'après-midi-. L'option berceuse ne fut donc pas nécessaire.

 

La brume se dissipait lentement

La brume se dissipait lentement

La paisible Vienne, paradis des pêcheurs..

La paisible Vienne, paradis des pêcheurs..

Reflets sur la Vienne.

Reflets sur la Vienne.

Maisons de Sainte Radegonde

Maisons de Sainte Radegonde

Le château de Saint Germain de Confolens

Le château de Saint Germain de Confolens

Déjeuner chez le Président.

Déjeuner chez le Président.

Une toute étroite Charente.

Une toute étroite Charente.

Aux portes du Périgord.

Aux portes du Périgord.

Pèle-mèle de lieux-dits

Pèle-mèle de lieux-dits

10 juillet 2021. Oradour sur Vayres - Thiviers (départ de la Flow Vélo). 60km.

Mise en route sans problèmes vers la voie verte Oradour - Chalus, 14 km sur une ancienne voie ferrée bitumée de bout en bout.

A l'entrée de Chalus un responsable de la VV nous indique un vélociste en ville. Pas question de continuer sans une chambre à air de rechange. On en profite pour faire regonfler les pneus qui en avaient bien besoin. Sortie de Chalus sur la D6B en direction de Dournazac. La route bordée de fleurs monte et descend tout le long. Très beaux passages en forêt. Nombreux petits étangs secrets.

A la sortie de Dournazac on se fourvoie. Au lieu de prendre la D66 vers Pauliac on continue sur la D6B... Résultat : 8 km de plus que prévu. Rien de grave car l'étape d'origine n'était pas trop ambitieuse.

A 14h00 on s'installe à une table de pique-nique au stade de Mialet pour un casse-croute bien mérité. La loi de Murphy s'appliquant en toutes circonstances un voisin du stade décide de tondre sa pelouse au même moment. 300-400m2 au plus, sur une auto-portée poussive et bruyante. L'exercice se termine au moment où on lève le camp...

Continuation sur la D77, très peu passante, via St Jory de Chalais. Méga côte à l'entrée de Thiviers atteinte à 17h00.

Nos hôtes absents nous indiquent comment nous installer. Les vélos sont rangés sous un énorme thuya dont les nombreuses branches retombantes forment un abri difficilement visible de l'extérieur.

La journée a été rude, le parcours très vallonné. Concerts de grenouilles tout le long de la route. Beaucoup de chiens hargneux qui semblent avoir une dent particulière contre les cyclistes de passage, se jetant comme des enragés sur les clôtures entourant les propriétés. 

La table d'hôte est servie sur la terrasse surplombant une belle vallée. En face, le château de Thiviers situé tout près de l'église. Après un coup de Monbazillac en guise de digestif, on se met en route pour une courte balade digestive vers le centre-ville.

Le tour est vite fait. Y'a peu à voir.  On quitte la petite place centrale avec une énième impression de déjà vu, de tristesse, d'une France à deux vitesses, dans laquelle les métropoles agissent comme des trous noirs, absorbant toutes les forces vives des moins puissants.

Je ne peux qu'espérer que la devise de Thiviers, "fortiter ac suaviter" (avec courage et douceur), citée dans les propos de Monsieur Jean-Pierre Montel sur le site web de la ville, se réalise pleinement, et que la cité ait les 'ressources morales suffisantes pour vaincre l'adversité' qui laisse de plus en plus de petites bourgades sur le bord de la route.

 

Hier soir on avait loupé la pancarte

Hier soir on avait loupé la pancarte

La super VV Oradour - Châlus

La super VV Oradour - Châlus

Châlus, sur le 'Chemin'

Châlus, sur le 'Chemin'

Pique-nique avec tondeuse en accompagnement musical

Pique-nique avec tondeuse en accompagnement musical

Jeanne d'Arc est partout. Cette fois à Mialet

Jeanne d'Arc est partout. Cette fois à Mialet

On avance !

On avance !

Finalement l'étape.

Finalement l'étape.

Le garage à vélos de la chambre d'hôte

Le garage à vélos de la chambre d'hôte

Il ne manquait plus que : "Clic-clac, merci Kodak"

Il ne manquait plus que : "Clic-clac, merci Kodak"

Est-ce encore politiquement correct ?

Est-ce encore politiquement correct ?

11 juillet 2021. Thiviers - Chazelles (Flow Vélo). 70km. Chaud et ensoleillé.

Courses de pique-nique à la Supérette de Thiviers au départ pour éviter un repas de fruits secs et de Confipotes.

Une flèche indique bien la direction de la voie verte, puis quelques autres aux intersections, puis plus rien. Après être allés trop loin, un habitant du coin nous donne un repère infaillible : une section de l'ancienne voie de chemin de fer traverse la route, bien enterrée dans le goudron, mais encore visible tout de même... Pas malins les cyclistes..

On nous avait recommandé de ne pas louper Saint Jean de Côle, même au prix de quelques kilomètres supplémentaires, le village se trouvant en retrait de la VV.

C'est un très joli petit village, que nous avons pu visiter (malheureusement, trop rapidement) sans afflux de touristes. Une rue, une place, un vieux pont, un château et une église, le tout baigné de soleil et très fleuri. Encore un endroit qu'il faudra revoir. 

La VV serpente en forêt et en plaine et ne présente pas de difficultés. A la gare de Milhac-de-Nontron on rencontre un cycliste entrain de finir de remonter sa selle. Il avait cassé le boulon de fixation de l'assise et avait dû pédaler debout pendant des kilomètres, avec une remorque derrière, en prime. Fort heureusement, un boulon fut trouvé à la gare et notre collègue a pu réparer. Ce n'est pas le genre de panne qui se produit souvent, mais peut-être faudrait-il prévoir un boulon dans la caisse à outils. Ce n'est pas ce que ça pèse.

Pique-nique à Saint-Pardoux-la-Rivière le long de la Dronne, dans le parc de la Nouchonnière.

L'ombre est bienvenue. Le soleil et la chaleur sont de retour en force. Une section du parcours se fait maintenant sur des voies partagées. Le bitume irradie, les pneus collent..

Pour corser un peu plus l'étape du jour, le relief devient très physique. Succession de montées et de descentes en plaine et sous-bois. On fera la route pendant quelques kilomètres avec un couple de cyclo-touristes, ainsi qu'avec un sujet de Sa Majesté le Roi des Belges. Lors d'un arrêt boisson, celui-ci nous confie qu'il consigne ses réflexions de cycliste dans des ouvrages publiés en Belgique, chez 'Aden Belgique'. Le dernier livre de Jean-Pierre Outers, car tel est le nom de notre co-équipier, s'intitule  :"A bicyclette; Nouvelles en équilibre". On se retrouvera plusieurs fois le long du parcours, généralement en haut des côtes lors de nombreuses pauses 'gourde'.

Le passage à Nontron sera un beau challenge car la ville est perchée en haut d'une côte sans fin. Néanmoins, patience et détermination nous amènent enfin au point culminant sur la route vers Saint-Martin le Pin, Javerlhac, Feuillade et Marthon. Chazelles ne sera qu'à quelques coups de pédale de cette dernière.

Arrêt à Javerlhac pour une visite au Syndicat d'Initiative, dans le but d'acheter un ouvrage retraçant la vie de Monsieur Pierre Bourrinet, qui fut Instituteur et Paléontologue dans la commune voisine de Teyjat, au 19ème siècle, et qui se trouve être arrière grand-père d'un collègue de Sylvie. Pas de chance : fermé l'après-midi. Je me le ferai envoyer au retour. On profite de l'arrêt pour admirer le château, occupé.

Décision est prise de continuer sur la route de Marthon (D75 puis D4) pour éviter des kilomètres supplémentaires et des reliefs coup-jarret. On ne prendra pas la section de la Flow-Vélo passant par La Chapelle Saint Robert. La route est belle et très peu passante.

Au travers de Souffrignac, sur la D4, on retrouve une VV (VV de la Coulée d'Oc -Ancienne ligne de Chemin de Fer Angoulême-Nontron-), qui nous mènera jusqu'à Chazelles. Nous quittons la Dordogne et sommes maintenant en Charente.

Notre chambre d'hôte à Chazelles est située dans l'ancienne gare, magnifiquement restaurée. L'accueil généreux de Nathalie et Patricia, tout comme l'aménagement de leur maison, la qualité du repas servi en table d'hôte et leurs attentions de tous les instants, ne sont rien de moins qu' exceptionnels. Assurément, au classement, elles sont "Hors Concours".

C'est un endroit magique. Dommage que l'on n'ait pas pu rester plus longtemps. Mais c'est promis, on reviendra. Merci à vous deux et bonne chance pour tous vos projets.

 

 

Le "sky-line" de Thiviers depuis notre chambre d'hôte

Le "sky-line" de Thiviers depuis notre chambre d'hôte

Début de la Flow Vélo. La piste est assez rudimentaire

Début de la Flow Vélo. La piste est assez rudimentaire

La gare de Saint Jean de Côle

La gare de Saint Jean de Côle

Des panneaux explicatifs jallonnent la voie

Des panneaux explicatifs jallonnent la voie

Au pied du mur de l'église de St Jean de Côme. Voir explication dans image suivante

Au pied du mur de l'église de St Jean de Côme. Voir explication dans image suivante

Explication des "Sépultures à Répit"

Explication des "Sépultures à Répit"

Détail de l'église

Détail de l'église

L'autel

L'autel

La rue

La rue

Vue du pont

Vue du pont

Détail de la photo précédente

Détail de la photo précédente

La gare de Milhac. Ne pas se fier à la pendule pour prendre le train

La gare de Milhac. Ne pas se fier à la pendule pour prendre le train

Une autre vue sur la VV

Une autre vue sur la VV

Toits de Saint Pardoux

Toits de Saint Pardoux

Entrée à Nontron

Entrée à Nontron

Détail de l'église de St Martin le Pin

Détail de l'église de St Martin le Pin

Reflets à Javerlhac

Reflets à Javerlhac

Tour du Château de Javerlhac

Tour du Château de Javerlhac

Le juke-box de la chambre d'hôtes de Chazelles (en parfait état de fonctionnement)

Le juke-box de la chambre d'hôtes de Chazelles (en parfait état de fonctionnement)

12 juillet 2021. Chazelles - Birac (Châteauneuf sur Charente). 65km

Mise en route sous un crachin digne de ceux que l'on rencontre en Bretagne. Bien pénétrant. La voie verte nous semblait moins sympa qu'hier. Peut-être à cause du grand soleil qui nous avait accompagnés jusqu'à Chazelles, peut-être à cause du regret de quitter cet endroit magique et ces gens si généreux ?

Pas mal de détours pour arriver à Angoulême où l'on revoit notre co-équipier belge devant les Halles. La voie verte semble avoir été tracée "à l'Allemande", nous faisant faire des tas de kilomètres en plus, dont on peut de demander s'ils présentaient un intérêt particulier, notamment la section sur la Coulée Verte de Saint-Yrieix à la passerelle de la rue de Bourgine, où, selon le chemin pris pour y arriver, on loupe le balisage.

Il pleut. Déjeuner dans un immense resto chinois (O'Buffet, rue St Antoine), où tout est proposé sous forme de buffet.Il y en a pour tous les goûts.

Visite assez rapide de la ville. Belles rues anciennes. Nombreux pignons décorés de personnages de bandes dessinées. Le passage à l'Office du Tourisme est une perte de temps, les personnes derrière le comptoir n'étant que très peu intéressées par la "clientèle", toutes absorbées qu'elles étaient à régler leurs problèmes de service.

On retrouve la Flow Vélo sur le quai, près du Musée de la Bande Dessinée. Elle continue sa route en longeant la Charente, tantôt halages tape-cul pleins de flaques, tantôt petites routes sans circulation. Beaucoup de détours. Vent, pluies, cieux menaçants.

Quittant Trois Palis on se retrouve rapidement et sans savoir comment à Sireuil, où un raccourci nous amène rapidement au sud de Châteauneuf sur Charente, près de l'embranchement nous conduisant à Birac, étape du jour.

Les vélos sont à peine rangés sous l' immense hangar de la chambre d'hôte, que le ciel s'ouvre et déverse son énième "averse" de la journée.

La "maison" est dans la famille depuis avant la Révolution française. Grande, stricte, sombre, retirée dans un bosquet au bout d'un interminable chemin. Luca, notre hôte très sympathique nous conduit à nos "appartements" et nous informe que le dîner que nous avions réservé serait servi dans la grande cuisine.

Super soirée partagée avec Luca et un autre couple. Beaucoup (trop ?) de l'excellent Rosé de la propriété, Cognac maison pour terminer et enfin au lit, après minuit... mais non sans avoir eu préalablement une visite guidée de la "maison", une explication de l'arbre généalogique de la famille, peint sur un des murs du 1er, et une présentation des meubles gothiques dessinés, construits, ciselés, polis par un ancêtre...

Quelle journée !

 

La pluie...le talon d'Achille de Sylvie

La pluie...le talon d'Achille de Sylvie

Accueil à Angoulême

Accueil à Angoulême

Ce fut une école

Ce fut une école

La Charente sur la Coulée Verte

La Charente sur la Coulée Verte

Des BD à chaque coin de rue

Des BD à chaque coin de rue

Le train finira bien par arriver...

Le train finira bien par arriver...

Un beau trompe l'oeil

Un beau trompe l'oeil

Un autre trompe l'oeil

Un autre trompe l'oeil

Pas de risque de coups de soleil au jardin...

Pas de risque de coups de soleil au jardin...

Voyage Vélo à travers la France, la Flow Vélo
La seule "réalité" : la dernière porte.

La seule "réalité" : la dernière porte.

Eglise de Trois-Palis

Eglise de Trois-Palis

Eglise de Trois-Palis. 100% fait main, sans imprimante 3D

Eglise de Trois-Palis. 100% fait main, sans imprimante 3D

Voyage Vélo à travers la France, la Flow Vélo
Sireuil, contribution à la culture.

Sireuil, contribution à la culture.

13 juillet 2021. Birac - Jarnac - Saintes. 26 km + TER

Pas assez dormis, mais avec 74km à couvrir, pas question de faire la grasse matinée. Petit déjeuner dans la grande salle à manger austère, que la gentillesse de Luca n'arrive malheureusement pas à égayer. Nos amis d'hier soir ne sont pas levés.. Veinards.

Mise en route vers Châteauneuf puis slow motion sur la D10 en direction de Saint-Même-les-Carrières, puis D736 vers Jarnac sous un ciel froid, gris, venteux  et menaçant. Sylvie, ma polaire sur le dos, avance avec peine. Ce matin, la "pêche" n'y est pas. On n' insistera pas pour ne pas gâcher le voyage.

Passage à l'Office du Tourisme de Jarnac. Employée très positive. Nouvelle averse. Décision prise de prendre le TER jusqu'à Saintes. Tant pis, on ne verra pas Cognac, mais c'est mieux ainsi.

10h58. Le train est à 11h06 et la gare à un petit kilomètre. Avec la complicité du Chef de Gare le problème des billets est réglé. Contrôleuse super sympa. Billets pris à bord...sans supplément ni amende. Tout n'est pas complètement pourri au Royaume de la SNCF..

La campagne défile. Il tombe maintenant des cordes. Des collègues d'infortune pédalent le long de la voie, la tête dans le guidon, dégoulinants, sur des pistes en tout-venant bien gras et plein de nids de poule. Pour 20 euros on a évité 50km de galère et contribué à restaurer le moral de ma cycliste qui se réchauffe peu à peu, au sec.

Saintes est atteinte en une demi-heure. La pluie n'a pas cessé. Coup de fil à la chambre d'hôte qui, malgré l'heure 'matinale', nous attend. Une éclaircie momentanée nous permet de filer dare-dare et de rejoindre notre "havre".

Une résa est faite pour un petit resto local et l'après-midi, qui voit le ciel s'éclaircir et le soleil réapparaitre, nous permet une visite de la ville : théâtre romain, musées, églises et petites rues.

Le musée Dupuy-Mestreau avec ses collections hétéroclites, ses objets du Compagnonnage, ses tableaux, coiffes de Saintonge etc.. est une merveille.

Quelques tableaux très intéressants des orientalistes Eugène Fromentin et Fabius Brest, au musée de l’Échevinage.

Ajoutés à ceux-la, la crypte de l'église Saint Eutrope, véritable église sous l'église, le théâtre Gallo-romain, l'arc de Germanicus nous occupent tout l'après-midi et nous rassurent sur le choix fait le matin.

Dîner sur les berges de la Charente et retour "à la maison" pour une nuit réparatrice. Dix jours de pédalage non-stop, les belles soirées de Chazelles et de Birac, le vent, la pluie, le relief commençaient à se faire sentir...

 

 

 

Un beau rendu de Saintes

Un beau rendu de Saintes

Les arènes, autrement. Photo prise d'un panneau illustrant une fête.

Les arènes, autrement. Photo prise d'un panneau illustrant une fête.

La crypte de Saint Eutrope. XI et XII siècles.

La crypte de Saint Eutrope. XI et XII siècles.

Colonnades de la crypte

Colonnades de la crypte

Musée Dupuy-Mestreau. Rudimentaire mais fiable.

Musée Dupuy-Mestreau. Rudimentaire mais fiable.

Musée Dupuy-Mestreau. Vitrine de coiffes

Musée Dupuy-Mestreau. Vitrine de coiffes

Musée Dupuy-Mestreau. Une coiffe

Musée Dupuy-Mestreau. Une coiffe

Musée Dupuy-Mestreau. Un travail exceptionnel de dentellière.

Musée Dupuy-Mestreau. Un travail exceptionnel de dentellière.

Musée Dupuy-Mestreau. 'Gourde' de Compagnon.

Musée Dupuy-Mestreau. 'Gourde' de Compagnon.

Musée Dupuy-Mestreau. Tous les métiers du Compagnonnage

Musée Dupuy-Mestreau. Tous les métiers du Compagnonnage

Musée Dupuy-Mestreau. Diplôme de Compagnon Passant Couvreur.

Musée Dupuy-Mestreau. Diplôme de Compagnon Passant Couvreur.

Musée Dupuy-Mestreau. Détail du tableau des métiers.

Musée Dupuy-Mestreau. Détail du tableau des métiers.

Détail du parquet du musée.

Détail du parquet du musée.

Musée de l'Echevinage, tableau d'Eugène Fromentin (Afrique du Nord).

Musée de l'Echevinage, tableau d'Eugène Fromentin (Afrique du Nord).

Musée de l'Echevinage, tableau de Fabius Brest (Sur le Bosphore)

Musée de l'Echevinage, tableau de Fabius Brest (Sur le Bosphore)

Arc de Germanicus

Arc de Germanicus

Détail corynthien de l'Arc

Détail corynthien de l'Arc

14 juillet 2021. Saintes - Hiers Brouage. 66kms. Sec et parfois ensoleillé !

Excellente nuit et très bon petit déjeuner dans notre petite maison. Longue et intéressante discussion avec notre hôtesse. Dommage de devoir 'couper court'. Les soixante-cinq et quelques kilomètres nous attendaient. Quatorze juillet oblige, passage rapide dans une Supérette afin de ne pas devoir déjeuner de fruits secs et de Confipotes.

Descente de l'artère principale menant au pont où différents 'corps' se mettaient en place pour le traditionnel défilé.

Sapeurs pompiers, militaires, police, fanfare, rien ne manquait sur le Cours National. Un responsable nous autorise à descendre l'avenue jusqu'au Quai de l'Yser, point de départ de notre étape du jour.

A peine sortis de la ville on aperçoit des cigognes perchées sur leurs nids installés en haut de divers poteaux plantés ça et là en plaine.

Voyage sans problème ni relief à travers champs de tournesols et villages peu actifs, jusqu'aux environs de Port d'Envaux où nous quittons la Flow Vélo pour bifurquer vers le site des Lapidiales, un des points d'intérêt que nous ne voulions pas manquer.

Anciennes carrières de calcaire situées près de Crazannes, elles ont été investies par des sculpteurs taillant leurs œuvres monumentales à même les fronts. Ces artistes viennent des quatre coins de la planète pour réaliser statues et fresques, reflétant souvent des états d'âme parfois bien sombres et tourmentés.

La responsable de la buvette/point info nous garde les vélos le temps de la visite. Un petit panneau demande aux éventuels 'blogueurs' d'obtenir une autorisation de l'Association avant de publier des photos prises, afin de ne pas léser les artistes au niveau de la propriété artistique.

Je remercie vivement Monsieur Tenenbaum, Délégué Général de l'Organisation "Les Lapidiales", de m'avoir permis d'inclure la série de photos présentées dans cet article. Les noms des artistes concernés donnent clairement une idée du rayonnement mondial du site.

Pique-nique sur la margelle d'un puits à Saint-Porchaire. Une légère erreur de parcours à la sortie de Pont-l'Abbé- d'Arnoult entraîne quelques kilomètres de plus au compteur. Interminable route parfaitement droite à travers les marais (8kms), pour rejoindre Saint-Just-Luzac. En relief, sur une maison face à l'église, très belle croix occitane taillée  finement, telle une dentelle de pierre.

Les derniers kilomètres jusqu'à Hiers se passent sans histoires hormis la difficile traversée de la D123 à la hauteur du Club de Tir Marennais. Très grosse circulation dans les deux sens. Après avoir contourné la piste de l’aérodrome de Marennes, encore un long passage dans les marais, traversée du Canal de la Charente à la Seudre, puis c'est Hiers.

Le dîner sera pris au village voisin de Brouage, dans le petit hôtel-restaurant où nous étions descendus il y a deux ans... Au menu, la fricassée d'anguilles valait bien les quelques kilomètres en plus.

Rien n'avait changé dans cette citadelle de Vauban. A 19h00 les chats étaient rentrés, les paillassons retirés des pas- de-portes, les magasins fermés et les ragondins enfin libres de s'ébrouer dans les prairies et cours d'eau alentour. La rue principale, pavée et droite, reliant l'entrée et la sortie du village, sur la D3, était vide. La seule différence, car il y en avait tout de même une, était au niveau de la température : 30° dans la chambre à 22h00, il y a deux ans... polaire sur le dos à 19h00 cette année.

 

Préparatifs pour le défilé : la Musique

Préparatifs pour le défilé : la Musique

Préparatifs pour le défilé : les Porte-Drapeaux

Préparatifs pour le défilé : les Porte-Drapeaux

YESS !!!

YESS !!!

Cycliste requinquée

Cycliste requinquée

Près des Lapidiales : Les Chevaliers de la Table Ronde

Près des Lapidiales : Les Chevaliers de la Table Ronde

Aux Lapidiales : oeuvre d'Alain Vandenbrouck

Aux Lapidiales : oeuvre d'Alain Vandenbrouck

Aux Lapidiales : oeuvre de Valentina Dussavitskaïa et Yury Tkachenco

Aux Lapidiales : oeuvre de Valentina Dussavitskaïa et Yury Tkachenco

Aux Lapidiales : oeuvre de Gérard Quéheillalt (détail)

Aux Lapidiales : oeuvre de Gérard Quéheillalt (détail)

Aux Lapidiales : oeuvre de Paora Toi Te Rangiuaia

Aux Lapidiales : oeuvre de Paora Toi Te Rangiuaia

Aux Lapidiales : oeuvre de Paora Toi Te Rangiuaia (détail de la photo précédente)

Aux Lapidiales : oeuvre de Paora Toi Te Rangiuaia (détail de la photo précédente)

Aux Lapidiales : oeuvre d'Alain Vandenbrouck

Aux Lapidiales : oeuvre d'Alain Vandenbrouck

Aux Lapidiales : oeuvre d'Alain Vandenbrouck (autre détail de l'oeuvre précédente)

Aux Lapidiales : oeuvre d'Alain Vandenbrouck (autre détail de l'oeuvre précédente)

Au pique-nique à St Porchaire

Au pique-nique à St Porchaire

Les roses-trémières poussent partout, sauf chez nous..

Les roses-trémières poussent partout, sauf chez nous..

Près d'une ferme. Ces pneus-là ne crèveront jamais !

Près d'une ferme. Ces pneus-là ne crèveront jamais !

En face de l'église de Saint-Just-Luzac

En face de l'église de Saint-Just-Luzac

Extraordinaire maîtrise du trait et du geste.

Extraordinaire maîtrise du trait et du geste.

15 juillet 2021. Hiers - Oléron - La Rochelle. 59 kms

Mise en route vers Oléron aux environs de 9h00. Un bout de D3 direction S-O, puis, à droite, après un bois, une petite route tranquille vers Nodes et Bourcefranc. Arrêt au Chapus pour admirer le petit port de pêche et les ruelles fleuries. Une maison attire l'attention sur la Place des Pilotes. Elle est entièrement carrelée de tomettes de couleur et décorée avec des motifs de la mer.

Pas de difficultés à se diriger vers le pont de l'Ile d'Oléron. Il se voit de loin. Un panneau indique "Baie de la Grognasse". On se demande bien ce qu'elle a pu faire, la baie, pour être appelée ainsi ?

La traversée du pont est relativement aisée bien que la bande "cyclable" soit bien étroite et non protégée. Il est question de repositionner les 'pistes' A/R sur le même côté du pont, en site propre... Wait and see ! (Le "Wait" risque d'être plus long que le "See").

L'arrivée sur Oléron est un peu chaotique. La transition de la route vers le système de pistes repérées par des couleurs différentes manque de signalisation claire. Dommage, car l'île est équipée d'un beau réseau cycliste. Après quelques A/R on trouve la "bleue" qui longe la côte ouest en direction du phare de Chassiron.

Très vite la circulation devient insupportable car le système est surchargé. Il faut avoir les yeux partout, surveiller les enfants sur leurs petits vélos, les 'Fangios' cherchant la performance et tant d'autres qui s'affranchissent des notions les plus basiques du code de la route et malheureusement de courtoisie, sous prétexte qu'ils sont en vacances.. De plus, le tracé de la "bleue" borde en grande partie une route très passante (donc bruyante), montant elle aussi au phare.

A La Cotinière on s'arrête pour déjeuner à côté de l'Office du Tourisme. Excellent poisson, service efficace et prix très raisonnables.

On repart, après réflexion, vers Saint Pierre d'Oléron sur la piste "orange", et de là vers Saint Georges d'Oléron, sur la "rouge". C'est le jour et la nuit par rapport à la "bleue". Pistes calmes, bon revêtements, à travers des petites garennes et des champs de luzerne en fleur. Dès que l'on s'éloigne de la côte, tout redevient paisible.

Dernière étape. Boyardville par la "verte". Elle longe la forêt domaniale des Saumonards. Là, on se serait crus dans les allées du Bois de Vincennes, un dimanche après-midi, aux premiers beaux jours de l'été. On était loin des chemins tranquilles longeant la Vienne..

Cette première découverte de l'île fut intéressante mais nous a laissée sur notre faim. Faudra revenir hors période de vacances pour plus d'authenticité.

18h15 : Embarquement sur le ferry pour La Rochelle. Une petite heure de traversée, sur le pont supérieur, au vent et aux embruns. Au large on se refroidit vite. Sylvie descend finalement dans la cabine où elle s'endort, bercée par le roulis et le tangage du bateau.

L'entrée au Port de la Rochelle est splendide. Notre ferry s'amarre face aux Tours de la Chaîne et Saint Nicolas. Le débarquement est rapide et en quelques coups de pédale nous sommes arrivés à notre hébergement en ville, rue de la Sardinerie.

Douche rapide et direction le restaurant que nous avions réservé et où un excellent repas nous fut servi. 

La journée se termine par une balade digestive en ville, du côté du Port. Beaucoup de monde. De nombreux artistes, groupes et musiciens animaient cette belle soirée, tellement "appréciée", après tant de mois gâchés.

La maison carrelée du Chapus

La maison carrelée du Chapus

Une autre vue de la maison

Une autre vue de la maison

Place des Pilotes, Le Chapus

Place des Pilotes, Le Chapus

Voyage Vélo à travers la France, la Flow Vélo
Le Port du Chapus

Le Port du Chapus

L'arrière de la maison (celle des photos 1 et 2)

L'arrière de la maison (celle des photos 1 et 2)

Une rue du Chapus

Une rue du Chapus

Le Robert : "femme laide et d'humeur acariâtre"...

Le Robert : "femme laide et d'humeur acariâtre"...

Pas rassurée..

Pas rassurée..

Sur Oléron

Sur Oléron

Saint-Pierre-d'Oléron

Saint-Pierre-d'Oléron

Champ de luzerne. Quel parfum !

Champ de luzerne. Quel parfum !

Fleurs des champs

Fleurs des champs

Fort Boyard

Fort Boyard

La Rochelle

La Rochelle

Une belle balade dans le port

Une belle balade dans le port

16 juillet 2021. La Rochelle - L'Aiguillon sur Mer. 67 kms

Mise en route vers 9h00 en direction du Bd Joffre et du Pont Jean Moulin pour rattraper la Vélodyssée qui longe le Canal de Marans à La Rochelle. Sortie à Périgny pour les achats du pique-nique de midi... à ne pas recommander, car l'unique Supérette trouvée était située au-delà d'une Zone artisanale/industrielle interminable.

De retour sur la Vélodyssée on se bagarre contre un vent de NE jusqu'à Marans. De là, la piste prend une direction ouest longeant le Canal maritime de Marans à la mer, puis part à travers les 'Polders', nous gratifiant d'un vent de 3/4 arrière pendant toute cette traversée.

Pas grand-chose à faire que de pédaler sur ces étendues plates et interminables. Peu après l’Écluse de Brault une haie nous protège du vent pour le pique-nique, pris debout.

Beaucoup de cyclistes, la plupart filant vers La Rochelle.

A Saint Michel en l'Herm on décide de prendre la boucle de la véloroute qui file plein sud vers la Pointe de l'Aiguillon. Malheureusement, elle n'y passe pas, rattrapant la D46c bien avant la pointe, pour remonter en direction de L'Aiguillon sur Mer. A l'intersection avec la D46 il aurait fallu tourner à gauche prenant une route sud-est sur quelques kilomètres. On le saura pour la prochaine fois...

L'entrée dans L'Aiguillon se fait donc par la route côtière, protégée par de très hauts murs.

Pas de soucis pour trouver la chambre d'hôtes. C'est là où nous étions descendus il y a deux ans quand nous avions parcouru la Vélodyssée dans l'autre sens. Installation cette fois dans la 'Chambre au Trophée' décorée d'un bric-à-brac délirant mais sympa et dans laquelle une énorme tête de vache empaillée surplombe le lit.

Dîner au Bistrot du Port et marche digestive dans un bourg désert où les quelques restaurateurs, kébabs et autres pizzérias attendaient le client...en vain.

 

Le héron est parti avec une grenouille...qui a réussi à s'échapper : )

Le héron est parti avec une grenouille...qui a réussi à s'échapper : )

De nouveau sur la Vélodyssée !

De nouveau sur la Vélodyssée !

Mon "Rock'n'Roll" a retrouvé un copain

Mon "Rock'n'Roll" a retrouvé un copain

Le long du canal

Le long du canal

Sur la digue

Sur la digue

Un "pays de ciel"

Un "pays de ciel"

Tamaris à foison

Tamaris à foison

En territoire ennemi, je m'affirme !

En territoire ennemi, je m'affirme !

Le pont de Ré, vu de l'Aiguillon.

Le pont de Ré, vu de l'Aiguillon.

Vase ++ dans Le Lay. En face, La Faute sur Mer

Vase ++ dans Le Lay. En face, La Faute sur Mer

Notre chambre

Notre chambre

21h00 à la plage de l'Aiguillon

21h00 à la plage de l'Aiguillon

Vitrail de Saint Nicolas

Vitrail de Saint Nicolas

17 juillet 2021. L'Aiguillon sur Mer - Brétignolles sur Mer. 90 kms

Le petit déjeuner pris, et une grosse portion de 'Broyé du Poitou' maison dans la sacoche-cantine, nous quittons nos hôtes, direction le nord, sur la Vélodyssée.

Belle météo, même chaude. Vent du nord. Normal.

La piste en direction des Sables d'Olonne alterne des passages en sous-bois, en plaine, en bordure de mer, traversant un chapelet de bourgs côtiers, qui nous apparaissent en réalité comme une interminable enfilade de résidences de vacances, de structures gonflables et de campings. (Beaucoup de mobile homes "O'Hara"... où sont les "O'Timmins" ?)

Dans les marais, on se serait même cru sur des autoroutes à vélos. Par endroits, c’était même pénible.

A Port Bourgenais on retrouve un ami et sa famille pour une collation ‘rapide’. Dommage qu'il ait fallu expédier ce moment très agréable et ne pas profiter plus longuement de ces retrouvailles.

La remise en route à 14h00 bien tassées est rude. Non pas à cause de difficultés particulières le long de la côte, mais surtout à cause de la digestion qui nous casse les genoux et la chaleur qui s’abat sur nous en ce début d'après-midi.

Courte halte aux Sables, saturés de monde sur plage et remblai, pour le coup de tampon sur nos carnets de voyage et c'est reparti, cette fois sans escale, jusqu'à Brétignolles atteinte après de nombreux coups de pédale et pas mal de haltes pour se désaltérer.

A la sortie de Brem sur Mer, à côté du Camping des Dunes, on aperçoit le panneau tant attendu sans savoir que le front de mer de Brétignolles fait 14 km de long et que notre chambre d'hôte était à l'autre bout !

Après moult doutes et vérifications, on continue sur la Corniche, n’ayant pas l’impression d’avancer tant elle est longue, et tant elle était encombrée.

A 19h30, après  plus de 90km dans la journée, on arrive finalement à destination chez des hôtes très sympathiques, qui insistent pour que l’on prenne tout le temps nécessaire pour 'décompresser', avant de partager avec eux le délicieux repas qu'ils avaient préparé.

Super soirée relax passée en leur compagnie. La table d'hôte, hormis l’avantage qu’elle offre de ne pas avoir à ressortir pour dîner, est un lieu privilégié d’échanges que nous avons beaucoup apprécié cette année.

La Tranche. Interminable passerelle pour atteindre la plage

La Tranche. Interminable passerelle pour atteindre la plage

La Plage des Sables d'Olonne

La Plage des Sables d'Olonne

18 juillet 2021.   Brétignolles sur Mer - Saint Gilles Croix de Vie - Nantes - Vannes. 17 kms

Ce matin, pas besoin de se presser, car notre train à St Gilles est à 12h et quelques.

La Vélodyssée est très encombrée de vélos de toutes disciplines, de poussettes, de piétons, rendant l'avancement assez pénible. Heureusement, nous n'avons que 15 kilomètres à parcourir pour atteindre la gare.

Tour en ville (vite fait) et longue attente sur le quai.

Les vélos sont embarqués sans difficultés et Nantes est atteinte après 1h11 de TER. A noter que les Chemins de Fer des Pays de la Loire ne demandent pas de réservation vélo.

Après un déjeuner sympa pris non loin de la gare de Nantes, il est temps de nous diriger vers le quai N° 8.

Première mauvaise surprise, le quai N° 8 n'est pas doté de rampes pour atteindre le quai, mais de goulottes sur le bord des marches.

Deuxième mauvaise surprise : chaos indescriptible sur le quai et pas un agent de la SNCF en vue pour contrôler les réservations de vélo.

Résultat : on se retrouve à 9 vélos plus sacoches dans le minuscule espace qui n'a été conçu que pour 6...et de surcroit, accrochés.

C'est toujours curieux que dans de telles circonstances, les contrôleurs, d'habitude si pointilleux, ne passent pas faire le boulot qu'ils auraient dû faire sur le quai..

Heureusement qu'à Redon, la descente s'effectue par la porte de gauche car mon Rock'n'Roll bouchait complètement celle de droite, n'ayant pas d'autre endroit où se 'garer'.

A Vannes, pas de quartiers, tant pis pour les genoux et les valises des personnes qui ne voulaient pas bouger, bloquant la sortie, et pour ceux qui essayaient de monter alors que tout le monde n'était pas descendu. Plusieurs A/R sont nécessaires pour sortir le matériel et aider d'autres cyclistes coincés.

Excédé par ce nouvel exemple de désorganisation, de mépris du 'client',  qui caractérisent de plus en plus souvent la SNCF, je toque à la porte du cagibi des contrôleurs, sur le quai.

La demoiselle à qui j'ai affaire m'écoute, absente, et me dit enfin que ce n'est pas la première réclamation... que ce n'est pas de leur faute, qu'ils sous-traitent (?)... qu'elle fera 'remonter'  l'incident.

Autant dire que rien ne se produira et que le 30 septembre, dernier jour des réservations obligatoires pour les vélos dans les TER de Bretagne, ils pousseront un 'ouf' de soulagement, n'ayant plus à se soucier des règles qu'ils ne sont pas capables d'appliquer, et des "emmerdeurs" à vélo.

De mon côté, je n'espère qu'une chose : que la concurrence, celle qui ne se cache pas derrière des décrets et lois d'avant la dernière guerre, et qui vit avec son temps, arrive le plus vite possible, pour qu'enfin un voyage en train avec son vélo ne soit plus un parcours du combattant duquel on sort toujours perdant.

 

 

Les Ténèbres sont toujours une impasse...

Les Ténèbres sont toujours une impasse...

19h00. At Home.

19h00. At Home.

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #La Flow Vélo, 2021

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