Dantxarinea - Burgos et retour, à vélo. Eté 2025.

Publié le 20 Septembre 2025

Carte de notre périple 2025. On voulait du soleil...on en a eu !!

Carte de notre périple 2025. On voulait du soleil...on en a eu !!

Le bandeau du voyage.

Le bandeau du voyage.

19 juin 2025. Dantxarinea - Pampelune. Très chaud.

Mise en route de très bonne heure sous un soleil déjà très chaud. Après la montée vers le col d'Otxondo, ce sera une très longue descente vers Elbete, puis Elizondo suivi d'une nouvelle montée, cette fois plus sérieuse, vers le col de Belate, atteint en début d'après-midi. 

Après Elizondo, ce sera Irurita, puis la NA 2540 jusqu'à l'intersection avec la NA 1210 que nous ne quitterons que quelques kilomètres après avoir passé le col de Belate.

Heureusement, une bonne partie de la montée interminable se fait à l'ombre de grands hêtres qui nous protègent du soleil. D'autre part, nous sommes tous deux "électrifiés" pour ce voyage, Sylvie sur son Panzer Kalkhoff, et moi, muni d'une adaptation "G-Boost" sur mon fidèle Rock'n'Roll. C'est très appréciable !

Pique-nique au col. Des randonneurs passent sur les crêtes surplombant la route, partageant les chemins avec des petits chevaux sauvages du Pays Basque, les Pottoks.

La descente vers Pampelune nous oblige à prendre la N121A, brièvement, jusqu'à Arraizko Bentak. (C'est une des routes vers la France. Elle est très passante). Bifurquant d'abord sur la NA4230, on retrouve rapidement le calme des petites routes de campagne, qui nous font traverser une dizaine de villages très fleuris, bien endormis, tous volets fermés....tant la chaleur du soleil est écrasante. 

La toute dernière section du parcours nous conduit, de nouveau, sur la nationale menant aux abords de notre destination. On ne peut malheureusement pas y échapper car une continuation sur les routes secondaires nous aurait fait faire un grand détour. A noter quand même que les chauffeurs espagnols, aussi bien des voitures que des semi-remorques, se déportent très au large des cyclistes à chaque dépassement.  C'est très rassurant ! Si seulement c'était pareil ailleurs..

Villava est atteinte vers 17h30. Les ânes sont débâtés et rangés dans le local vélo de l’hôtel et les cyclistes profitent du temps jusqu'au dîner pour se préparer à la journée 'visite de Pampelune' du lendemain.

Excellente mise en route malgré les reliefs et la chaleur, nous permettant de prendre la mesure de ce qui nous "pendait au nez" durant ce périple jusqu'à Burgos. 

La météo aux infos du soir ne laissait aucun doute.

Au col d'Otxondo. Des randonneurs sympas immortalisent l'instant.

Au col d'Otxondo. Des randonneurs sympas immortalisent l'instant.

Dans la descente vers Elizondo

Dans la descente vers Elizondo

Au pique-nique, en haut de Belate

Au pique-nique, en haut de Belate

Une clôture originale à Alkotz

Une clôture originale à Alkotz

Il faisait très, très chaud !

Il faisait très, très chaud !

Anormalement chaud pour la saison. C'étaient des températures de fin juillet.

Anormalement chaud pour la saison. C'étaient des températures de fin juillet.

20 juin 2025. Pampelune all day. Très grosse chaleur.

Pour mieux profiter de la ville nous avions décidé de laisser les vélos à l'hôtel et de nous rendre au centre en bus, l'arrêt du N° 4 n'étant qu'à 2-300m de notre hébergement. Descente Plaza de las Merindades face à la grande avenue Carlos III, avenue très piétonne menant à la Plaza del Castillo.

L'avenue coupe "Roncevalles", une artère très large où est érigé le "Monument au lâcher des Taureaux," (Encierro), œuvre en bronze de Raphael Huerta, qui fige un instant de la course avec des coureurs au milieu des taureaux, représentés grandeur nature. On ressent l'épouvante de ceux qui sont tombés devant la ruée de monstres à cornes affolés, lors des fêtes de la San Fermin.

Balade à l'ombre dans les petites rues menant jusqu'à l'Office du Tourisme, situé juste à côté de l'Hôtel de Ville, Plaza Consistorial. Coups de tampon réglementaires sur nos carnets de voyage. Visite des Halles de Santo Domingo, toutes proches, puis de l'église Saint Cernin (San Saturnino), avant la descente vers les remparts pour une balade en 'sens horaire' à l'ombre des tilleuls et des marronniers.

Après la Porte de France, inchangée depuis sa construction en 1553, puis le Belvédère del Caballo Blanco, qui offrent tous deux de belles vues vers la rivière Arga et les nouveaux quartiers du nord, c'est la Cathédrale Santa Maria La Real, plus cloître et musée. La visite s'impose. C'est magnifique.

L'ombre est précieuse ! Le clapotis de la petite fontaine de la Plazuela de San José, attenante à la cathédrale, préservée du soleil par de grands marronniers, est un enchantement. On y reste un bon moment au sortir de la visite avant de remonter vers la Plaza del Castillo pour déjeuner.

L'après-midi sera une découverte des abords des arènes, puis un back-track sur les fortifications pour rejoindre, par Descalzos et San Lorenzo, les Jardins de la Taconera. On ne verra pas les cerfs mais les paons font un boucan d'enfer. Retour par la Calle Mayor, l'Hôtel de Ville, la Plaza del Castillo et finalement l'Avenida Carlos III. Un arrêt dans une librairie charge nos sacoches de trois livres.

Retour par le bus N° 4, mais pas le bon... Il va bien vers Villava mais s'arrête à 30 minutes de marche de l'hôtel. On n'avait pas réellement besoin de cela. Quelques courses sur le chemin du retour, car demain on lève l'ancre de bonne heure, espérant pouvoir profiter d'une fraîcheur (toute) relative.

 

Les cornes de l'Encierro

Les cornes de l'Encierro

L'Encierro

L'Encierro

La panique...

La panique...

Plazza del Castillo

Plazza del Castillo

L'Hôtel de Ville

L'Hôtel de Ville

Saint Cernin

Saint Cernin

Saint Cernin, les voûtes

Saint Cernin, les voûtes

Les fortifications semblent protéger la vieille ville de l'envahisseur moderne

Les fortifications semblent protéger la vieille ville de l'envahisseur moderne

La Plazuela de San José et sa fontaine..

La Plazuela de San José et sa fontaine..

La Cathédrale

La Cathédrale

Boiseries du choeur

Boiseries du choeur

Gisants en albâtre de Charles III le Noble et de son épouse Eléonore (1416)

Gisants en albâtre de Charles III le Noble et de son épouse Eléonore (1416)

Saint Thomas tenant l'équerre de la rectitude

Saint Thomas tenant l'équerre de la rectitude

Une pièce en bois polychrome, du Musée de la Cathédrale

Une pièce en bois polychrome, du Musée de la Cathédrale

Détail du sol d'une pièce du Musée

Détail du sol d'une pièce du Musée

Sans commentaires

Sans commentaires

Escalier à vis

Escalier à vis

Aux arènes, Hemingway sous protection !

Aux arènes, Hemingway sous protection !

Vers 17h00

Vers 17h00

21 juin 2025, Pampelune - Estella. Très, Très Chaud.

On avait prévu de partir vers 5h30/6h00 pour éviter la chaleur. Seul problème, il faisait encore nuit... alors on est partis au lever du jour, à 7h30, après une petite collation prise dans la chambre.

Traversée de Pampelune sans problèmes, d'abord jusqu'à l'Hôtel de Ville, en empruntant des pistes cyclables toutes neuves, puis Calle Mayor, Jardines de la Taconera.

Pour la suite, il suffisait de suivre les indications peintes au sol ou la signalétique du Chemin.

La sortie de ville nous fait passer devant le Campus de l'Université de Navarre, un magnifique parc arboré qui fait penser aux Campus américains.

Le marquage nous amène rapidement à Cizur Mayor où nous rattrapons le chemin empierré en direction du Perdon, un pic de 1037m que les marcheurs devront affronter. Pour nous, à vélo, pas question de tenter l'aventure. Le chemin est difficile tant au niveau de sa pente que de son état.

Nous le quitterons donc à l'intersection avec la petite NA 6004 et suivrons cette dernière. Elle descend vers, et passe sous l'autoroute, permettant de rattraper une route parallèle, ancienne nationale maintenant désaffectée, menant à Astrain puis au-delà, à Puente la Reina.

A Astrain, arrêt petit-déjeuner sur la place de l'église face au fronton, et café au petit bistrot Ricardo, assis parmi les habitués qui jouent aux cartes en sirotant tout autre chose que de la limonade.

Remettons en route vers le col de Perdon (Alt. 770m) que nous gravissons lentement, sous un soleil déjà bien réveillé. De l'autre côté du col c'est une superbe descente d'environ 10 kilomètres vers Puente la Reina.

Après l'effort de la montée, Impossible de laisser aller les ânes : un tracteur, suivi d'un véhicule de la Guardia Civil, pétaradait à 20kmh sur la route devant nous. Pas question de doubler car une ligne blanche continue décorait le centre de la chaussée sur des kilomètres... Résultat, on descend au frein..

Passage devant la statue du Pèlerin à l'entrée de Puente la Reina. On emprunte l'étroite Calle Mayor, menant au vieux pont, dans le but de faire tamponner nos carnets à l'Office du Tourisme. Once again, celui-ci est fermé... 

Quelques achats pour le pique-nique et remise en route en traversant l'Arga sur le vieux pont des Pèlerins.

A une centaine de mètres, on passe l'usine Schneider électrique puis au rond point, un bref coup de NA 601 sous l'autoroute, puis plein ouest sur la NA1110 jusqu'à Estella. Le début est pénible à cause de la montée et de la chaleur. Après le village de Maneru, ce sera Cirauqui où nous nous arrêtons sur une mini aire de pique-nique, munie d'une fontaine d'eau potable, à côté de la Bodega Cooperativa San Cristobal.  

On y rencontre un cycliste venant en sens inverse, se rendant près de Saragosse, à 100 km, pour se baigner ?!

Il se présente comme Basque. Quand nous mentionnons "Basque Espagnol ?" il nous reprend vivement en nous informant qu'il n'est que Basque, et rien d'autre. Les Espagnols, il les respecte, mais ça s'arrête là. Sur ce, il enfourche son vélo et disparait vers Puente la Reina. Curieux bonhomme. 

Estella n'était qu'à quatorze kilomètres, donc pas de panique. On fait le plein des gourdes avant de prendre la route quasi parallèle à la A12, en direction de Lorca, Villatuerta, et enfin de notre destination de la journée.

La chaleur rend la route collante et pénible. On arrive  en début d'après midi, en territoire connu, puisque nous sommes descendus dans le même établissement qu'avec Rémi en 2023. 

En fin d'après-midi, la température étant descendue à 36°, nous sortons explorer le centre ville. La place principale (Plaza de los Fueros) était très active, accueillant les participants d'un rallye automobile. Toutes sortes de voitures placardées d'un gros numéro et d'une multitude d'autocollants y arrivaient au compte gouttes, faisant ronfler leurs moteurs avant le dernier coup de clé. Un podium était dressé pour la distribution des prix, les uns et les autres repartant, selon leur classement, et après force acclamations et photos, avec coupes, trophées divers ou paniers garnis. Un disc-jockey animait l'évènement avec ses tables de mixage et hauts-parleurs montés sur un vélo tricycle...

On assiste à cette grosse pagaille bruyante devant une bonne Sangria. Un non moins excellent repas clôt cette soirée. 

Demain c'est direction Logroño.

 

Les Pèlerins à pied ne sont pas arrivés...et nous non plus !

Les Pèlerins à pied ne sont pas arrivés...et nous non plus !

Jeux de lumière et de couleurs.

Jeux de lumière et de couleurs.

Une cycliste à Puente la Reina

Une cycliste à Puente la Reina

La stelle aux pieds du Pèlerin

La stelle aux pieds du Pèlerin

Le pont des Pèlerins à Puente la Reina.

Le pont des Pèlerins à Puente la Reina.

Au bout de la route : Cirauqui

Au bout de la route : Cirauqui

Cirauqui. Les villages sont toujours perchés !

Cirauqui. Les villages sont toujours perchés !

La fontaine des Pèlerins.

La fontaine des Pèlerins.

Plaza de los Fueros à Estella

Plaza de los Fueros à Estella

Les Espagnols ont certainement raison !

Les Espagnols ont certainement raison !

Il faisait très très chaud. Le thermomètre n'a pas supporté...

Il faisait très très chaud. Le thermomètre n'a pas supporté...

La Sangria à l'arrivée !

La Sangria à l'arrivée !

22 juin 2025. Estella - Logroño. (La visite d'Estella se fera sur le chemin de retour).

A 7h00, le ciel est gris, il fait 19° et la pluie est prévue.

On met en route sur la NA 1110, (La antigua Carretera Pamplona- Medinaceli), en direction de Ayegui, Iratche, Los Arcos, Sansol, Torres del Rio, puis Viana, dernière ville traversée avant la descente sur Logroño.

Malgré les pronostics de la météo, il fait rapidement chaud, le soleil étant réapparu dans toute sa splendeur..

La sortie d'Estella est une longue montée jusqu'au Monastère d'Iratche, puis ce sera une succession de bosses plus ou moins rudes suivies de belles descentes.

Un parfum enivrant nous accompagne depuis le début de notre périple, plus fort à certains endroits qu'à d'autres. Ce n'est qu'en nous arrêtant quelques instants pour admirer les ruines du château de San Esteban de Deyo o de Monjardin, dont la forme rappelle Montségur, coiffant un piton en forme de 'Mont Fuji', au-dessus du village de Villamayor de Monjardin, que nous trouvons enfin l'origine de ce parfum !

Ce sont les gros bouquets de genêts en fleur, bordant la route, qui embaument les bas-côtés ! Étonnant ! La chaleur y est certainement pour quelque chose.

On arrive assez rapidement à Los Arcos, où l'on s'installe sur la petite place de l'église, pour un deuxième petit déjeuner rêvassant sur le bonheur de pouvoir faire de tels voyages.

Las tables, protégées par d'énormes parasols, sont occupées par des Pèlerins venant de partout. Beaucoup d'Asiatiques cette fois. Pour les marcheurs, c'est l'occasion de se déchausser et de reposer les pieds meurtris , le temps d'un échange, d'une tasse de thé ou d'un coca, avant de repartir plein ouest, sous le soleil, seul ou en petits groupes, affronter les presque 600 km restant à parcourir jusqu'à Santiago.

On passe Sansol et Torres del Rio, en contrebas, avant une nouvelle succession de montagnes russes qui nous amènent à Viana. La "Mobylette" est encore là, adossée à une maison dans la petite allée ombragée à l'entrée de la ville. La chaleur est une fois encore accablante, frisant les 40° (sous abri). Le temps est lourd et le ciel menaçant.

Pour éviter une 'directe' sur Logroño, sur une route très fréquentée et bruyante, on emprunte une succession de chemins agricoles, qui serpentent à travers la campagne, descendant en pente douce jusqu'à l'Ebre, que l'on suivra jusqu'au Pont de Pierre, passage obligé de tous les Pèlerins, situé à l'entrée de notre ville-destination.

L'hôtel est trouvé sans difficultés. Les bicis sont rangés dans le local vélos. A peine sommes-nous installés que le ciel s'ouvre déversant un déluge de très grosses gouttes qui tambourinent sur les toits d'en face.  Quelques minutes après, tout est terminé, et au moment de ressortir pour visiter la ville, les chaussées et les trottoirs sont secs !

Une balade en ville, et une visite de la cathédrale, complètent cette belle journée.

 

Le château de San Esteban de Deyo surveillait la région.

Le château de San Esteban de Deyo surveillait la région.

Vignobles de Villamayor de Monjardin.

Vignobles de Villamayor de Monjardin.

Une contribution à la "culture des masses".

Une contribution à la "culture des masses".

Dantxarinea - Burgos et retour, à vélo. Eté 2025.
La moisson démarre.

La moisson démarre.

Terre de vignobles

Terre de vignobles

Dantxarinea - Burgos et retour, à vélo. Eté 2025.
La place de l'église à Los Arcos

La place de l'église à Los Arcos

Intérieur de l'église Santa Maria de Los Arcos

Intérieur de l'église Santa Maria de Los Arcos

En route pour Sansol...

En route pour Sansol...

et Torres del Rio, en contre-bas.

et Torres del Rio, en contre-bas.

Grottes du Mont Cantabria, surplombant l'Ebre.

Grottes du Mont Cantabria, surplombant l'Ebre.

Santa Maria de la Redonda, la cocathédrale de Logroño.

Santa Maria de la Redonda, la cocathédrale de Logroño.

Cocathédrale de Logroño

Cocathédrale de Logroño

Détail de la voute de la Chapelle des Anges, cocathédrale de Logroño

Détail de la voute de la Chapelle des Anges, cocathédrale de Logroño

Saint Roch et son chien

Saint Roch et son chien

Arbre de Jesse, cocathédrale de Logroño

Arbre de Jesse, cocathédrale de Logroño

Cocathédrale de Logroño : détail d'un curieux tableau que nous n'avons su déchiffrer...

Cocathédrale de Logroño : détail d'un curieux tableau que nous n'avons su déchiffrer...

Souvenir de la résistance du peuple de Logroño contre l'envahisseur français, en 1521

Souvenir de la résistance du peuple de Logroño contre l'envahisseur français, en 1521

Pour finir sur une note d'humour : )

Pour finir sur une note d'humour : )

23 juin 2025. Logroño - Santo Domingo de la Calzada. 

On quitte Logroño à 8h45. La température du matin est fraîche.. Ça change !

Pas de soucis pour rattraper le Parc San Miguel où les petites flèches jaunes du Chemin nous "prennent en charge". Puis ce sera le superbe Parc de la Grajera et son grand plan d'eau contourné parmi les sapins par le côté nord. Continuation sur le Chemin empierré, le long de la LO20 en direction de Navarette. Beaucoup de changements depuis notre dernier passage en 2023, avec Rémi. L'impossible montée parmi les vignes, après le plan d'eau, est maintenant en béton. Il n'y a plus les profondes ornières impraticables. Malgré tout, la pente est très raide, obligeant à pousser les ânes, mais c'est plus facile.

Côté descente vers Navarette, ça a aussi pas mal changé. (L'énorme flaque d'eau est toujours là, pas loin de l'usine de palettes). La chaussée est maintenant praticable jusqu'aux abords de Navarette, perchée sur son petit mont. Rencontre d'un groupe de moines asiatiques en robes de bure blanche. Passage en ville après une belle grimpette et continuation sur la N120, puis, au rond point, LR 342 en direction de Sotés et de Ventosa, avant de continuer sur la N120a vers l'ouest. ...On aurait pu éviter le détour vers Sotés (et la côte), si on avait vu le petit chemin des Pèlerins (Camino de San Blas - non fléché), qui longeait l'autoroute à partir du rond point au début de la 342. 

Au retour, on ne le loupera pas, en sens inverse.

Après une succession de montées et de descentes sur la N120a, ne posant pas trop de problèmes, on s'arrête à Najera, petite ville aux dizaines d'usines de meubles, pour les courses du pique-nique de midi.

La température est insupportable. Ne trouvant pas d'ombre pour déjeuner, nous sommes réduits, en désespoir de cause, à nous arrêter dans une ancienne station service désaffectée, mais qui avait conservé un semblant de toiture au-dessus des ilots de pompes, depuis longtemps disparues. On mange une salade debout et on file.

Santo Domingo de la Calzada n'était qu'à 10 kilomètres mais on ne voulait pas prendre le risque de ne rien trouver d'autre.. On ne gagne pas à tous les coups !

Arrivée en milieu d'après-midi. B and B très basique, sans clim. La chaleur était torride.

Après une douche 'heavy duty', départ pour un tour de ville et pour une visite des principaux monuments  : Cathédrale, Musée, Tour horloge... La ville est en fête : c'est la San Juanada. Ce soir il y aura de la musique sur la place. Pour le moment tout est calme, les volets sont tirés et les rues sont désertes. 

Dîner au restaurant 'Hidalgo' et retour sur la place où l'on s'installe pour profiter de la fraicheur relative, en regardant passer les familles endimanchées à l'occasion de la Saint Jean. Le petit orchestre anime l'autre extrémité de la place; musique espagnole des années '70. Les gens dansent. 

Il y a quelques années, Rémi et moi avions assisté à un concert de R'n'R en Hongrie, où un guitariste/chanteur unijambiste chauffait la foule... cette fois, c'est un batteur, amputé de l'avant bras gauche, qui se démène comme un diable pour rythmer la musique. Extraordinaire bonhomme !

La conversation s'engage avec des Pèlerins anglais et américains à la table d'à côté. Belle soirée, mais demain il faut remettre en route, et Burgos est à plus de 70 km...  

 

 

 

Une nouvelle autoroute aux abords de Navarette...qui ne va pas bien loin !

Une nouvelle autoroute aux abords de Navarette...qui ne va pas bien loin !

Quelques centaines de mètres plus loin ce n'est plus qu'une route ordinaire...

Quelques centaines de mètres plus loin ce n'est plus qu'une route ordinaire...

Navarette sur sa bosse.

Navarette sur sa bosse.

Famille de cigognes en congés payés.

Famille de cigognes en congés payés.

Chaque recoin est cultivé.

Chaque recoin est cultivé.

Trois coups de découpe au laser et le Pèlerin apparait.

Trois coups de découpe au laser et le Pèlerin apparait.

Arrêt boisson. Il fait très chaud !

Arrêt boisson. Il fait très chaud !

Mange-debout en station-service.... La cliente n'était pas ravie ...

Mange-debout en station-service.... La cliente n'était pas ravie ...

Objectif atteint !

Objectif atteint !

Les voûtes de la cathédrale

Les voûtes de la cathédrale

Santo Domingo plus vrai que nature !

Santo Domingo plus vrai que nature !

Un vitrail en albâtre !

Un vitrail en albâtre !

Détail du retable

Détail du retable

Détail du sanctuaire de Santo Domingo (photo-montage)

Détail du sanctuaire de Santo Domingo (photo-montage)

Santiago en pleine action...

Santiago en pleine action...

L'annonciation. (Détail). Environ 1515-1529.

L'annonciation. (Détail). Environ 1515-1529.

L'Annonciation. (Détail). Environ 1515-1529.

L'Annonciation. (Détail). Environ 1515-1529.

L'Adoration des Rois. (Détail). Environ 1490.

L'Adoration des Rois. (Détail). Environ 1490.

Deux cloches de la Tour Horloge.

Deux cloches de la Tour Horloge.

Des toits de Santo Domingo de la Calzada.

Des toits de Santo Domingo de la Calzada.

Pas étonnant que l'on avait chaud !!!!!

Pas étonnant que l'on avait chaud !!!!!

24 juin 2025. Santo Domingo de la Calzada - Burgos. Chaude et dure journée de relief sur le Chemin...

Nous quittons Santo Domingo sur la N120a, direction Burgos.

A peine sortis de la ville nous sommes obligés de bifurquer à gauche sur la LR 323 et de faire un grand détour via les villages de Corporales, de Morales et Grañon, à cause de gros travaux en cours sur notre route.

Succession de villages qui ne respiraient pas la joie de vivre. Une cour de ferme de l'un d'entre eux était même la Plaza Mayor du bourg !

Un peu perdus à Grañon, un employé du chantier nous évite une grosse 'galère' et nous remet sur la bonne route. Les travaux routiers sont monstrueux. C'est une mise à 2 x 2 voies sur plusieurs kilomètres. Beaucoup de grosses machines, de passages de camions et de poussière. La circulation sur la N120 est pénible. La BAU est étroite et malgré la courtoisie des conducteurs, qui nous doublent large, nous avons hâte de trouver une alternative à cette route très passante.

A Redecilla del Camino nous quittons la tourmente et nous arrêtons à l'Albergue Municipal San Lazaro, située face à l'église de Nuestra Señora de la Calle. C'est l'occasion de prendre un bon petit déjeuner, car le yaourt et les fruits secs du départ étaient déjà loin.

L'église renferme des fonts baptismaux très intéressants, en forme de large bol évasé, décoré tout autour de tours sculptées, telles les fortifications d'une ville. Certains avancent qu'il s'agit là, d'une représentation symbolique de la Jérusalem céleste. 

A la sortie de Redecilla nous optons pour une continuation du parcours sur le Chemin, pour éviter la nationale. Bien que le Chemin suive le tracé de cette dernière, et que le revêtement soit assez inégal, nous nous sentons plus en sécurité. Très peu de pèlerins ce matin, nous ne gênons personne.

Première ville d'importance : Belorado, que nous visitons et où nous nous arrêtons pour le traditionnel coup de tampon dans nos carnets.

Continuant sur le Chemin nous passons le village de Tosantos. Au nord de celui-ci, à flanc de colline se trouve l'Ermitage de la Virgen de la Peña dont l'intérieur, de 17m x 7m est taillé dans le roc.  

Villafranca Montes de Oca est atteinte à l'heure du déjeuner. Un couple de Français, assis devant l'épicerie du village nous propose pain et fromage. Pique-nique à l'ombre de l'imposante église sur la place et remise en route sur le Chemin qui prend soudain de la pente, nous obligeant à pousser les vélos. Le chemin devient très vite impraticable et compliqué. La pendule tourne et nous n'avançons guère. La chaleur n'arrangeait rien.

Après ce qui nous a paru une éternité, nous atteignons, tant bien que mal, le Monument des Fusillés de la Pédraja, un très triste souvenir de la Guerre civile espagnole. Plus de 300 malheureux furent assassinés dans les bois avoisinants par les troupes fascistes de Franco et jetés à l'oubli dans des fosses communes qui seront découvertes en 2011. 

Nous reprenons le Chemin. Descente très pentue dans la caillasse. Petit pont enjambant un ru minuscule puis remontée en face, dans les pires conditions. On pousse chaque vélo à deux pour atteindre le haut de la côte. Puis ça repart sur un chemin sableux. 

J'avais noté que la nationale passait très près de notre route et décision est prise, à la première occasion, de la rejoindre et de continuer dans la BAU jusqu'à destination, quelles que soient les conditions de circulation.

A peu de distance, un chemin descendait vers l'Ermitage de Valdefuentes, situé en bordure de la N120.

C'est presque avec joie que nous avons repris la nationale, plein ouest vers notre destination du jour : Burgos. Même si la circulation était encore dense, j'étais soulagé de rouler sur de l'asphalte, car j'avais remarque que mon pneu arrière avait beaucoup souffert dans la caillasse, au point que l'on commençait à voir, à certains endroits, la bande verte 'anti-crevaison', tant l'enveloppe en avait pris un coup..

Mon assistance "G-Boost" avait montré ses limites. Soumis à un effort intense dans des chemins difficiles au point de vue état et relief, ayant à trainer le vélo, les sacoches et le cycliste, le galet d'entrainement de la roue arrière avait sérieusement usé la bande de roulement du pneu. Un peu de patinage dans certaines configurations de terrain n'avait rien arrangé non plus.

Dans des conditions de pédalage VTC classiques, (vélo peu chargé et relief 'raisonnable'), le système avait fonctionné à merveille, sans entrainer de dommage excessif au pneu. Ici c'était bien différent !

L'approche de Burgos ne présente pas de problèmes particuliers. Dès Ibeas de Juarros une belle piste cyclable borde la nationale pratiquement jusqu'à l'entrée de Burgos. De gros travaux routiers nous obligent à quelques improvisations. Les abords de Burgos sont glauques : usines, complexes divers et variés, etc.

L'approche vers notre hébergement, Calle Madrid, se fait via le très beau parc qui longe le Rio Arlanzon. La piste cyclable nous mène jusqu'au Centre des Congrès/Musée de l'évolution humaine. Vers 17h00, les vélos sont à l'abri et les cyclistes, fourbus, dans la douche !.

Certainement une des plus rudes et inoubliables journées de pédalage jamais entreprises. Nous sommes tous deux rincés, mais quelle expérience ! Dehors, l'orage gronde. Ce soir, ce sera dîner à l'hôtel.

On est posés pour deux nuits car demain c'est visite de la ville... mais avant, il faudra trouver un vélociste qui puisse me monter un pneu arrière si nous voulons repartir...

 

 

Calle Humilladero à Grañon

Calle Humilladero à Grañon

La campagne

La campagne

Albergue Municipal San Lazaro et église

Albergue Municipal San Lazaro et église

La porte de l'église

La porte de l'église

Une cycliste pas à l'aise sur la BAU (étroite)

Une cycliste pas à l'aise sur la BAU (étroite)

La photo tradirionnelle à Belorado

La photo tradirionnelle à Belorado

Plaza Real à Tosantos

Plaza Real à Tosantos

Ermita de la Virgen de la Peña

Ermita de la Virgen de la Peña

En bleu, notre parcours sur le Chemin dans les Montes de Oca...

En bleu, notre parcours sur le Chemin dans les Montes de Oca...

Le Monument des fusillés

Le Monument des fusillés

Le bas de la côte d'enfer

Le bas de la côte d'enfer

Ouf ! remontés de l'autre côté

Ouf ! remontés de l'autre côté

Le Chemin

Le Chemin

Burgos, enfin !

Burgos, enfin !

Pour nous, une petite victoire est une victoire quand-même !

Pour nous, une petite victoire est une victoire quand-même !

25 juin 2025. Burgos all day.

La météo est magnifique. Première tâche à effectuer : emmener le vélo chez le vélociste le plus proche (et accommodant), pour le changement de mon pneu ARR. très fragilisé par les efforts demandés, l'état des chemins et la "résultante patinage" du galet d'entrainement de mon assistance G-Boost.

Le travail demandé peut être fait dans la journée, nous ôtant le poids de l'incertitude et nous permettant d'envisager une journée sereine et bien remplie de visites.

Premier arrêt : la cathédrale Santa Maria où nous passerons toute la matinée à déambuler la tête en l'air, admirant l'extraordinaire travail des bâtisseurs et des artisans qui, nombreux, n'ont vu ni le début, ni la fin de l’œuvre accomplie. Les photos, en fin de cet article parleront mieux que de longues explications, les mots étant incapables de décrire tant de beauté.

Un mauvais déjeuner pris sur la place. Nourriture et service infects. La cerise sur le gâteau ayant été de devoir payer en espèces, (obtenues via la machine de l'établissement - avec commission de retrait en supplément), par suite à une "panne" de terminal de paiement... La Parrilla : piège à touristes à éviter !! Une arnaque complète.

 

Montée au Château par les petites ruelles pour admirer le panorama depuis le belvédère. Une table d'orientation en bronze reprend les différents monuments visibles depuis la terrasse ainsi qu'un très beau poème du poète Bonifacio Zamora tiré de Temas y Paisajes.

L'après-midi s'avançant, il est temps de redescendre pour passer récupérer le vélo. Le pneu neuf à gros crampons devrait nous permettre de rentrer sans problèmes. 

Belle journée de visites qui se termine sous un soleil encore bien présent.

Demain, l'étape sera la plus longue du périple, mais les paysages que nous traverserons promettent d'adoucir l'effort.

 

Peinture murale monumentale aux abords de la Bibliothèque

Peinture murale monumentale aux abords de la Bibliothèque

Dès l'entrée de la Cathédrale, on est abasourdi par la dentelle de pierre..

Dès l'entrée de la Cathédrale, on est abasourdi par la dentelle de pierre..

On déambule la tête en l'air...

On déambule la tête en l'air...

Casilda de Tolède, peinte par Juan Andrès Ricci. XVIIè siècle

Casilda de Tolède, peinte par Juan Andrès Ricci. XVIIè siècle

L'extra-ordinaire arbre de Jessé.       Jessé, père du Roi David, y illustre sa descendance jusqu'au Christ.

L'extra-ordinaire arbre de Jessé. Jessé, père du Roi David, y illustre sa descendance jusqu'au Christ.

Partie supérieure de l'arbre de Jessé : Marie avec le Christ, enfant.

Partie supérieure de l'arbre de Jessé : Marie avec le Christ, enfant.

Arbre de Jessé. Le Christ crucifié et les deux voleurs

Arbre de Jessé. Le Christ crucifié et les deux voleurs

Détail de la partie basse de l'arbre de Jessé

Détail de la partie basse de l'arbre de Jessé

Une des nombreuses scènes de Crucifiction présentes dans la Cathédrale

Une des nombreuses scènes de Crucifiction présentes dans la Cathédrale

L'autel supportant la scène, travail exceptionnel des artisans de l'époque

L'autel supportant la scène, travail exceptionnel des artisans de l'époque

Bas relief de la montée au calvaire; ici on y conduit les deux voleurs

Bas relief de la montée au calvaire; ici on y conduit les deux voleurs

Le dôme d'une chapelle

Le dôme d'une chapelle

Le réalisme des deux personnages est stupéfiant !

Le réalisme des deux personnages est stupéfiant !

Bas relief du cloître

Bas relief du cloître

Bas relief du cloître

Bas relief du cloître

Bas relief polychrome, situé dans le cloître

Bas relief polychrome, situé dans le cloître

Détail d'un chapiteau

Détail d'un chapiteau

Décor polychrome

Décor polychrome

Bête fantastique ornant une ogive

Bête fantastique ornant une ogive

Saint Jérôme dans son étude, Joos van Cleve, début XVIè, musée de la Cathédrale

Saint Jérôme dans son étude, Joos van Cleve, début XVIè, musée de la Cathédrale

Détail de l'arrière plan du tableau précédent.

Détail de l'arrière plan du tableau précédent.

Retable de Santiago Matamore

Retable de Santiago Matamore

Burgos, vue du Belvédère

Burgos, vue du Belvédère

Maison de Mercure sur la Grand Place de Burgos

Maison de Mercure sur la Grand Place de Burgos

26 juin 2025. Burgos - Santo Domingo de la Calzada, via Ezcaray.

Au petit déjeuner de bonne heure. L'étape d'aujourd'hui : retour jusqu'à Santo Domingo, via Ezcaray, fait 90 km, sur un parcours différent de celui de l'aller. A la préparation du voyage, j'avais bien remarqué que les routes empruntées comprenaient pas mal de virages très serrés, autrement dit de lacets potentiels, que l'on ne trouve généralement pas sur le plat... Ceci sera vite confirmé.

Ce matin la météo nous joue un mauvais tour. Ciel gris, température en chute libre et vent de face, nous obligeant à sortir polaires et vestes (qui se morfondaient au fond des sacoches depuis le départ).

Sortie de Burgos sur la N120, puis à Ibeas de Juarros on bifurque sur la BU 820, une route bien plus calme que la nationale, direction plein est.

A ce moment le ciel se dégage, le soleil réapparait mais le vent de face ne faiblit pas. La route monte tout doucement vers le barrage de Uzquiza. Les abords du barrage offrent des vues extraordinaires sur le lac et les paysages environnants. Au bout du lac c'est continuation sur la BU 813 vers Alarcia et Valmala. La route est belle. Nous croisons pas mal de cyclistes (de route). A chaque rencontre nous avons droit à un signe d'encouragement. Ce n'est pas partout pareil...

Dans le courant de la matinée deux "cols" sont franchis, celui de Matorro à 1160m d'altitude, suivi d'un deuxième : celui de Valmala à 1194m. Une belle et longue descente suit chacun d'entre eux.

A Pradoluengo, arrêt sous le kiosque à musique sur la Plaza de Clemente Zaldo. L'ombre est bienvenue car le soleil a repris force et vigueur. Tout est bouclé tant il fait chaud.. 

En sortie de ville, continuation sur la BU 811. Arrêt à l'ermitage de San Bartolomé de Ordunte. Les paysages sont splendides. Passage à Santa Olalla del Valle, puis au bout d'une très longue ligne droite faisant face à d'imposantes montagnes : Fresneda de la Sierra. Vu le relief qui nous faisait face, on pouvait s'attendre au pire. Et le "pire" est arrivé en sortie du village... Un panneau indique la montée vers le col de Pradilla, situé à 5km de là. Chaque kilomètre pourvu de son propre dénivelé, variant de 5 à 6%, (avec panneaux tous les kilomètres pour mieux casser les jambes des cyclotouristes..).

La cycliste sur Kalkhoff creuse très rapidement l'écart. Mon G-Boost, enclenché dès le début de la côte, (sur mode éco), tient bon et me permet de grimper, accompagné d'un gros effort des mollets, malgré tout, à une vitesse constante de +/- 8 km/h.

Le col de Pradilla, à 1245m d'altitude, nous offre un point de vue magnifique sur la descente qui nous attendait, jusqu'à Ezcaray... une bonne dizaine de kilomètres en roue libre, durant lesquels le seul effort à fournir était de tenir les freins et de ne pas se laisser emporter dans les lacets...

A la "gare" d'Ezcaray, arrêt obligatoire pour une boisson bien méritée et pour revivre l'extraordinaire  descente que l'on venait d'effectuer. 10 km de pur bonheur. La fin de parcours vers Santo Domingo sera la cerise sur le gâteau : 15 km de faux-plat descendant, sur l'ancienne ligne de chemin de fer transformée en voie verte.

Arrivée à l'étape sans problème. Installation à la Chambre d'hôte et dîner en ville pour fêter, malgré les "cols" et les 90km, ce qui fut certainement la plus belle étape du périple. 

Le premier "col"

Le premier "col"

Le suivant

Le suivant

La retenue du barrage : paysages magnifiques

La retenue du barrage : paysages magnifiques

Un village en contrebas

Un village en contrebas

Pradoluenguo en pleine activité

Pradoluenguo en pleine activité

Malgré le soleil, la campagne était verte

Malgré le soleil, la campagne était verte

Notre chemin allait-il suivre la route en face ?

Notre chemin allait-il suivre la route en face ?

La route d'Olalla à Fresneda

La route d'Olalla à Fresneda

Entrée dans Fresneda. Tout était bouclé là aussi !

Entrée dans Fresneda. Tout était bouclé là aussi !

Montée vers le col de Pradilla : un circuit de Formule 1

Montée vers le col de Pradilla : un circuit de Formule 1

Pour encourager le cycliste !

Pour encourager le cycliste !

Ca y est, au col...enfin !

Ca y est, au col...enfin !

Retour dans la Rioja

Retour dans la Rioja

Plus de 10 kms de descente vers Ezcaray !

Plus de 10 kms de descente vers Ezcaray !

Le train à l'origine de la voie verte

Le train à l'origine de la voie verte

Départ de la "gare" d'Ezcaray, vers Santo Domingo, plein Nord

Départ de la "gare" d'Ezcaray, vers Santo Domingo, plein Nord

C'est parti pour 15 km de faux-plat descendant !

C'est parti pour 15 km de faux-plat descendant !

Les côtes n'étaient plus pour nous

Les côtes n'étaient plus pour nous

27 juin 2025. Santo Domingo de la Calzada - Viana.

Très bien dormis au Molino de Floren. Petit déjeuner un peu gâché par une "loud-mouth" Américaine qui savait tout... Mise en route vers l'est, soleil devant et déjà bien haut dans le ciel. Même route qu'à l'aller jusqu'à Najera, puis Logroño. La N120, longeant l'autoroute, est quasi désertée, les automobilistes préférant faire rugir les moteurs sur la A12.

Contrairement à l'aller, nous découvrons, au rond point menant à Ventosa et Sotés, un chemin empierré, en contrebas de l'autoroute, (le Camino de San Blas), emprunté par les Pèlerins, nous conduisant à Navarette en évitant un long détour et du relief inutile... Au rond point suivant, (celui menant à Sotés), il continue vers Navarette sur une portion de N120.

Là, nous avons rencontré un couple de Japonais à vélo, complètement perdus, qui se rendaient à Najera. Forts de notre récente découverte, nous les avons remis sur la bonne voie, après avoir échangé un bon moment en Anglais et en Français, et conseillés de pousser jusqu'à Santo Domingo, Najera ne présentant pas d'intérêt particulier. Bel échange avec ces pèlerins, établis à Lille !

La suite du parcours vers Logroño ne présente pas de problème particulier, hormis la bosse du Toro de Osborne, de Navarette.

Pique-nique au calme du parc de la Grajera avant les derniers kilomètres sur le Camino : Parque de San Miguel, C. Duques de Najera, C. Marqués de Murietta, C. Portales.

A l'entrée en ville, nous profitons de la proximité de l'Office du Tourisme pour tenter d'élucider l'énigme du tableau vu dans la cathédrale lors de notre passage "aller".

Selon les personnes de l'office, le 'pincement de nez' des personnages entourant le cercueil de la défunte pourrait être attribué à l'épidémie de peste qui a sévi de mai à juillet 1599, causant la mort de plus de 4000 habitants.

Place de la cathédrale nous reprenons les petites rues du  Camino en direction du Pont de Pierres, puis longeons l'Ebre sur la belle piste cyclable puis sur la N 134, pour retrouver le petit chemin rural pris à l'aller, nous menant à Viana.

Dans la vieille ville c'est le "MUGACU" (Festival de musique, gastronomie et de culture). La Calle Navarro Villoslada, à peine quatre mètres de large, est pleine de vie. Les places sont chères aux terrasses, la fanfare défile, les familles déambulent..

Nous trouvons une table à quelques pas de notre hébergement et profitons de la fête. Une balade digestive dans les rues et les jardins de la ville nous offre une vue imprenable sur les lumières de Logroño au sud, et sur le vaste parc éolien implanté sur les collines du nord ouest.

En soirée un concert de musique clôturera l'évènement dans les ruines de l’Église de San Pedro.

 

Cinq traits d'oxycoupage et voici un Pèlerin ! Etonnant !

Cinq traits d'oxycoupage et voici un Pèlerin ! Etonnant !

La campagne entre Santo Domingo et Najera, en contrebas, l'A 12.

La campagne entre Santo Domingo et Najera, en contrebas, l'A 12.

Terre rouge et pins..

Terre rouge et pins..

La minoterie de Najera : la facade est entièrement recouverte de panneaux solaires..

La minoterie de Najera : la facade est entièrement recouverte de panneaux solaires..

Une cycliste avec le couple de Japonais.

Une cycliste avec le couple de Japonais.

Au revoir Navarette !

Au revoir Navarette !

Pique-nique au parc de Grajera, à Logroño

Pique-nique au parc de Grajera, à Logroño

Le Mugacu bat son plein à Viana

Le Mugacu bat son plein à Viana

Au loin, les lumières de Logroño..

Au loin, les lumières de Logroño..

..et sur les collines, une partie du parc éolien !

..et sur les collines, une partie du parc éolien !

28 juin 2025. Viana - Estella. Grosse chaleur..

Pas trop de kilomètres à faire aujourd'hui, (mais on n'imaginait pas qu'ils compteraient au moins double...). Nous partons de notre hébergement au Palacio de Pujadas après un petit déjeuner magique. L'établissement est fortement à recommander aux voyageurs de passage. Belle alternative à Logroño. Qualité/prix imbattable et pour nous, certainement la meilleure étape du voyage !

Arrêt à la Plaza Los Fueros pour le plein des gourdes à la fontaine, avant d'affronter une nouvelle journée de grosse chaleur. On rattrape la NA1110 plein est en direction de Los Arcos et Estella.

A la sortie de Viana, ça se gâte vite. Côtes non stop... On avait déjà oublié le plaisir que l'on avait eu à les descendre sur des kilomètres, à l'aller...

A Torres del Rio/Sansol, rencontre d'un Brésilien à vélo. Il était arrivé par avion, avec son vélo, au Luxembourg, avait visite Belgique et Pays-Bas et un bout de France, puis avait pris le train jusqu'à Saint Jean Pied de Port. En route maintenant pour Santiago... avant de visiter Fatima au Portugal et de retourner chez lui... Le tout en 40 jours !!! Incroyable bonhomme !

Arrêt à Los Arcos, sur la place pour un sandwich d'omelette et une boisson avant une remise en route laborieuse, tant il faisait chaud. Aujourd'hui, le thermomètre affiche entre 37 et 39° selon les endroits.

Après un peu de relief et une section relativement plate, longue descente vers Estella, le long des vignobles du Monastère d'Iratche, que l'on visitera demain, et arrivée au centre vers 14h00, à l'heure où les Espagnols se mettent à table. Déjeuner mérité pris sur la place... (encore une Plaza de los Fueros), et direction hôtel Yerri pour profiter d'un peu d'ombre et de fraîcheur.

En soirée, la chaleur s'étant quelque peu dissipée, on redescend en ville pour une super paella. La promenade digestive nous ramène tranquillement à nos appartements, par des ruelles et des petites places où tout était déjà bouclé. 

Une étape de peu de kilomètres, mais quelle journée ! 

Un parcours très valonné, toujours écrasé de soleil !

Un parcours très valonné, toujours écrasé de soleil !

Aux abords de Torres del Rio.

Aux abords de Torres del Rio.

A Estella... Géraniums "Roi du Balcon", sans aucune discussion !

A Estella... Géraniums "Roi du Balcon", sans aucune discussion !

Retour vesr notre hébergement, pas grand monde dans la rue.

Retour vesr notre hébergement, pas grand monde dans la rue.

29 juin 2025. Estella all day.

Avant que la chaleur ne devienne trop pénible on reprend les vélos pour une visite du Monastère d'Iratxe.

Quelques kilomètres en montée sur la route que nous avions descendu hier. Premier arrêt, la fontaine à vin qui est une particularité à ne pas manquer. Cent litres de vin sont mis à disposition des pèlerins de passage, dans un petit enclos derrière le musée. Un robinet permet de ravitailler les gourdes en eau fraîche, un autre à côte du premier, permet de prendre des forces avant d'attaquer les kilomètres de la journée. Le robinet d'eau coule fort, celui du vin a un débit plus modeste. C'est très bien ainsi car le vin servi n'est pas un grand cru... A voir la grimace de ma cycliste qui le goûta malgré tout, il y a -comme on dit en Anglais- "room for improvement"...

Le musée du vin retrace l'histoire du vignoble et présente aux visiteurs toutes sortes de matériels et d'objets relatifs à la culture de la vigne et à la vinification. Des bouteilles d'années exceptionnelles ou commémoratives sont exposées dans des vitrines. Aux étages inférieurs on se trouve à la base des énormes foudres, contenant des milliers de litres de vin en cours de vieillissement. 

La visite du Monastère est malheureusement écourtée car au moment de notre visite un prêtre y célébrait un office. Dans le déambulatoire du cloître nouveau, de nombreux panneaux donnent une explication détaillée de l'histoire des lieux et des décors qui l'ornent. 

Retour en ville sous une grosse chaleur. On dépose les vélos à l'hôtel pour en repartir cette fois à pieds, vers le quartier San Pedro situé sur l'autre berge de la rivière Ega, à l'est de la ville. C'est le quartier du Chemin : une rue principale suivant la courbe de la rivière. Il n'y a pas grand-chose à voir hormis quelques belles maisons et la petite place San Martin.

La chaleur devenant oppressante, c'est retour à la clim de l'hôtel après déjeuner, en attendant de pouvoir en ressortir à la tombée du jour.

Départ prévu de bonne heure demain matin car l'étape sera longue jusqu'à Pampelune et le soleil sera au rendez-vous.

Devant la fameuse fontaine...

Devant la fameuse fontaine...

A droite : l'eau ; à gauche : le vin..

A droite : l'eau ; à gauche : le vin..

Une pièce du musée du Monastère

Une pièce du musée du Monastère

Une cuvée spéciale pour un cycliste hors normes.. (originaire de Villava, "banlieue" nord de Pampelune).

Une cuvée spéciale pour un cycliste hors normes.. (originaire de Villava, "banlieue" nord de Pampelune).

Salle de dopage des Pèlerins...

Salle de dopage des Pèlerins...

Quelques décors du Monastère. On les dirait tout droit arrivés d'Irlande...

Quelques décors du Monastère. On les dirait tout droit arrivés d'Irlande...

Maisons bordant la rivière Ega

Maisons bordant la rivière Ega

Rue du quartier San Pedro

Rue du quartier San Pedro

30 juin 2025. Estella-Villava. Encore une très chaude journée..

Levés de très bonne heure pour profiter d'un peu de fraîcheur sur un segment que nous savions bien ensoleillé, car peu d'ombre à attendre en route.

Parcours en montagnes russes avec une belle finale sur Puente la Reina où nous nous arrêtons à 8h00 pour prendre un desayuno bien mérité à l'Hostal Rural, dans la Calle Mayor. Remise en route sur la NA1110, sur le faux-plat montant en direction du col de Perdon. La pente s'accentue à partir de Legarda pour se caler à 8% jusqu'au sommet.

C'est dur, même avec le G-Boost car la chaleur est torride. Chaque virage, que l'on croit le dernier, en cache un autre. Longue pause à l'ombre du pont au sommet, a contempler le 'côté' Pampelune. Les moissons sont en cours, les champs sont dorés. 

Descente lente pour tout savourer. Il n'est pas tard et on a tout notre temps...

Contrairement à l'aller, cette fois nous prenons la bonne route pour retrouver le Camino et entrer dans Pampelune via Zizur. Le fléchage semble meilleur dans ce sens et nous amène rapidement à l’Université de Navarre où l'on passe au Bureau d'Accréditation du Voyage pour y recevoir un bien mérité coup de tampon dans nos Carnets de Pèlerins cyclos.

On profite de l'ombre des magnifiques jardins de l'Université pour 'snacker' de fruits frais et secs. Le style et la disposition des différents bâtiments, implantés sur de grandes pelouses arborées, nous donnaient  l'impression d'être sur un campus américain.

Déjeuner en ville et retour vers Villava, étape du jour. Ce soir on a notre compte de soleil, aussi on dîne à l'hôtel du menu Pèlerins. Demain c'est la grimpette vers le col de Belate et Elizondo. Le parcours sera essentiellement sur petites routes, à travers les villages, occasionnant des kilomètres supplémentaires, mais tellement  plus agréables que la nationale.

 

Les vignes à la sortie d'Estella

Les vignes à la sortie d'Estella

Les belles couleurs d'après-moisson

Les belles couleurs d'après-moisson

Mendigorria, au loin

Mendigorria, au loin

Calle Mayor, église de Santiago, Puente la Reina

Calle Mayor, église de Santiago, Puente la Reina

Vers le sommet du Perdon, on ne risquait pas d'emboutir les camions..

Vers le sommet du Perdon, on ne risquait pas d'emboutir les camions..

8% de pente à la descente = 8% de pente pour nous, qui montions de l'autre côté..

8% de pente à la descente = 8% de pente pour nous, qui montions de l'autre côté..

Côté Pampelune les moissons sont en cours..

Côté Pampelune les moissons sont en cours..

On en aura vus, tout le long de la route.

On en aura vus, tout le long de la route.

Une cycliste à l'approche de Zizur, cette fois sur la bonne route !

Une cycliste à l'approche de Zizur, cette fois sur la bonne route !

Un plan décrit les arbres remarquables du Campus de l'Université de Navarre

Un plan décrit les arbres remarquables du Campus de l'Université de Navarre

1er juillet 2025. Villava - Elizondo, via le col de Belate.

Pour éviter la chaleur on avait décidé de partir au plus tard à 7h00 d'où lever à 6h00 et snack rapide en chambre avant de mettre en route par un itinéraire nous évitant la N121 sur une portion très passante et dont les BAU ne nous inspiraient pas confiance (largeur). 

Donc, direction les tunnels et au dernier giratoire à gauche sur la PA30 qui est une sorte de périphérique au nord de la ville. La circulation est dense le matin mais les BAU sont larges. Malgré tout devons garder un œil dans toutes les directions, car la sécurité à 100% n'existe pas.

A la hauteur du magasin Décathlon on quitte le périphérique pour suivre l'avenue de Guipozcoa, un bout de NA1110, puis 300m mètres de PA34,et enfin la NA4100 en direction du nord ouest et de la tranquillité.

Après quelques kilomètres de faux-plat montant, une belle pente nous attendait à Marcalain, jusqu'au col de Ataburu, à 647m d'altitude, soit un dénivelé de 200m en très peu de kilomètres.

Le versant sud du col était baigné du soleil levant, nous occasionnant une belle suée à la montée. Mais une fois la bosse passée nous nous sommes retrouvés dans un épais brouillard, froid et mouillé, nous obligeant à remettre des couches que l'on avait oubliées depuis longtemps au fond des sacoches.

Continuation sur la NA4100, en descente dont on ne pouvait profiter, car visi de 100m au plus. On passe le village de Gaskué, puis Gelbentzu, puis, à la sortie du bois, à 500m de Lizaso, à droite en direction de Gerendiain sur la NA4230. Le soleil réapparaît enfin !

Ce seront ensuite les villages de Zenotz, Iraizotz et enfin Alkotz, où nous nous arrêtons pour prendre un petit déjeuner roboratif, les fruits secs et les yaourts de Villava ayant depuis longtemps déserté nos estomacs.

La Posada de Alkotz nous sert des sandwiches à l'omelette et de délicieux cujadas, sortes de flans au yaourt. Deux cafés bien noirs aideront à diriger tout ceci dans la bonne direction.

Peu après Arraitz-Orkin la NA4230 rejoint la partie "haute" de la N121a, que nous sommes obligés d'emprunter sur un peu moins de 2 km pour rejoindre la NA 1210 vers le col de Belate. Les quelques kilomètres vers le col se passent sur une route très tranquille. A noter que le "versant Pampelune" du col est moins difficile pour les cyclistes que le versant nord, vers Elizondo.

Nous restons au col un bon bout de temps pour profiter des paysages et savourer un air un peu plus frais que ce que l'on avait connu depuis deux semaines.

La remise en route est un régal : plus de 10km de descente dans une pente à 9%, ne permettant malheureusement pas de laisser filer les ânes de métal, car ponctuée de nombreux épingles à cheveux.

Difficile de croire que l'on avait gravi tout cela le premier jour !

La descente durera plus d'une heure car chaque virage dégagé offrait un tel panorama que nous nous sommes arrêtés de nombreuses fois.

Arrivée à Elizondo en milieu d'après-midi. En attendant l'ouverture de l'hostal que nous avions réservé, on s'attable à la terrasse d'un des rares bistrots ouverts pour un rafraichissement, puis un second. On y reviendra ce soir pour le dîner. On aurait peut-être dû chercher ailleurs, car la énième tranche de porc pané a du mal à passer.

Nuit épouvantable à cause des chiens qui ont aboyé non stop et du carillon de l'église qui sonnait tous les quarts d'heure. Dommage que le voyage se termine sur un tel mauvais souvenir ...

 

 

A Burlada, près de la sculpture "Le Vol", curieuse formation nuageuse

A Burlada, près de la sculpture "Le Vol", curieuse formation nuageuse

Alkotz, les géraniums envahissent les balcons

Alkotz, les géraniums envahissent les balcons

Retour à Belate. Le périple touche à sa fin..

Retour à Belate. Le périple touche à sa fin..

Vue du col, vers le nord

Vue du col, vers le nord

Autre vue vers le nord.

Autre vue vers le nord.

11km de descente... le bonheur après les efforts !

11km de descente... le bonheur après les efforts !

Un rappel, peu avant l'échangeur d'Almandoz. Les charettes sont interdites sur l'autoroute, les vélos, tracteurs et piétons également...

Un rappel, peu avant l'échangeur d'Almandoz. Les charettes sont interdites sur l'autoroute, les vélos, tracteurs et piétons également...

Le village de Ziga sur la NA 2540

Le village de Ziga sur la NA 2540

Un peu plus loin, Irurita

Un peu plus loin, Irurita

Irurita, centre

Irurita, centre

Pour ceux qui aiment le pain bien cuit, choisir une autre destination...

Pour ceux qui aiment le pain bien cuit, choisir une autre destination...

L'église de Elizondo...et ses cloches

L'église de Elizondo...et ses cloches

Changement de météo en soirée... demain sera compliqué.

Changement de météo en soirée... demain sera compliqué.

2 juillet 2025. Elizondo - Dancharia

Le ciel d'hier soir ne s'est pas dégagé. Grosse baisse de température, "chutant" à 24°. On n'avait plus l'habitude...

Mise en route vers 10h vers le col d'Otxondo. De l'autre côté, la France. Lente montée sous un ciel gris de stratus bas qui peu à peu nous refroidissaient et nous mouillaient jusqu'aux os. La brume laisse place progressivement à un brouillard de plus en plus épais, au point que l'on ne voyait guère à plus de 40-50m.

Le brumisateur se transforme progressivement en gros crachin puis en pluie froide et drue.

Nous arrivons au col (602m) après un gain d'altitude d'environ 200m, complètement frigorifiés et trempés, avec comme seule envie d'arriver à Dancharia le plus rapidement possible.

La descente se fait à peine plus vite que la montée car la combinaison de route mouillée et de visibilité quasi nulle ne permet pas de laisser aller les vélos.

Après ce qui paraissait une éternité, nous arrivons au parking de notre B&B, où nous avions garé la voiture, heureux de pouvoir nous mettre au sec.

Notre belle aventure 2025 se termine après près de 700km de pur bonheur, même si parfois on maudissait la température totalement inhabituelle à cette époque, selon les locaux.

Le calepin est rempli de notes, l'appareil photo plein de soleil et de ciel bleu.

Finalement, nos carnets de Pèlerins-cyclo portent des tampons de 1000 lieux traversés, de mille visages, de sourires et d'échanges, qui sans nul doute, après 'distillation', réveilleront la même envie qu'à chaque fin de voyage : recommencer dès que possible !!

 

 

Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Espagne 2025

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