Publié le 27 Septembre 2015

Changement de météo...changement de déguisement ! (Photo Jenny)

Changement de météo...changement de déguisement ! (Photo Jenny)

Ayant pris l'option petit déjeuner servi dans not' bungalow, on met en route un peu plus tard que d'hab. Pendant ce premier repas de la journée les cieux plombés s'ouvrent et une grosse averse s'abat sur le camping, nous obligeant à nous déguiser en scaphandriers, d'autant plus que la pluie avait considérablement refroidi l'air ambiant auquel on avait été habitués ces derniers jours...

On rattrape la LF1 à la sortie du camp direction la dune longeant la mer. Il n'y a pas de montagnes aux Pays-Bas mais la dune les remplace avantageusement !

Ça commence bien !

Ça commence bien !

La piste cyclable en tout-venant bien compacté serpente à l'arrière de la dune : sureaux, ronces, argousiers et même houblon sauvage d'un côté, prairies de l'autre.

Une fois le raidillon passé c'est du bonheur..

Une fois le raidillon passé c'est du bonheur..

Houblon sauvage

Houblon sauvage

On attaque notre première digue en terre, la Brouwersdam. En contrebas circule un train à vapeur, devenu attraction pour les touristes. Au loin, des panaches de fumée s'élèvent au dessus des arbres... Encore quelques minutes et la vieille loco tirant ses wagons débouche du virage, crachant des volutes grises, sifflant à tue tête. 

C'est pas le Far West mais c'est tout comme !

C'est pas le Far West mais c'est tout comme !

Le bonheur de faire un métier d'une autre époque...

Le bonheur de faire un métier d'une autre époque...

Heureusement que l'on n'avait pas le vent de face.... La plage à gauche est un champ de courses pour chars à voile !

Heureusement que l'on n'avait pas le vent de face.... La plage à gauche est un champ de courses pour chars à voile !

La digue franchie, la piste vire au nord, quittant la route, s'enfonçant dans "la campagne". Sur une centaine de mètres, c'est une allée cimentée bordée de chaque côté d'une rangée de dahlias roses. Impressionnant !

On est samedi. C'est le jour où les Fangios du vélo s'entraînent en vue de gagner le Tour de France. On est doublés par des essaims de cyclistes fonçant à bride abattue sur l'excellente piste. Malgré notre condition de chevaux boulonnais, les pur-sangs nous saluent et nous encouragent ! Autre pays, autre attitude !

 

Etonnant !

Etonnant !

Notre route longe des champs de courges et de légumes divers que les agriculteurs vendent au public. Le client dépose l'argent de ses achats dans une simple tirelire posée sur le stand à côté des légumes. La confiance règne, ça fait du bien !

 

Couleurs d'automne !

Couleurs d'automne !

Les prairies sont de véritables réserves d'oiseaux. Ici des centaines d'oies se refont très bruyamment une santé.

Pendant que certaines mangent, les autres surveillent !

Pendant que certaines mangent, les autres surveillent !

Coquelicots, bleuets et marguerites... mes préférées !

Coquelicots, bleuets et marguerites... mes préférées !

Très belle piste à travers la 'plaine' des polders (Photo Jenny)

Très belle piste à travers la 'plaine' des polders (Photo Jenny)

Arrêt chez "Springert" à Noordzeepark au nord d'Ouddorp pour un thé. Le patron appelle sa femme quand on lui dit que l'on vient de France et qu'on lui montre nos Carnets  ! Une cliente, voyant la signature de la boulangerie Sommemans de Burgh Haamstede nous en parle avec effusion. C'est qu'il est connu des kilomètres à la ronde notre Boulanger, Conservateur de Musée...

Ayant trouvé un banc dans un coin sympa le long de la piste on s'arrête, cette fois pour le pique-nique bien mérité : il n'était pas loin de 14h00 et on n'avait pas vu tourner la pendule tant il y avait d'autres choses à voir ! 

A Goedereede, un petit joyau de village, c'est la fête ! Le moulin tourne et l'association de sauvegarde en assure la visite. Des escaliers très raides desservent les différents 'étages' du moulin, chacun dédié à une fonction particulière. Tout en haut, l'énorme axe en bois, actionné par les ailes, tourne en silence et en souplesse. Il distribue son énergie aux pignons, également en bois, par l'intermédiaire de leviers "d'embrayage', qui dirigent la force éolienne vers les différentes fonctions du moulin... Simplicité magique et surtout écologique car ici le moteur c'est le vent !

Au pied du moulin un ingénieux système constitué d'un grand volant, de chaines et de plots solidement fichés dans le sol, permet d'orienter la tourelle supportant les ailes afin de la mettre face au vent.

Un couple de sympathiques touristes Flamands, qui nous avaient entendus parler, nous explique longuement, en Français, l'histoire du village qui fut, il y a bien longtemps, un petit port de pêche très acif.... comme quoi il faut toujours s'abstenir de généraliser... 

Le centre du village bordant "le port" est splendide : petites ruelles pavées de briques disposées en chevrons, vasques de géraniums rouges, hautes maisons étroites percées de fenêtres immenses... La terrace de l'hôtel du Lion d'Or est bondée. 

Temps de remettre en route. Quelle surprise, à peine sortis du village, de se retrouver sur une piste bordant une route à grande circulation !... A peine croyable cette juxtaposition si proche de deux Hollandes, de deux époques si différentes !

Puissance max : la toile était entièrement déroulée sur les ailes...

Puissance max : la toile était entièrement déroulée sur les ailes...

Dans les campagnes ce n'est pas du folklore

Dans les campagnes ce n'est pas du folklore

C'est ici que le poisson était déchargé..

C'est ici que le poisson était déchargé..

La salle du Lion d'Or.

La salle du Lion d'Or.

Deuxième et dernière digue de la journée : droite, plate et '5ème dimension' elle aussi. Toutes les vannes sont contrôlées à distance : énormes volets levés ou abaissés en fonction du danger de la mer. Coiffé d'un ciel plombé c'en est presque lugubre !   

Les énormes volets bloquant la mer.

Les énormes volets bloquant la mer.

Les derniers kilomètres de la journée se font sans effort. La piste contourne Rockanje par l'ouest et continue dans une campagne qui se boise peu à peu. Nombreux élevages de chevaux... L'Hôtel Olaertsdhuin est en bordure de la LF1 qui file ensuite vers le nord pour éviter Rotterdam et continuer en longeant la côte. Nous on la quitte ici car notre parcours va maintenant suivre une route nord-est à travers "l'arrière pays" jusqu'à Amsterdam.

L'hôtel est caché dans les bois, loin de tout, au calme. Il est très surprenant par son design.

Les vélos sont parqués, avec d'autres, cela va sans dire, dans un cabanon attenant, fermé à clé la nuit.

Après une journée de grisaille la douche et le repas du soir sont les bienvenus...

Le diner pris, et à moins de vouloir retourner visiter Rockanje, ce que ni Jenny ni moi n'envisagions, il ne nous restait plus qu'à nous retirer dans nos appartements et à récupérer pour être en mesure d'affronter Rotterdam demain.  

 

 

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Rédigé par johnsbikingtrips

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Publié le 26 Septembre 2015

Météo fraîche et claire. Il avait dû pleuvoir durant la nuit. Après un petit déjeuner de déménageurs et la rituelle confection des sandwiches pour le pique-nique de midi, on met en route à travers les polders, direction Brielle puis Rozenburg afin de prendre, dans un premier temps, le ferry pour Maassluis. 

Le début du parcours passe près  d'une pépinière de fleurs en pot.... des milliers de petits hortensias, parfaitement alignés sur une bâche en plastique.... 

Jardin original mais manquant un peu de couleurs...

Jardin original mais manquant un peu de couleurs...

Des hectares de pots d'hortensias... dommage qu'ils n'aient pas été en fleur..

Des hectares de pots d'hortensias... dommage qu'ils n'aient pas été en fleur..

A Rozenburg on est dans les 'faubourgs' de Rotterdam. Impossible de ne pas s'en rendre compte ! On est ici dans le 8ème port mondial (en tonnage), les sept premiers étant tous situés en Asie....Tout est 'kolossal' : voies d'eau, navires, installations, grues, etc...

Le minuscule moucheron en vélo sur le pont, c'est moi !

Le minuscule moucheron en vélo sur le pont, c'est moi !

Il avançait tout doucement mais on ne pouvait pas louper son passage sous le pont !

Il avançait tout doucement mais on ne pouvait pas louper son passage sous le pont !

Toute la partie centrale se lève, y compris la ligne de chemin de fer avec ses caténaires...

Toute la partie centrale se lève, y compris la ligne de chemin de fer avec ses caténaires...

On serait restés des heures à regarder les mouvements du port mais Delft nous attendait... Il fallait filer !

Le bateau pour Maassluis était sur la rive opposée, nous laissant le temps d'acheter les billets au distributeur et de faire tamponer nos carnets à l'Auberge du Ferry. Traversée de dix minutes à peine. Au loin, d'autres aspects de cet immense port : cheminées fumant, grues portuaires, navires à l'approche... Impressionnant !

 

Voitures au milieu... vélos et piétons sur les côtés..

Voitures au milieu... vélos et piétons sur les côtés..

...c'est pas une marina...

...c'est pas une marina...

A Maassluis, des cyclistes sympas nous remettent sur la bonne route en direction de Maasland. Sur la carte cela semblait simple : il n'y avait qu'à suivre le canal.... Le problème c'est qu'aux Pays-Bas, des canaux il y en a dans toutes les directions...

N'étant plus sur des itinéraires balisés on se dirige au jugé vers Delft situé dans le secteur nord-est de Maasland. Ce cheminement 'empirique' nous fait passer par la 's-herenstraat, une magnifique petite rue pavée au centre de laquelle coule un étroit canal enjambé de place en place par des petits ponts fleuris. Des arbres taillés en forme de cône complètent cette carte postale.   

Pêche avec handicap...le héron ne voit rien..."Give the fish a chance".

Pêche avec handicap...le héron ne voit rien..."Give the fish a chance".

"Rue" de Maassluis..

"Rue" de Maassluis..

La 's-Herenstraat

La 's-Herenstraat

Autre vue de cette rue splendide..

Autre vue de cette rue splendide..

Tout est paisible.

Tout est paisible.

Encore quelques coups de pédale sur des pistes à travers champs... On passe Schipluiden, déjà un peu plus actif.... un pique-nique rapidement avalé à Den Hoorn et finalement c'est l'entrée triomphale à Delft.

Le vent doit être bon à cet endroit-là !

Le vent doit être bon à cet endroit-là !

Canal à l'entrée de Delft

Canal à l'entrée de Delft

Delft, près de la Grand-Place

Delft, près de la Grand-Place

Jenny sur la Grand-Place de Delft !

Jenny sur la Grand-Place de Delft !

La porcelaine bleue de Delft.. Y'en a pour tous les goûts...

La porcelaine bleue de Delft.. Y'en a pour tous les goûts...

Celles-là ne fanent jamais...

Celles-là ne fanent jamais...

"Concentration" de Vélosolex...

"Concentration" de Vélosolex...

On ne pourra pas rester très longtemps à Delft. Juste le temps de flâner un peu et de déguster une épaisse crêpe bien consistente... L'autre soir au camping on avait découvert les 'pofertjes', petits blinis chauds, soufflés, saupoudrés de sucre glace... délicieux... aujourd'hui, c'est le tour des 'pannenkoeken', le 'pofertje' heavy duty... Au diable les calories, on avait les kilomètres comme excuse !

La fin de trajet, de la sortie de Delft jusqu'à l'étape de Leiderdorp, situé un peu à l'est de Leiden, ne présente pas d'intérêt particulier. On dira que c'est un tronçon de liaison, sans plus.

Curieuse juxtaposition de la ville et de la campagne à Rijswijk... Des prés sont coincés entre les premiers immeubles et une 4-voies... Les vaches y broutent paisiblement, semblant s'être accomodées de leur milieu urbain.

Les derniers kilomètres ne seront pas les meilleurs... en effet, la grosse averse évitée toute la journée nous rattrape finalement, nous obligeant à nous déguiser une fois encore à l'abri d'un grand arbre, à quelques coups de pédale de la B&B.  

Jenny célèbrera un record aujourd'hui... plus de 60 kms parcourus dans la journée. Une première !

Pour vivre heureux, vivons cachés....mais gardons l’œil ouvert quand-même !

Pour vivre heureux, vivons cachés....mais gardons l’œil ouvert quand-même !

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Belgique et Pays Bas

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Publié le 25 Septembre 2015

Il pleut durant le petit déjeuner. On s'habille en conséquence. Rapide passage au DAB et à la supérette pour les achats du pique-nique de ce midi. Mise en route le long du canal, comme elle nous avait dit la dame... On essaie le système de points verts numérotés, permettant de s'y retrouver à chaque intersection de piste cyclable.

Avec la carte c'est quand-même mieux...

Rapidement on loupe une borne et on se retrouve à quelques kilomètres en aval du point où il aurait fallu tourner à gauche...

Le vent est très fort aux Pays-Bas...

Le vent est très fort aux Pays-Bas...

Ce n'était pas plus mal en fin de compte car, pour retrouver Hoogmade, on emprunte une piste nous menant à travers champs et passant à côté d'un très beau moulin qu'on aurait cru recouvert de 'moleskin'. Les paysages alentours sont magiques...S'il n'y avait pas eu de pylones électriques au loin on aurait pu se croire dans une toile de peintre flamand..

Moulin gainé "peau de taupe"... la classe !

Moulin gainé "peau de taupe"... la classe !

Quelle chance de saisir l'instant ! (Photo Jenny)

Quelle chance de saisir l'instant ! (Photo Jenny)

A Hoogmade un autre moulin nous intrigue.. nous voyant admiratifs devant la beauté de la structure, le "moulinier" vient à nous et essaie de nous expliquer objet et fonctionnement.. dans sa langue..

Avec de l'Anglais, de l'Allemand et quelques notions de mécanique on comprend que c'est un moulin qui sert à remonter l'eau des collecteurs aval vers ceux, plus importants, en amont, donc plus hauts. Les ailes du moulin entrainent une énorme vis d'Archimède qui 'élève' l'eau d'environ 3 mètres, ce qui est appréciable dans un pays où la majeure partie se situe au niveau de la mer, ou même souvent en dessous...   

Pas de leçons à recevoir de techniques plus récentes...

Pas de leçons à recevoir de techniques plus récentes...

La piste longe ensuite la Wijde Aa, plan d'eau communiquant avec l'énorme Braassemermeer. On est obligés de faire un petit crochet vers le sud par le village de Woubrugge pour traverser le pont et remonter de l'autre côté.  

Papa, t'es sûr que c'est par là ?

Papa, t'es sûr que c'est par là ?

L'arrêt pique-nique sera à Langeraar. Il était 14h00 passées, on commençait à avoir faim. On ne prend pas l'option table et banc à côté du cimetière car le ciel était trop menaçant, alors c'est un repas debout sous l'auvent de la Poste/épicerie du village, les achats en équilibre sur les selles, casques et autres surfaces planes des vélos.

On est au Royaume des saules !

On est au Royaume des saules !

Que les bateaux soient au-dessus d'elles, n'affectait pas la digestion des vaches...

Que les bateaux soient au-dessus d'elles, n'affectait pas la digestion des vaches...

Un pays d'eau et de ciel... (Photo Jenny)

Un pays d'eau et de ciel... (Photo Jenny)

Le patinage, c'est le sport national...

Le patinage, c'est le sport national...

"Garage" à barques..

"Garage" à barques..

Au moins, on était au sec pour "déjeuner"...

Au moins, on était au sec pour "déjeuner"...

Il n'avait finalement pas plu durant le "repas"... mais on ne perdait rien pour attendre.. 

C'est vrai qu'en quittant Langeraar le ciel était très sombre et menaçant, mais on en avait vu d'autres... 

Cette fois-ci ce n'était plus du crachin breton : c'était un déluge du style Metro Goldwyn Mayer !... On enfile les habits de pluie à la vitesse 'Grand V' et on se réfugie sous un gros arbre quelques instants avant que les écluses du ciel ne s'ouvrent ! L'averse n'a duré que 10 minutes... heureusement, car je n'avais pas eu le temps de mettre mes guètres !

Remise en route sur le Amstel Drecht Kanaal... du mauvais côté... ce qui nous fait faire quelques kilomètres de trop. Un éclusier nous remet sur la bonne voie.

 

On avait vu pire mais cette fois-ci c'était du sérieux !

On avait vu pire mais cette fois-ci c'était du sérieux !

Y'a pas de trains alors les vaches regardent passer les vélos..(Photo Jenny)

Y'a pas de trains alors les vaches regardent passer les vélos..(Photo Jenny)

Pas besoin de clôtures..

Pas besoin de clôtures..

Après l'orage tout redevient paisible..

Après l'orage tout redevient paisible..

Comment est-il arrivé là ?

Comment est-il arrivé là ?

Un nouvel orage monte ! C'est bien notre chance : même punition qu'hier, à quelques kilomètres de l'étape ! Hier c'était de la rigolade... Cette fois-ci, on n'a que le temps de se protéger derrière une église à l'entrée d'Uithoorn, le dos collé au mur pour éviter les seaux d'eau se déversant du toit (sans gouttière).. Enormes bourrasques de vent... Une pelle hydraulique se morfond dans la boue du chantier d'en face..

Case fut mon employeur pendant de nombreuses années...

Case fut mon employeur pendant de nombreuses années...

Michel, Breton du Finistère-nord et son épouse Paulette, qui elle est Néerlandaise, nous accueillent dans leur magnifique B&B. On est si trempés que l'on préfère, par respect pour le parquet, se déshabiller sur le pas de la porte de la cuisine. On a une maison entière pour nous et elle prend rapidement des airs de blanchisserie napolitaine ! Heureusement que les sacoches sont étanches !

 

Après la douche (chaude) obligatoire, la météo ne s'arrangeant pas, Paulette nous emmène en voiture au restau du village et, le repas terminé, revient nous chercher. Pas d'extras pour ce service. Merci à eux, c'était fort apprécié ! 

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Belgique et Pays Bas

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Publié le 24 Septembre 2015

On n'était à la B&B que depuis la veille au soir...

On n'était à la B&B que depuis la veille au soir...

Mise en route le long de l'Amstel. Peu à peu ça se densifie de part et d'autre de la rivière. Beaucoup de bateaux habités, amarrés aux berges. Piste facile. Beaucoup de monde. 

Nombreux arrêts photo : bien évidemment devant la pancarte 'Amsterdam'... puis ce sera d'un pêcheur et de son assistant, tous deux paraissant bien misérables, la faute à la météo.. Rembrandt et le moulin sont un must !

Avançant contre un vent à décorner les boeufs, on se retrouve subitement en ville, sans réelle transition, bordés d'eau à droite et à gauche, passant pont après pont, canal après canal... entourés de mille vélos allant en tous sens... 

Après un rapide café pris en terrasse, sur Singel, on se dirige vers la gare pour tâcher de trouver le moyen de rejoindre Westzaan, situé dans un polder de l'autre côté du Noordzeekanaal.. Plusieurs ferries partent de là déservant des banlieues au nord du canal. Une dame nous indique lequel prendre. Traversée gratis d'une quinzaine de minutes. 

La faim commençant à se faire sentir et la météo redevenant menaçante on choisit le premier établissement trouvé, juste à la sortie du ferry. On déjeune dans ce qui avait dû être, à une époque, un énorme entrepôt, réhabilité depuis en resto "branché"..

Un hamburger-frites-mayonnaise cale les cyclistes et leur permet surtout d'éviter la énième averse...

Les derniers kilomètres jusqu'à la pension seront un véritable parcours du combattant, semé de mille embûches, d'erreurs de parcours cause travaux, d'intersections loupées, le tout sous une pluie battante. Autoroutes, nationales, digues, feux, zones artisanales, stations service etc... on aura tout essayé pour atteindre notre but. 

Après plus d'une heure de jeu de pistes on trouve enfin la rue menant à Westzaan. C'est un couloir de 4kms de long, bordé de maisons et de fermes d'un bout à l'autre, le village perdu tout au bout.

Notre B&B était au N° 53.  Il y avait bien un N°51 et un N°55 mais pas de N°53...

On se décide d'aller jusqu'au village.. au cas où.. Décision judicieuse car la même rue était divisée en deux et redémarrait sous un nouveau nom à partir du milieu... et miracle, il y avait bien un N°53 dans la deuxième partie. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Hôtes supers, désolés que l'on ait eu tant de mal à trouver leur maison. Ils nous offrent le thé, des gâteaux puis une bouteille de vin, et voyant que la météo se dégradait un peu plus encore, nous proposent le dîner : lasagnes, salade de tomates maison...

Excellentes personnes, merci pour tant de gentillesse !! 

Demain, c'est décidé,  on prendra le train pour aller visiter Amsterdam !

 

   

Tous les styles se côtoient

Tous les styles se côtoient

Un pêcheur et son assistant...

Un pêcheur et son assistant...

Arrivés !!

Arrivés !!

Y'a pas de doute, on est bien aux Pays-Bas !

Y'a pas de doute, on est bien aux Pays-Bas !

On profite des derniers rayons de soleil...

On profite des derniers rayons de soleil...

Maisons d'Amsterdam, ou comment ne pas manier le fil à plomb..

Maisons d'Amsterdam, ou comment ne pas manier le fil à plomb..

Sur Singel

Sur Singel

McDo peut aller se rhabiller !

McDo peut aller se rhabiller !

Cette fois-ci on était du bon côté de la vitre !

Cette fois-ci on était du bon côté de la vitre !

Faut être un peu fou quand même...

Faut être un peu fou quand même...

Arrêt "goûter" à Westzaan.

Arrêt "goûter" à Westzaan.

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Rédigé par johnsbikingtrips

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Publié le 23 Septembre 2015

Objectif atteint ! Jenny devant la 'Ronde de Nuit'. Elle l'a bien mérité !

Objectif atteint ! Jenny devant la 'Ronde de Nuit'. Elle l'a bien mérité !

Notre logeur nous apporte un magnifique petit déjeuner et, la météo ne s'étant pas améliorée, propose de nous emmener en voiture jusqu'à la gare de Zandaam .. Puis il se ravise et nous dit qu'il nous déposera dans le centre d'Amsterdam. En fin de compte il nous conduit jusqu'à la porte du musée !

Pour le retour, pas de problème, on n'aura qu'à l'appeler et il viendra nous chercher à la gare...

Quelle gentillesse, quelle générosité ! On ne s'attendait pas à tant d'attentions mais vu la pluie qui tombait depuis hier après-midi, on accepte bien volontiers.

L'accueil dans le musée est 'top'. Les employés polyglottes répondent à mille questions, débrouillent les problèmes des uns et des autres et assistent les visiteurs dans les moindres détails.. Nous avions demandé s'ils pouvaient nous tamponner nos carnets... Malgré l'affluence, l'employé a tout retourné pour trouver le tampon...et l'encreur... et nous a apposé chacun un magnifique 'Rijksmuseum', avec le sourire !

Ce musée et 'La Ronde de Nuit' en particulier, étaient en quelque sorte l'objectif de notre voyage, alors pas question de parcourir les galeries au pas de charge, comme certains Fangios derrière leur guide au parapluie levé...

En fait, entrés vers 10h00 du matin, on en ressort vers 17h00.

Je laisse quelques tableaux parler de notre visite, car devant tant de maîtrise et de beauté, les mots sont inutiles...

Détail d'un tableau de V. der Helst. Banquet à la Guilde des Arbalétriers pour célébrer le Traité de Munster. 1648.

Détail d'un tableau de V. der Helst. Banquet à la Guilde des Arbalétriers pour célébrer le Traité de Munster. 1648.

Nature morte, A. van Utrecht. 1644

Nature morte, A. van Utrecht. 1644

Maisons de Delft, La Ruelle. Johannes Vermeer. c.1658

Maisons de Delft, La Ruelle. Johannes Vermeer. c.1658

David Leeuw et sa Famille. (Détail). Abraham van den Tempel. 1671

David Leeuw et sa Famille. (Détail). Abraham van den Tempel. 1671

Détail du tableau prédédent

Détail du tableau prédédent

Les maisons n'ont pas beaucoup changé en trois siècles..

Les maisons n'ont pas beaucoup changé en trois siècles..

Vue de l'Oosterpark, Amsterdam. G.H. Breitner, 1892. L'artiste aurait échangé ce tableau contre un vélo...

Vue de l'Oosterpark, Amsterdam. G.H. Breitner, 1892. L'artiste aurait échangé ce tableau contre un vélo...

Le retour des bateaux. Jacob Maris. 1884.

Le retour des bateaux. Jacob Maris. 1884.

Prises de pêcheurs sur les brisants (Détail). H.W. Mesdag c.1875-1885.

Prises de pêcheurs sur les brisants (Détail). H.W. Mesdag c.1875-1885.

Paysage d'hiver. (Détail). Barend Cornelis Koekkoek c.1835-1838

Paysage d'hiver. (Détail). Barend Cornelis Koekkoek c.1835-1838

Vieux soldats de Waterloo

Vieux soldats de Waterloo

Napoléon Bonaparte, avant Waterloo..

Napoléon Bonaparte, avant Waterloo..

Détail du tableau précédent.

Détail du tableau précédent.

Portrait de Sir Thomas Gresham. Anthonis Mor c. 1560-1565.

Portrait de Sir Thomas Gresham. Anthonis Mor c. 1560-1565.

Portrait de Jacob Cornelisz van Oostsanen. Atelier de J.C van Oostsanen c.1533

Portrait de Jacob Cornelisz van Oostsanen. Atelier de J.C van Oostsanen c.1533

L'arbre de Jesse (Détail - le roi David jouant de la Harpe). Cercle de Geertgen tot Sint Jans c. 1500

L'arbre de Jesse (Détail - le roi David jouant de la Harpe). Cercle de Geertgen tot Sint Jans c. 1500

17h00... On n'a pas vu le temps passer tant on a été absorbés par les extraordinaires trésors du musée. A la Lumière qu'iradie les tableaux et les objets exposés s'oppose la grisaille et la pluie du dehors. Les passants courent d'un auvent au suivant pour se protéger des éléments. La météo remplit les magasins... Avant de rentrer on parcourt malgré tout quelques rues d'Amsterdam, histoire de pouvoir en parler.

Ici, le marché aux fleurs c'est du sérieux ! Des dizaines d'étals le long d'un canal, proposant toutes sortes de fleurs, de plantes, d'oignons, bulbes et souvenirs.. à l'unité, en sachets, en mélanges etc.. y'en a pour tous les goûts et toutes les bourses. 

Pour quelques euros on peut même se procurer un kit pour démarrer sa propre culture de marijuana.. Ahurissant !

 

Un des nombreux étals...

Un des nombreux étals...

C'est pas une blague !

C'est pas une blague !

Liberté.... Interdits.... Se shooter, OK, mais honte à la cirrhose !!

Ici 'le pinard n'est pas obligatoire...'

Ici 'le pinard n'est pas obligatoire...'

On file à la gare vérifier horaire et quai pour demain. Ce sera le train de 09h52, direction Anvers, puis changement pour Lille. Quelques courses pour le diner de ce soir et en route pour Zandaam où Boudewijn, notre hôte nous attend pour le retour 'à la maison'.

Superbe journée, couronnée par la joie de ma fille devant ce tableau qu'elle voulait tant voir, devenu en quelque sorte, au fil des kilomètres, le clou de notre voyage !

 

On les photographierait toutes...

On les photographierait toutes...

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Rédigé par johnsbikingtrips

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Publié le 22 Septembre 2015

Réveil brutal à 6h00... Dehors il fait nuit et on devine une météo bien plombée.. Petit déj. à 6h30 pétantes. Rangement, préparation des vélos, adieux et en route pour Zandaam et le Ferry. On se perd dans une zone industrielle. Un gardien, puis un cycliste nous remettent sur la bonne route. 14 minutes d'attente dans un vent pas très chaud. Traversée sans problèmes. Comme nous disait un passager du bateau : 'de l'autre côté, y'a qu'à suivre les vélos, ils vont tous à Amsterdam...'. En effet, les derniers kilomètres se font sans peine et sans nouvelles surprises.

On longe des docks en pleine activité.  

Un navire de transport ça n'attend pas..

Un navire de transport ça n'attend pas..

Retour au bruit et aux mauvaises odeurs. La gare centrale se profile au loin. Quai 15a trouvé sans problèmes. En fait, la longueur des quais permet de les dédoubler... un train à une extrémité, un autre à l'autre bout. Déroutant au début, mais on s'y fait rapidement.

On réussit à monter les vélos tout chargés. Ils seront garés sur la plateforme en bout de wagon.

Pas beaucoup de place tout de même..

Pas beaucoup de place tout de même..

Après 2h20 assis sur les strapontins à côté de nos ânes en aluminium, on arrive en gare d'Anvers. Changement de quai sans difficultés car tout comme aux Pays-Bas et en Allemagne, les ascenseurs acceptent les vélos.. (Faudrait que les penseurs des bureaux d'études de la SNCF en prennent de la graine..)

Notre train nous attend quai N° 1. Cette fois les sacoches doivent être démontées. Bagages et vélos sont enfermés à clé dans le compartiment qui leur est réservé et les cyclistes peuvent cette fois s'installer au chaud, en voiture. 

Le Pique nique préparé au petit déjeuner est bien apprécié. 

14h50 : Lille Flandres. Un thé vite fait en ville sur la place devant l'opéra. Une pensée pour Dominique et Dédé en passant devant le Carlton..

16h11 : dernière étape : Lille-Paris en TGV. Mêmes vieux wagons qu'à l'aller, mais plus confortables que les derniers modèles... 

Gare du nord - XIXème.. encore quelques petits kilomètres, malheureusement dans un environnement bien différent des paysages paisibles de la semaine passée. 

On rentre la tête pleine de souvenirs de ce troisième merveilleux voyage "avec ma Fille", en ne pensant qu'à une chose : recommencer !   

Luxe, calme et discrétion..

Luxe, calme et discrétion..

Fin de l'Edition 2015...

Fin de l'Edition 2015...

....Mais déjà on réfléchit à l'an prochain !

....Mais déjà on réfléchit à l'an prochain !

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Belgique et Pays Bas

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Publié le 2 Juillet 2015

Mai-Juin 2015. 1 200 km de vélo en Allemagne et en Tchéquie. Le Prologue

Rock'n'Roll ne le savait pas... même si la révision de ce printemps aurait pu lui mettre la puce à l'oreille ! En effet, on ne refait pas la transmission complète de son vélo pour passer l'été à faire des balades de 30 km le long du canal...

Le voyage s'est préparé dans la plus grande discretion : choix de la destination, grandes lignes du parcours, pistes cyclables existantes ou non, itinéraires plus détaillés, étapes potentielles, ... matériel à emporter... (pour ne pas répéter les erreurs de l'an dernier...)

Tout a été étudié minutieusement pour que ce nouveau périple offre un depaysement total, et, s'agissant d'une région longtemps maintenue sous la chape soviétique, permette aux cavaliers et à leurs ânes de métal de replonger, l'espace de quelques semaines, dans un autre temps, que la chute du mur de Berlin n'a pas encore totalement réussi à effacer. 

L'Allemagne est un pays magique pour le cyclo-tourisme. Au-delà de l'intérêt qu'offrent les régions traversées, les villes historiques, l'accueil, le pays est remarquablement bien organisé pour faciliter les déplacements à vélo. L'offre Tchèque est plus modeste mais le parcours choisi via Karlovy Vary et les Sudètes promet d'être super.  

 

Itinéraire 2015

Itinéraire 2015

Pour optimiser le temps disponible, les cavaliers partiront de Berlin, reliée par train depuis Offenburg, à quelques encablures de Strasbourg, car malheureusement le train de nuit, au départ de Paris-Est, n'existe plus.. Dommage !

Première grande étape : Leipzig, ville magnifique, trésor d'architectures délirantes, conservatoire d'autres temps... De là ce sera un trajet en direction du sud-est sur la Muldenthal Radweg qui nous mènera vers Karlovy Vary, ville thermale Tchèque, autre trésor d'architecture baroque aux façades peintes de mille tons de pastel.

La Krusnohorska Magistrala promet d'éprouver les mollets. En effet, le trajet cyclable serpente sur les crêtes des Sudètes parmi forêts et prairies à des altitudes pouvant atteindre 1 200m, up and down, jusqu'à Decin où on retrouvera l'Elbe Radweg qui suit les méandres de l'Elbe de la frontière Tchèque jusqu'à Cuxhaven.

Dresde promet d'être une étape pleine d'émotions. Il y a 70 ans, à la mi-février, la ville était pratiquement effacée de la carte par les bombardements alliés. Tout a été reconstruit, pratiquement à l'identique, comme à Nuremberg et dans tant d'autres villes allemandes.

A Lutherstadt, les ânes de métal bifurqueront vers le nord, empruntant la R1 via Potsdam, jusqu'à Berlin. C'est là que s'achèvera le périple 2015.

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Allemagne et Tchéquie 2015

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Publié le 2 Juillet 2015

1 200 km en vélo, en Allemagne et en Tchéquie. Le Voyage

Nouveau voyage, nouveau format... Afin de rendre plus fluide le suivi de ce merveilleux voyage, je vous le livre sous forme d'une histoire continue, d'un seul tenant. Pour ceux qui voudraient avoir plus de détails sur telle ou telle partie du périple, je propose de consulter les articles spécifiques qui suivront.

J'espère que cela donnera envie à ceux qui souhaiteraient découvrir ces régions superbes d'Allemagne et de Tchéquie de préparer le vélo, faire les sacs et d'y aller !

"Ça y est, on est revenus !"

Le voyage, longuement préparé avec Rémi, co-équipier de l'an dernier, avait mal commencé mais notre curiosité et notre bonne humeur ont eu très rapidement raison des premières difficultés... En effet, la Deutsche Bahn décida, à 22h15, quinze minutes avant le départ d'Offenburg pour Berlin, d'annuler le train de nuit pour cause de revendications salariales...

Quelques préposés très sympas nous trouvèrent une solution pour nous rendre dans la capitale : d'un train direct qui nous aurait déposé à la Hauptbahnhof le lendemain vers 07h30, on se retrouvait à devoir faire six changements durant les 20 heures de voyage qui nous attendaient.

Toutes les villes de la 'façade' ouest de l’Allemagne y sont passées : Karlsruhe, Mannheim, Mainz, Boppard, Koblenz, Bonn, Köln, Düsseldorf, Duisburg, Essen, Bochum, Dortmundt, Münster, Osnabrück, Bremen.... pour terminer à Hambourg avant de redescendre vers Berlin avec un dernier changement à Schwerin...

Ça commence bien !

Ça commence bien !

Autant dire qu'il fallait vraiment que le voyage nous tienne à cœur !

Le 20 mai, à 18h33, lendemain du départ d'Offenburg, on entrait enfin en gare de Berlin.

Après une nuit réparatrice dans une pension au bout de la 'Vieille Moabit', Le voyage pouvait maintenant démarrer.

La vélo-route Berlin-Leipzig part de la Porte de Brandebourg. Ce fut l'occasion de la photo souvenir avec nos ânes de métal, posant devant le quadrige grandiose qui coiffe la porte.

Enfin en route !

Enfin en route !

La sortie de Berlin se fera au 'cap et à la montre' comme on dit en aviation. En effet, aucun signe des petites pancartes qui jalonnent habituellement les pistes cyclables en Allemagne. Rien ! On s'aidera des cartes dans les abris bus et des conseils des braves gens qui patientaient là.

C'est après une bonne quinzaine de kilomètres vers le sud que la première affichette apparaît enfin, autocollant délavé par les éléments, mais nous confirmant que nous étions sur la bonne piste..

La descente vers Leipzig est super agréable et sans difficultés. Une première section emprunte le même circuit que la vélo-route du Mur de Berlin. Les pistes sont splendides, les paysages alternent plaines et forêts. L'architecture et les villages sont typiques de l'Allemagne de l'est. Les hébergements en 'Gasthaus' ou en 'Penzion' sympathiques ne manquent pas. Premier arrêt à Werder, juste après la ferme des cochons frisés...

Le lendemain ce sera à Kemberg.

Etape à Kemberg, dans 'l'Abri de la Société de Tir'...

Etape à Kemberg, dans 'l'Abri de la Société de Tir'...

Leipzig sera atteint le troisième jour en fin d'après-midi. Après une traversée de la ville en fête, on rejoint l'Elster qui baigne la ville, direction le Camping un peu excentré au nord-ouest, mais super agréable. La visite de la ville le lendemain ne présente aucune difficulté avec les vélos. Ils nous offrent liberté de mouvement et rapidité d'accès aux différents monuments dispersés aux quatre coins de cette magnifique capitale régionale.

Le 'gothique' s'est emparée de la ville... Des couples complètement déjantés sillonnent rues et places dans une ambiance bon enfant..

Große fête à Leipzig..

Große fête à Leipzig..

Intérieur du monument de la Bataille des Nations, une des dernières déculottées de Napoléon...

Intérieur du monument de la Bataille des Nations, une des dernières déculottées de Napoléon...

Leipzig. Place du Marché. A droite, l'ancienne Mairie.

Leipzig. Place du Marché. A droite, l'ancienne Mairie.

Bibliothèque..

Bibliothèque..

Après une journée de visite sur place, mise en route vers Grimma, bourgade située au sud-est de la ville, pour y retrouver la Mulde Radweg qui nous mènera aux contreforts des Sudètes, chaîne montagneuse à cheval sur la frontière Germano-Tchèque.

Pour le touriste qui sort des sentiers battus, Pfingstmontag, le lundi de Pentecôte, est un très mauvais jour en Allemagne : TOUT est fermé ! Restaurants, Commerces, Tavernes, Hôtels, Gasthaus... tout !

Cette constatation désolante sera pour nous l'occasion de déballer les tentes et de nous installer en bivouac à Wolkenburg, près de l'aire de pique-nique très bien équipée, en pleine nature, entre un bois de hêtres et la Mulde elle-même.

Du gazon, des toilettes nickel (avec eau, savon, papier et serviettes... le Pérou !

Du gazon, des toilettes nickel (avec eau, savon, papier et serviettes... le Pérou !

Après une nuit de pluie 'on and off', faible mais bien pénétrante, on se réveille sous un ciel nuageux clair mais sec. Remise en route sur la splendide Mulde Radweg vers Zwickau où les tentes sont mises à sécher dans le parc le temps de casser la croûte.

Pause casse-croûte :1er séchage improvisé dans le parc..

Pause casse-croûte :1er séchage improvisé dans le parc..

Un tour de ville dans Zwickau nous permet de découvrir la belle "Grand' Place" typique à toutes les anciennes villes allemandes, ainsi que l'église St Marien.

Intérieur de l'église St Marien, un point de passage du Chemin de Compostelle

Intérieur de l'église St Marien, un point de passage du Chemin de Compostelle

L'étape du soir sera à Aue. Météo peu engageante et froid humide nous dirigent vers un des Gasthaus de la ville où la chaleur de la chambre permettra aux cyclistes de finir le séchage des tentes et autres équipements encore mouillés. Pas grand chose à dire d'Aue : grosse bourgade bruyante, grise et triste située sur la fin de la Mulde Radweg, ville de passage obligé.

Le 27 mai, reprise de la piste le long de la Mulde. Superbe vélo-route asphaltée en montée continue qui suit le tracé de l'ancienne ligne de chemin de fer Chemnitz-Aue-Adorf. A l'entrée d'Eibenstock des panneaux indiquent la "Karlsroute", rejoignant Karlovy Vary notre destination, via Nové Hamry et Nejdek !

Cette surprise-là n'avait pas été prévue... et pour cause, la vélo-route avait été inaugurée quinze jours avant !!

Super positif Office du Tourisme à Eibenstock ! Un grand merci à Holger Pansch, Coordinateur côté allemand de la Karlsroute, de nous avoir si bien reçus !

Cette nouvelle vélo-route nous faisait gagner plus de 40 km d'un relief redoutable...

Cette nouvelle vélo-route nous faisait gagner plus de 40 km d'un relief redoutable...

Pendant les 29 km de montée jusqu'à la frontière, située à 850 m d'altitude, la température, elle, descend doucement... Au casse croûte de midi il fait 6°.. On a pratiquement tous nos habits sur le dos... Il fait froid et le vent n'arrange rien. La piste serpente parmi les villages puis à travers la forêt.

Deux piliers en béton, une pancarte et et hutte en bois sont tout ce qu'il reste de la frontière. Il y règne 5 petits degrés C...

Le côté tchèque est un régal, même si le revêtement est parfois assassin pour les pneus des montures.. 36 km de descente vers Karlovy Vary : après les gravillons en forêt à la montée, on l'avait bien mérité !

Frontière Allemagne-Tchéquie : autrefois le passage devait être plus compliqué...

Frontière Allemagne-Tchéquie : autrefois le passage devait être plus compliqué...

Les premiers kilomètres en Tchéquie, jusqu'au abords de K-V, font reculer "la machine à remonter le temps" d'un cran supplémentaire.. Malgré une activité apparente, on sent une grande différence avec l'Allemagne de l'est (qui a bénéficié bien évidemment de la réunification..) se traduisant par la 'modestie' des infrastructures, des villages traversés et même des propriétés individuelles. Les quelques travaux entrepris ici et là, les panneaux publicitaires, les grosses voitures... ne cachent pas un décalage considérable entre les deux pays anciennement 'frères' L'odeur de la fumée de charbon ne trompe pas....

Nova Role : départ de l'Express Régional.

Nova Role : départ de l'Express Régional.

A Karlovy Vary on s'installe à l'hôtel Kosmos, non loin du centre ville. Les décors de l'établissement l'ont gardé ancré dans l'ère soviétique. Pas de problèmes pour nous : les vélos y sont en sécurité !

Le lendemain sera consacré à la visite de l'extraordinaire ville thermale, un vrai bijou d'architecture consommant photo après photo tant les devantures, balcons, tours, pignons et autres décorations sont magnifiques.

...et il y en a tant d'autres...

...et il y en a tant d'autres...

Incroyables façades

Incroyables façades

Janus au pied des marches. Avenir ou passé ? Choix difficile..

Janus au pied des marches. Avenir ou passé ? Choix difficile..

Remise en route le lendemain pour la découverte de la Krusnohorska Magistrala comme ils l'appellent... La porte d'entrée se situe à Bozi Dar à 1 028 m d'altitude. Ça promet une belle grimpette qui sera confirmée à partir de Jachymov. Une fois ou deux on devra pousser les vélos tant la pente, en travaux de surcroît, était difficile.

Bozi Dar est atteint en début d'après midi... Il nous aura fallu toute la matinée pour couvrir les 26 misérables kilomètres jusqu'à l'arrêt pique-nique ! Ça augurait bien pour la suite : 150 km sur les crêtes d'une chaîne ressemblant étrangement aux Vosges, tant par le relief que par les paysages traversés.

Traversée de Jachymov... quelle montée !

Traversée de Jachymov... quelle montée !

Le Radium Palace à Jachymov... Ça vous blanchit les dents !

Le Radium Palace à Jachymov... Ça vous blanchit les dents !

L'étape du jour sera Medenec, unique possibilité d'hébergement (en gîte) dans la première section de la nouvelle vélo-route. On atteindra le village en fin d'après-midi après avoir réussi à parcourir seulement 46 kilomètres tout en montées (jusqu'à 1 240m) et en descentes, en forêt et sur des 'alpages' équipés de tout ce qu'il faut pour faire du ski en hiver...

Gîte sympa appartenant à l'unique 'restaurant-bar-relais de chasse' du village. Après une escouade de cyclistes finissant leur demis, la relève fut assurée par les habituels piliers du bar, avalant bière sur bière tout en refaisant le monde. Pour nous, la soupe aux lentilles et l'assiette de goulache du patron réchaufferont les touristes transis, la bière indispensable à la digestion !

Des montées et des descentes à perte de vue..

Des montées et des descentes à perte de vue..

Voir Bozy Dar et...

Voir Bozy Dar et...

La goulache du gîte. Vu le gabarit du patron, valait mieux ne rien laisser..

La goulache du gîte. Vu le gabarit du patron, valait mieux ne rien laisser..

Les 14° dans la chambre furent vaincus en se glissant dans les duvets. Durant la nuit le chauffage se mit quand-même en route, fort heureusement pour la lessive qui attendait vainement sur les séchoirs surplombant les radiateurs...

Le petit déjeuner du lendemain est avalé avec un grand verre de café turc (à grosse moutures). La tenancière nous montre la météo du jour sur son smartphone : une barre interminable de pluie coiffe les Sudètes.. La journée commençait bien.

Harnachés comme des scaphandriers on met en route pendant que le Comité des Fêtes installait quelques stands et manèges sur la place détrempée par la pluie qui s'était invitée aux festivités...

Début de parcours sans difficultés sur la route mouillée, puis entrée en forêt de pins, de mélèzes, de hêtres... et là ça se gâte.

Vive le vélo sous la pluie !

Vive le vélo sous la pluie !

Fantastiques forêts de hêtres... dommage qu'il y avait tant de relief..

Fantastiques forêts de hêtres... dommage qu'il y avait tant de relief..

En sortie de forêt c'est la 'taïga-toundra' qui nous attend. Magnifiques étendues de tourbières, de marais, de plans d'eau, parsemés de bouleaux, de conifères et de buissons courts sur pattes...

La taïga-toundra des Sudètes..

La taïga-toundra des Sudètes..

Difficile gestion des couches d'habillement. A la montée on transpire, à la descente on gèle.. Trouver la bonne épaisseur n'est pas simple. Les kilomètres défilent lentement... On pousse jusqu'à Mnisek, village 'duty free' sur la frontière. De l'autre côté, à 50 mètres, le bourg de Deutscheinsiedel et sa très sympathique Gasthaus "Zum Einsiedler" qui nous procure le gîte et le couvert.

Le lendemain, en début de matinée on repasse la frontière pour reprendre la vélo-route N° 23, autre désignation de la Krusnohorska Magistrala. Les chemins recouverts d'une épaisse couche de graviers fins, en montée mais aussi en descente nous ralentissent, tout comme les sentes herbeuses à travers les prairies... Cinq bars de pression dans des pneus de VTC n'aident pas !

La signalétique devient soudain imprécise, nous obligeant à naviguer à l'estimée, à la boussole. Après une traversée de forêt sur des chemins défoncés on retrouve la 23 aux abords de Nové Mesto. On se fixe comme objectif Tisa, une bourgade où l'on espère trouver une Gasthaus ou à défaut un camping. Après un deuxième passage involontaire en Allemagne à Cinovec, la vélo-route continue par une succession de villages perdus, anciennes fermes collectives autour desquelles s'est peu à peu constituée une bourgade..

Pensées miniatures sauvages..

Pensées miniatures sauvages..

Toute seule perchée sur sa colline..

Toute seule perchée sur sa colline..

La frontière...

La frontière...

C'était souvent comme ça, sur des kilomètres !

C'était souvent comme ça, sur des kilomètres !

Un bâtiment administratif, une ferme, quelques maisons...

Un bâtiment administratif, une ferme, quelques maisons...

Arrivée à Tisa à 17h00 sous un beau soleil de fin d'après midi mais qui néanmoins ne réchauffe pas les coins d'ombre toujours aussi glaciaux.

Une bière à la Gasthaus, profitant des derniers rayons, un repas très consistant mais tout à fait adapté aux besoins des cyclistes et à 20h10 on pique du nez, épuisés par la géographie tchèque.

Le petit déj. servi à 9h00 nous permet de récupérer en prévision de l'entrée triomphale dans Decin, où l'on doit retrouver l'Elbe, pour l'avant dernière partie du voyage. La carte indiquait un dernier raidillon (sur route) à la sortie du village. Il fut en effet très physique mais atténué par la descente ininterrompue jusqu'à l'Elbe, dont les 4 derniers kilomètres effectués sur une pente à 12%.

On traverse l'Elbe à 12h00, direction le centre. Quelques beaux immeubles, mais pas mal de 'fonctionnel soviétique' aussi.

Belle façade de la Grand' Place de Decin.

Belle façade de la Grand' Place de Decin.

Les Couronnes tchèques échangées et les carnets tamponnés à l'Office du Tourisme on refile de l'autre côté du pont pour retrouver l'Elbe Radweg qui démarre rive gauche.

Peu à peu le ciel se couvre gâchant un peu les extraordinaires paysages rencontrés de part et d'autre du fleuve : falaises d'énormes blocs de pierre surmontées de pins et de bouleaux, énormes maisons entourées de forêts de rhododendrons, jardins en terrasse remplis d'azalées...

A Heidenau, à 17 km de Dresde, la pluie, froide et drue, met un terme à la journée de pédalage. On se trouve une Gasthaus dans la ville triste et déserte, trop heureux d'être au sec. Le dîner sera pris dans la seule auberge ouverte, notre Gasthaus ne servant que le pet. déj....

On venait d'apprendre le deuxième mot malheureux de la langue allemande 'Ruhetag'.... 'Jour de fermeture'... et bien évidemment, pour les autres restos en ville, c'était aujourd'hui...

Au réveil, le soleil (et la vie) s'étaient réappropriés la rue. A 7h00, les inlassables cantonniers étaient déjà au boulot à balayer les caniveaux pour la énième fois.

C'est si propre que c'en est stérile !

Maisons sur la rive droite de l'Elbe

Maisons sur la rive droite de l'Elbe

Dommage que le soleil n'ait pas été au rendez-vous...

Dommage que le soleil n'ait pas été au rendez-vous...

On en prend plein les yeux au réveil !!

On en prend plein les yeux au réveil !!

Pas un papier, pas un mégot, tout doit disparaître !

Pas un papier, pas un mégot, tout doit disparaître !

2 juin 2015 : pas d'étape bien définie, étant donné les visites prévues tout au long de la journée... On se fixe une limite d'étape vers 19h00.

La ville de Dresde est assez rapidement atteinte. Balade bucolique à travers les champs qui bordent le fleuve. Soleil, vent chaud, parfums des acacias et des sureaux, du colza, du foin qui vient d'être coupé... Beaucoup d'activité sur la piste à l'approche de la ville, mais aussi sur l'eau.

De magnifiques demeures, épargnées par les terribles bombardements de février '45, s'alignent sur les coteaux bordant le fleuve, jardins en terrasses, vignobles, châteaux, oriflammes....

Visite assez rapide du centre de Dresden, totalement reconstruit, projetant une image d'irréel, presque factice, tant tout est neuf... A mes yeux, l'intérieur de la Cathédrale en est l'illustration la plus convaincante.

Un vrai décor d'Hollywood...

Un vrai décor d'Hollywood...

A la sortie de Dresden, l'ancienne usine de cigarettes Yenidze, surnommée 'Tabakmoschee'.

A la sortie de Dresden, l'ancienne usine de cigarettes Yenidze, surnommée 'Tabakmoschee'.

Les coteaux avant Meißen... pays de vin blanc, sec et fruité..

Les coteaux avant Meißen... pays de vin blanc, sec et fruité..

Meißen, atteinte en début d'après midi, est une ville spectaculaire, longtemps connue pour sa porcelaine fine, un joyau d'architecture.

On laisse les vélos à l'Office du Tourisme, afin de monter vers la cathédrale qui surplombe le fleuve et le reste de la ville. Splendide balade parmi les rues étroites, escaliers fleuris, ruelles pavées... ! Malheureusement chaque ville demanderait plusieurs jours de visite...

Meißen : en montant vers la cathédrale

Meißen : en montant vers la cathédrale

Meißen rive droite et vue sur le fleuve

Meißen rive droite et vue sur le fleuve

Meißen : Place du Marché

Meißen : Place du Marché

On aurait pu visiter cette ville pendant des heures, explorer les venelles, entrer dans les boutiques, découvrir les trésors... mais les heures tournaient et la piste nous attendait.

Elle continuera à travers les prairies bordant le fleuve, serpentant parmi les saules et les fruitiers.

Un parcours non recommandé en cas de rhume des foins..

Un parcours non recommandé en cas de rhume des foins..

Une déviation au niveau de Riesa, ville ne présentant aucun intérêt, nous expédie sur une petite route de campagne qui nous amène, à 19h00 à Strehla. L'auberge locale dans une sorte de cour de ferme nous paraît sympa. Ce sera l'étape du soir.

L'établissement fonctionne du jeudi soir au dimanche soir mais la patronne nous prépare malgré tout un super repas. Après un schnaps offert par la maison, s'en suit une visite des locaux...impressionnants, puisqu'ils permettent de recevoir plus de 200 personnes dans une enfilade de salles totalement insoupçonnables de l'extérieur !

On évite de justesse une embuscade au bar avec le patron, visiblement plus à même d'ingurgiter toutes sortes de boissons que nous. Ce sera un 'demi' supplémentaire seulement...

L'étape.

L'étape.

La salle des banquets....

La salle des banquets....

3 juin 2015 : première bataille avec le vent, et quelle bataille. Il soufflait relativement chaud du nord-ouest, plein face ! Il n'a pas faibli de la journée...

Longue balade le long de l'Elbe, par champs et villages, la plupart proprets, certains en vrac...

De place en place des 'nilomètres' indiquent les crues successives de l'Elbe. Les hauteurs atteintes sont impressionnantes. A la 'ferme' de Strehla, en 2013, l'eau était montée à plus d'un mètre soixante dans la cour... Au printemps l'Elbe sort régulièrement de son lit...

Rapide passage à Torgau et dans l'église 'cycliste' de Weßnig avant de nous arrêter à Pretzsch à la boulangerie-penzion de Mr et Mme Schütze.

Tondeuses à gazon sur une des nombreuses digues..

Tondeuses à gazon sur une des nombreuses digues..

Eglise cycliste de Weßnig..

Eglise cycliste de Weßnig..

Distributeur gratuit d'eau minérale, plate et gazeuse s'il vous plait !

Distributeur gratuit d'eau minérale, plate et gazeuse s'il vous plait !

A chacun sa couleur et son style de toiture..

A chacun sa couleur et son style de toiture..

Fast food à Torgau... 'bon appétît' .. Beurk..

Fast food à Torgau... 'bon appétît' .. Beurk..

Céramiste local.. explication du process par l'image..

Céramiste local.. explication du process par l'image..

Arrivée à Pretzsch en fin d'après-midi. Après les ablutions d'usage et s'être habillés en 'êtres humains' on se rend à l'unique auberge pour la bière traditionnelle et le dîner.

Le menu est ahurissant tant les prix sont modestes ! La bière à 2 euros... les plats entre 4 et 6 euros... les alcools à 1.2 euros... Autre planète, autre temps !

Repas excellent !

Drôle de coutume des clients entrant dans le bar : ils 'toquent' du doigt chaque table occupée en guise de salutation, de bonjour... puis vont s'asseoir à leur tour.

Une bière brune en attendant le repas...

Une bière brune en attendant le repas...

La nouvelle journée démarre avec un passage de l'Elbe sur le bac. La piste passe de l'autre côté à Pretzsch avant de filer sur Lutherstadt.

Le bac à Pretzsch, un des très nombreux permettant la traversée tout au long du fleuve..

Le bac à Pretzsch, un des très nombreux permettant la traversée tout au long du fleuve..

Les villages traversés sont aussi vides et endormis que tous ceux vus jusqu'alors. Pas grande activité hormis des commères discutant sur leur pas de porte ou l'occasionnel cantonnier balayant pour la énième fois la poussière des caniveaux.

La piste nous mène à Lutherstadt où la 'boucle du sud' est bouclée. Nous y étions passés sur le chemin de 'descente' vers Leipzig... Le voyage tire à sa fin..

Visite de la ville qui ressemble tant aux autres villes historiques allemandes, avec grand-place, Rathaus (+ Keller bien sûr). La ville se prépare à célébrer les 500 ans de la Réforme, en 2017. Luther est omniprésent.

Selfie 'fish-eye' sur la Place du marché...

Selfie 'fish-eye' sur la Place du marché...

Statue de Luther sur la Place du marché

Statue de Luther sur la Place du marché

La R1, qui nous mènera à Berlin, passe au coin de la Place du marché et file vers le nord, d'abord à travers des banlieues 'modestes', puis à travers plaines et bois. Chemins en tout venant, en sable compacté, bitume magnifique, pavés auto-bloquants... tout y passe !

Les senteurs et la nature réveillent le bonheur de l'enfance : pins, acacias, sureaux, colza, herbes folles, coquelicots, bleuets...

1 200 km en vélo, en Allemagne et en Tchéquie. Le Voyage
...des kilomètres de pistes super...

...des kilomètres de pistes super...

On arrête à Bad Belzig, petite station thermale fréquentée par les Berlinois...Les vélos sont rangés dans la cour de la Penzion.. Promenade digestive en ville après le dîner. Un panneau fixé au-dessus de la porte indique que Luther a prêché dans la petite église..

L'église de Bad Belzig..

L'église de Bad Belzig..

5 juin 2015... dernière réelle étape cyclo du voyage... Ce soir on sera dans les environs de la capitale, évitant néanmoins de nous y installer pour les deux nuits restantes; la finale de la coupe de l'UEFA ayant eu pour effet de propulser les prix des pensions et autres hébergements à des niveaux stratosphériques...

L'approche de Berlin commence par une magnifique balade en plaine et en forêt. Les autoroutes traversées nous rappellent malgré tout que la 'civilisation' se rapproche...

La fin du parcours se fera le long des très nombreux lacs qui se trouvent à l'ouest, sud-ouest de la capitale.. Puis ce sera Potsdam où on perd la R1 et où l'Office du Tourisme est introuvable.. Nos recherches nous mènent à travers une ville très vivante, lumineuse : grandes artères piétonnes.. quelques beaux monuments reconstruits... Dommage que l'on n'ait pas le temps d'en faire une exploration plus approfondie.. Faudra revenir !

La piste retrouvée passe sur la Glienicke Brücke et nous mène à l'étape du soir : Berlin Wannsee, banlieue à une vingtaine de kilomètres de la Porte de Brandebourg.

Brück : arrêt obligatoire pour un café et une pâtisserie...

Brück : arrêt obligatoire pour un café et une pâtisserie...

Un des lacs bordant Potsdam

Un des lacs bordant Potsdam

Aperçu du centre de Potsdam.

Aperçu du centre de Potsdam.

Cette fois-ci la 2ème boucle était bouclée..

Cette fois-ci la 2ème boucle était bouclée..

Le 6 juin et le 7 juin sont consacrés à parcourir Berlin en long et en large...

Grâce aux vélos nous avons ainsi pu re-découvrir/découvrir des quartiers très éloignés des uns des autres, couvrant facilement les grandes distances les séparant.

Tiergarten, Porte de Brandebourg, Unter den Linden, Alexander Platz, East side Gallery, le monument des 'Trois hommes' sur la Spree, la Frankfurter Tor avec ses immeubles soviétiques, Check Point Charlie, le mémorial de la "Topographie de la Terreur", le mémorial de l'Holocauste, l'église du Kaiser Wilhelm, les berges de la Spree, le parlement, Charlottenburg, le château de Bellevue.... et tant d'autres...

 

Merveilleux voyage dans une machine à remonter le temps, difficile à décrire tant tout réside dans le vécu, le ressenti, la sensibilité de chacun au vent d'été, aux fleurs des champs, au parfums des foins et des forêts, à la lumière..

Comme tous les voyages, celui-ci m'invite une fois encore à recommencer !!

 

 

 

Go ? No Go ? Pour Rock'n'Roll et moi c'est tout décidé ! C'est GO !!

Go ? No Go ? Pour Rock'n'Roll et moi c'est tout décidé ! C'est GO !!

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Allemagne et Tchéquie 2015

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Publié le 2 Juillet 2015

Les pages qui suivent vont compléter l'article décrivant le voyage entrepris en Allemagne et en Tchéquie. Essentiellement photographiques elles donneront, j'espère, envie à ceux qui hésitent encore d'enfourcher le vélo et d'y aller à leur tour.

Paris - Strasbourg se fait sans peine en TGV, avec les vélos. . Attention cependant de ne pas réserver au dernier moment car il n'y a que trois places de vélo par TGV...et encore, pas dans tous les trains..

Après une balade en ville on avait prévu de faire le tronçon Strasbourg - Offenburg à vélo. Les 26 km se font sans peine quand on a enfin trouvé la sortie de Strasbourg.. De là, nous avions réservé des places (cyclistes et vélos) sur le "City Night Line" qui fait la liaison Zurich - Berlin. Deutsche Bahn dispose d'un bureau de vente à Paris, rue Laffitte. Là aussi il est essentiel de réserver dès l'ouverture des ventes car, bien que les trains allemands disposent de wagons spécifiques pour les vélos, le nombre de places est limité aussi.

La continuation du voyage vers Berlin fut un peu compliquée suite à une grève surprise des Chemins de Fer allemands entraînant l'annulation de notre train, mais grâce à l'aide efficace d'agents de la gare d'Offenburg, nous avons quand même pu entreprendre le voyage, même si le trajet ferroviaire nous a promené jusqu'à Hambourg, pour ensuite redescendre à Berlin...

TGV...l'habituel compartiment à vélos, situé juste derrière la loco..

TGV...l'habituel compartiment à vélos, situé juste derrière la loco..

Strasbourg : belles maisons de la Petite France.

Strasbourg : belles maisons de la Petite France.

Impossible de manquer la Cathédrale...

Impossible de manquer la Cathédrale...

....ni les maisons à colombages...

....ni les maisons à colombages...

C'est ce que se disait l'autruche un peu plus loin...

C'est ce que se disait l'autruche un peu plus loin...

Première contribution à la culture du voyage...

Première contribution à la culture du voyage...

Sur la piste vers Offenburg... il attendait patiemment son casse-croute..

Sur la piste vers Offenburg... il attendait patiemment son casse-croute..

Offenburg - Karlsruhe... en route dans notre 1er train.

Offenburg - Karlsruhe... en route dans notre 1er train.

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Allemagne et Tchéquie 2015

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Publié le 2 Juillet 2015

Le 20 mai on arrive enfin à Berlin en fin d'après-midi. En sortant du train la première vue sera le dôme en verre du parlement..

Au loin, le Reichstag et sa coupole en verre..

Au loin, le Reichstag et sa coupole en verre..

La journée que l'on s'était prévue à Berlin avant la mise en route est passée à la trappe, cause grève de la DB. Le 21 au matin on se retrouve à la Porte de Brandebourg point d'origine de la Radweg Berlin-Leipzig. Une fois sortis de Berlin la route est pleine de surprises..

La mythique Porte de Brandebourg.

La mythique Porte de Brandebourg.

La campagne enfin retrouvée..

La campagne enfin retrouvée..

Paradis des ferrailleurs ou future voie verte ?...

Paradis des ferrailleurs ou future voie verte ?...

Pas la peine de vous déguiser... on vous a reconnus !

Pas la peine de vous déguiser... on vous a reconnus !

En Allemagne, Mercedes domine !

En Allemagne, Mercedes domine !

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Rédigé par johnsbikingtrips

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