La Bretagne par la Seine, la Loire & le canal de Nantes à Brest -3
Publié le 19 Décembre 2011
Eté 2011, Olivet – Amboise. 107km, 14.5km/h de moyenne.
Journée de grand bleu et de très forte chaleur !
Départ d’Olivet vers 08h30 pour un gymkhana agréable à travers les différents quartiers du sud-ouest d’Orléans. La route serpente à travers les vergers, des champs de soja, des bois puis finalement rattrape la Loire à l’embouchure du Loiret. La route continue sur la digue construite pour contenir les humeurs imprévisibles du fleuve. « La Loire à vélo… ». Le balisage est super et mène le cycliste le long de petites routes partagées et de chemins en sous-bois au revêtement souple et impeccable. Magnifiques vues sur la Loire ensablée et paresseuse. Ilots de cailloux, bouleaux, oiseaux. Splendide !
Arrivée Meung sur Loire. Un coup de Tampon sur le carnet à l’Office du Tourisme et continuation en plein soleil sur la rive droite jusqu’à Beaugency. Curieux pont à « arcades variables ». Jolie ville surplombée par l’imposante tour carrée, dite « tour de César ».
Chapelle magique sur le bord de la route à la sortie de Tavers/entrée de Lestiou.
A l’entrée d’Avaray, une pancarte indique le restaurant local. Pour moi ce sera un steak frites et une bière car je n’avais pas trop envie de thon en miettes ou de corned beef. Steak-frites atomique car le village est à un jet de pierre de la centrale nucléaire de St Laurent, sur l’ile, de l’autre côté du fleuve…
L’après-midi se passera sur des chemins et routes divers. A Muides sur Loire, le trajet de « la Loire à vélo » continue rive gauche via Chambord. Je reste sur la rive droite sur des chemins plus ou moins bien fléchés et termine sur la N152 à Menars. Calvaire de voitures, de camions de chaleur et de bruit ; laideur des abords de Blois !
Traversée assez rapide de la ville ; je rattrape la rive gauche et découvre, accablé par le soleil et le vent, qu’il y avait encore 42km à parcourir pour atteindre Amboise !!!
Eole avait repris force et vigueur et le cycliste avait les jambes sciées. Kilomètre après kilomètre, les gourdes vides, je suis arrivé à Candé sur Beuvron par une déviation à cause d’une brocante à neu neu dans un village perdu entre Chailles et Candé.
Un coca à la terrasse d’une boulangerie me remettra en selle pour les kilomètres restants. Amboise est atteint vers 19h... j’avais pédalé pendant 7h20...
Le château sur la hauteur, rive gauche, était magnifique, la pierre dorée par la lumière de fin d’après-midi, mais mon envie de rejoindre le camping dans l’Ile d’Or ne me laissa guère le temps de l’admirer.
Malgré un accueil sympa à l’arrivée, le camping est glauque : alignements de camping-cars le long d’allées tirées au cordeau, herbe inexistante sous les arbres plantés en rang d’oignon… Bien différent de celui d’Olivet…
Ma petite maison verte installée, ça a ensuite été une douche sans fin : froide, chaude, tiède... tout y est passé. Pas le courage de sortir le gaz –la nuit tombait déjà- alors ce sera une compote, un Yop, une Badoit et un Coca !
Demain je referai les pleins plus sérieusement.