strasbourg - prague 2025

Publié le 6 Juin 2025

Le bandeau du périple 2025

Le bandeau du périple 2025

Pour diverses raisons, en 2024, Rémi et moi n'avions pu faire notre périple annuel.

Au retour de Compostelle on avait discuté de notre prochain voyage, et Rémi m'avait demandé si on pouvait envisager Prague, bien que j'avais déjà fait le trajet en 2011.

J'aime beaucoup circuler à vélo en Allemagne car tout est très bien organisé pour les cyclistes, tant au niveau des pistes cyclables que des trains, sans compter l'hébergement aux étapes et tout ce qui a trait à la "gastronomie locale".

Concernant la Tchéquie, un nouveau voyage dans cet ex-Pays de L'Est, m'attirait également. Bien que ces pays se soient libérés du joug soviétique depuis plus de 35 ans, il y règne encore une atmosphère difficile à expliquer, mais qui me donne à chaque visite l'impression d'être transporté dans une machine à remonter le temps.

Revoir ce qui avait été entrevu il y a 14 ans, lors du premier voyage et prendre son temps pour visiter me convenait donc parfaitement.

Chacun ayant des impératifs de calendrier, nous avions fixé le départ au 11 avril, en espérant ne pas avoir trop de problèmes avec la météo de début de printemps. De plus, pour pouvoir profiter au maximum de la traversée de l'Allemagne et de la section tchèque jusqu'à Prague, on avait décidé de partir de Strasbourg.

Le retour à l'ouest était fixé au 28 avril.

Les préparatifs furent donc 'compliquées' car il fallait envisager les deux cas de figure, à savoir un hiver tardif et/ou un printemps précoce. (plus éventuellement une bonne dose de pluie...).

11 avril 2025. Bretagne - Strasbourg. Météo exceptionnelle.

Ne voulant ni l'un ni l'autre avoir à affronter l'épreuve SNCF, (voir tout le bien que je pense de la Compagnie nationale, dans d'autres articles de ce blog), Rémi avait proposé d'emmener les vélos (et les cyclistes), au point de départ, avec son van, équipé de porte vélos.

Pendant notre voyage, des amis, habitant Strasbourg, m'avaient offert de mettre le véhicule en lieu sûr, pour éviter tout désagrément en notre absence. Un grand merci à eux !

Partis de très bonne heure, nous sommes arrivés à destination en fin d'après-midi, et, une fois le van déchargé et garé, sommes partis vers notre hébergement local.

Pas besoin de berceuse ce premier soir.

 

12 avril 2025. Strasbourg - Heidelberg. Météo exceptionnelle.

Le Rhin, de Strasbourg à Heidelberg, ne présente pas d'intérêt particulier. C'est un interminable halage.

On avait donc décidé, pour ne pas perdre 2 journées, de nous rendre à Offenburg à vélo et de prendre le TER local jusqu'à Karlsruhe, puis un second train régional jusqu'à Heidelberg, véritable point de départ du périple.

Notre premier train ne partant qu'en tout début d'après-midi, nous avons profité de la matinée pour 'visiter' Strasbourg et partir tranquillement vers Offenburg via la piste cyclable longeant le canal Zinzig, une vingtaine de kilomètres sympathiques à travers champs et prairies.

Le premier train nous amène sans problèmes à Karlsruhe. Le second, nous donnera quelques sueurs froides.

A deux gares de l'arrivée à Heidelberg on se rend compte que la porte de sortie de notre wagon était bloquée et que tous les passagers se rendaient dans le wagons précédent ou suivant pour descendre.

Avec nos bourricots chargés, impossible de passer dans l'allée centrale. On réussit, alors que le train entrait en gare de Heidelberg, à nous faufiler dans l'étroit couloir le long des WC, faisant lever tout le monde de leurs strapontins. L'alternative aurait été de continuer jusqu'au terminus du train et de revenir sur nos pas. On n'avait pas besoin de cette expérience !

L'hébergement choisi était à 4 km au sud de la ville, bien desservi par une large piste cyclable. On y passe pour débâter les ânes et on file vers le centre de cette ville magnifique construite à cheval sur le Neckar.

Passage obligé sur la rive nord pour profiter d'une vue extraordinaire du château. Les berges herbeuses accueillent de nombreux visiteurs profitant de la météo exceptionnelle pour pique-niquer ou simplement se retrouver autour de l'apéro du samedi soir. Visite de la vieille ville sur la rive opposée. On dîne dans un petit restaurant avant de renfourcher les montures et de rentrer à l'hôtel, non sans nous être arrêtés près d'un terrain de sports où se déroulait un match de hockey sur gazon. Jeu étonnant, rapide et certainement très éprouvant du fait que les joueurs, constamment en mouvement, courent courbés sur leurs cannes.

 

Un bel immeuble de la Place Saint Etienne à Strasbourg

Un bel immeuble de la Place Saint Etienne à Strasbourg

Rémi sur le pont de l'Europe, reliant la France à l'Allemagne

Rémi sur le pont de l'Europe, reliant la France à l'Allemagne

Le Château de Heidelberg

Le Château de Heidelberg

Une rue de la vieille ville

Une rue de la vieille ville

13 avril 2025. Heidelberg - Bad Wimpfen. Nuageux avec éclaircies.

On démarre vers 9h30, direction Nord, vers la vieille ville, où se trouve l'Office du Tourisme. Un coup de tampon dans les carnets avant de quitter Heidelberg. La préposée nous recommande de continuer sur la voie verte rive sud du Neckar. La piste est plus calme qu'en face. Ce sera un défilé de villages tous plus beaux les uns que les autres et de châteaux perchés sur les collines. C'est très beau. 

La piste est tantôt en bord de route, tantôt en sous-bois et parfois même au ras de l'eau. Succession de revêtements bitume, sable compacté et chemins forestiers impeccables. L'ail des ours est en fleur et dégage un puissant parfum. Merisiers et pommiers donnent des touches de blanc et de rosé à une campagne où le vert foncé prédomine à cette époque. Jonquilles et tulipes décorent les parcs et jardins.

Peu avant Neckaretz on loupe le panneau de la Radweg, pourtant très reconnaissable, et on s'embarque plein Est vers Mosbach. Cela mettra une dizaine de kilomètres supplémentaires au compteur. Le Neckar retrouvé, ce sera une continuation sans gros problèmes jusqu'à Bad Wimpfen, atteint vers 17h30.

Bien évidemment, le village est sur une hauteur. La montée et les rues à gros pavés finissent d'achever les cyclistes au terme des 90 km parcourus. La chambre d'hôte est une très vieille maison à colombages dans laquelle peu de murs et de planchers sont d'équerre. 

Notre hôtesse ne parlait que l'Allemand. Rien d'autre. Nous échangions via une version parlée de Google Translate. Les phrases traduites étaient parfois très surprenantes...

Dîner dans un superbe restaurant du 'centre ville' et retour chez nous après une première journée très remplie.

Un des châteaux perchés dans une boucle du Neckar

Un des châteaux perchés dans une boucle du Neckar

Un "homme des bois" au détour d'un virage..

Un "homme des bois" au détour d'un virage..

Ne poussez pas ! Il y aura de la place pour tout le monde !

Ne poussez pas ! Il y aura de la place pour tout le monde !

Hirschhorn, un joyau le long du Neckar.

Hirschhorn, un joyau le long du Neckar.

Un autre gardien de la rivière..

Un autre gardien de la rivière..

14 avril 2025. Bad Wimpfen - Schwäbisch Hall. Très belle météo.

Il a plu durant la nuit, mais au moment de partir prendre le petit déjeuner en ville, le ciel est sec (mais frais).

A la boulangerie locale on nous propose petits pains + beurre + confiture + café. A peine la première bouchée avalée, la tenancière arrive avec 'le plat de résistance' du Frühstück... un très gros bol de salade, jambon, fromage, poivrons et tomates. Un vrai repas que l'on peinera à finir.

Mise en route tourmentée, car à peine sur la voie de halage, sommes obligés de bifurquer dans la campagne car une goudronneuse refait une section de la voie verte et bloque tout passage. On perd un peu de temps à tourner en rond, mais un brave camionneur nous remet sur le bon chemin en direction de Heilbronn. VV très roulante.

Il faut traverser une bonne partie de cette ville industrielle avant de tourner plein Est vers Weinsberg/Obersulm. Fin du pain blanc ! Les côtes commencent. Ce sera une succession de montées et de descentes durant le restant de la journée, ponctuées par une ou deux erreurs de parcours. (On n'a pas toujours le nez collé sur les pancartes à chaque intersection...).

Magnifiques paysages tout le long de la route reliant Obersulm - Bretzfeld - Ohringen - Neuenstein - Waldenburg et Schwäbisch Hall, destination de la journée.

Arbres fruitiers en fleur, champs de groseilliers et d'autres fruits, le tout sous un azur éclatant où le soleil jouait avec quelques cumulus de beau temps. Mention spéciale à Neuenstein où l'on s'arrête pour admirer l'extraordinaire château.

Aux abords de Schwäbisch Hall, la VV serpente en plaine longeant le Kocher.

Faisant confiance au GPS de Rémi, censé nous faciliter le trajet vers la chambre d'hôte, évitant des montées inutiles via le centre ville, nous nous embarquons dans un chemin, peu après l'hôpital, le long de la Wettbach, un gros ruisseau se jetant dans le Kocher... Un couple de personnes âgées nous déconseille d'insister, car disaient-ils, ça se gâte un peu plus loin.

Mal nous a pris de ne pas les écouter car, outre l'étroitesse et l'état du chemin, traversé de racines apparentes, mal empierré et très humide, celui-ci affichait une pente d'au moins 8 à 10 pour cent.

Après un "Kolossal" effort, cyclistes et montures retrouvèrent enfin l’asphalte et peu de temps après, l'accueil de notre hôtesse, qui n'imaginait pas que nous avions pu monter la côte, déjà très difficile pour les promeneurs à pied.

Dîner en ville chez un Italien. Pizza, bière et tiramisu... quoi de mieux pour se requinquer après 85 km de pédalage ?

 

 

 

 

En haut de la première côte en sortie de Heilbronn

En haut de la première côte en sortie de Heilbronn

...dans de magnifiques vignobles..

...dans de magnifiques vignobles..

Ne pas louper le petit panneau bleu et jaune de la Paneuropa Radweg...

Ne pas louper le petit panneau bleu et jaune de la Paneuropa Radweg...

Que demander de plus pour pédaler ?

Que demander de plus pour pédaler ?

Vue du château de Neuenstein

Vue du château de Neuenstein

..et quelques maisons du village..

..et quelques maisons du village..

Que du bonheur !

Que du bonheur !

15 avril 2025. Schwäbisch Hall - Rothenburg ob der Tauber. Météo splendide.

En route avant 8h00, direction centre ville pour le petit déjeuner que l'on prend une fois encore dans une boulangerie. Cette fois pas de surprises comme à Bad Wimpfen. Ce sera un vrai 'Continental', sans salade, fromage et jambon..

La VV repart en sens inverse de notre arrivée d'hier, le long du Kocher, plein Nord. Quelques photos en ville des maisons à colombages dans le soleil du matin. A l'ombre c'est frais mais le ciel promet une belle journée. 

Premier incident à quelques kilomètres du départ sur la Kocher Jagst... Des travaux obligent les cyclistes à faire demi-tour et de prendre une route alternative rajoutant pas mal de km au parcours..

On décide de passer quand-même, quitte à devoir pousser le vélo à certains endroits. On se fera copieusement engueuler par un chauffeur de pelle et son acolyte, mais pas question de faire demi-tour. (La section en travaux faisait 100m...)

La VV serpente en vallée dans des prairies que l'on croirait tondues. Les paysages de part et d'autre sont très beaux, surtout que les aubépines et arbres fruitiers sont en pleine floraison.

Le viaduc "Kochertalbrücke" apparaît, 185m au-dessus de notre VV. Il annonce, à partir de Braunsbach, le parcours très accidenté (belles montées mais aussi belles descentes) jusqu'à Nesselbach, puis la montée impossible vers Langenburg.

Une fois encore il faudra que je mette pied à terre dans la dernière partie du petit chemin qui débouche près du château, en haut de la côte. 

On s'arrête pour souffler et pour admirer les décos de Pâques égayant les fontaines du village.

Remise en route vers Billingsbach. Pique-nique sur les hauteurs à l'orée d'un bois. On rencontre un sympathique cycliste local revenant de son travail. L'homme parlait très bien le Français et l'Anglais ! Bel échange.

Continuation vers Rothenburg sur petites routes et chemins dans les bois et en plaine. Nombreuses fermes aux champs. Malgré des exploitations impeccables, grosses odeurs de lisier.

Partout la nature renaît. Tout est en fleur... aubriéta, tulipes, pensées...

Quelques mini gouttes de pluie mais rien de grave. La fin du parcours sera bien sèche et ensoleillée... et une fois encore l'objectif sera perché en haut d'une colline.

La chambre d'hôte est un peu compliquée à trouver mais en fin de compte à un jet de pierre des murailles de la ville.

Étape très physique qui méritait le repas de Rois pris à la RatsStube sur la place du Marché.

Aucun regret d'avoir choisi la spécialité : "Schweinshaxe mit Knödel, Sauerkraut und Bier.".

Pas très digeste, tout de même, pour un dîner... 

Une bonne promenade digestive devait atténuer le petit sentiment de culpabilité de ne pas avoir pris une salade...

Schwäbisch Hall sous les premiers rayons de soleil du matin

Schwäbisch Hall sous les premiers rayons de soleil du matin

Une autre encore..

Une autre encore..

Fond de vallée sur la Kocher Jagst Radweg

Fond de vallée sur la Kocher Jagst Radweg

Le Viaduc. Il nous faudra monter à sa hauteur...

Le Viaduc. Il nous faudra monter à sa hauteur...

Une belle rencontre !

Une belle rencontre !

...pour atteindre Langenburg

...pour atteindre Langenburg

Un peu de fraîcheur avant la montée

Un peu de fraîcheur avant la montée

Un village paisible en contrebas de Langenburg

Un village paisible en contrebas de Langenburg

En haut de la côte d'enfer

En haut de la côte d'enfer

Fontaine décorée pour Pâques

Fontaine décorée pour Pâques

L'objet de la culpabilité (très) passagère.

L'objet de la culpabilité (très) passagère.

Une vue de la Place du Marché, en fin de soirée

Une vue de la Place du Marché, en fin de soirée

16 avril 2025. Rothenburg ob der Tauber "All day". Météo splendide.

Première journée 'visite'. 

La ville est très belle et mérite que l'on s'y arrête. Nous passerons la journée à découvrir toutes ses richesses, à parcourir les chemins de ronde de la muraille entourant la ville, à visiter le petit musée municipal, plein de surprises et de pièces uniques. Le soleil est encore au rendez-vous, nous obligeant même à rechercher l'ombre. Quelques photos en diront plus qu'un long discours. 

 

L'entrée en ville

L'entrée en ville

Belle enseigne

Belle enseigne

Sur la Place du Marché

Sur la Place du Marché

Fontaine Saint Georges sur la Place du marché

Fontaine Saint Georges sur la Place du marché

Une devanture de maison

Une devanture de maison

Une autre devanture. Poiriers en espalier

Une autre devanture. Poiriers en espalier

La Porte du Château au bout de la Herrngasse.

La Porte du Château au bout de la Herrngasse.

Près de la Tour de l'Hôpital

Près de la Tour de l'Hôpital

Vue des remparts et du chemin de ronde

Vue des remparts et du chemin de ronde

Une section du Chemin de ronde

Une section du Chemin de ronde

Deux Pèlerins au pied de l'église Saint Jacques.

Deux Pèlerins au pied de l'église Saint Jacques.

17 avril 2025. Rothenburg ob der Tauber - Nürnberg. Gris/froid le matin, très beau l'après-midi.

Orage le soir.

Mise en route de bonne heure pour la longue étape vers Nuremberg. Le ciel du matin est gris et froid. Malgré tout, on décide de garder le cuissard court, mais on couvre bien le haut (polaire et veste, plus calot sous le casque). Si la météo s'arrange, c'est plus facile que de devoir tout déballer.

Sortie de Rothenburg assez physique avec deux belles côtes dès le départ, dont une (juste après l'autoroute E43), affiche 16%. 

Ce sera ensuite une longue balade sur le plateau jusqu'aux abords de Nuremberg. Wachsenberg, Linden, Windelsbach, Cadolzhofen, Burghausen, Oberdachstetten, Flachslanden... où je me rends pour la seconde fois chez le même vélociste qu'il y a 14 ans pour, cette fois-ci, un coup de pompe dans les pneus. 

L'homme a vieilli (comme moi), et s'est considérablement agrandi avec l'arrivée des VAE. On échange quelques mots et on remet en route vers l'Est.

La VV est facile et continue de passer par une succession de villages proprets mais sans vie, tantôt en plaine, tantôt en forêt.

Pique-nique sur un banc à l'église Saint Andréas à Dietenhofen. L'endroit sort tout droit d'un tableau de Brueghel l'ancien. Continuation sur la véloroute vers Zirndorf. Rencontre d'une classe verte promenant des petits lamas. 

A Zirndorf, on loupe le panneau indiquant la direction de Fürth et on se trouve rapidement sur des pistes cyclables partagées (avec piétons), sur des axes de plus en plus importants, menant directement à Nuremberg. Les panneaux routiers ne nous disant rien, Rémi affiche le "+ code" de notre hôtel dans Google Maps et on se laisse guider par le petit trait bleu défilant à l'écran.

Après des kilomètres plutôt désagréables et très chargés on rattrape finalement la piste longeant la Pegnitz, dans les faubourgs Ouest de Nuremberg, et en deux temps trois mouvements, on se retrouve devant notre logement dans la Burgschmietstrasse, à deux pas du Château surplombant la ville.

Les ânes sont rangés au garage, les cyclistes déguisés en civil et c'est une première sortie à pieds.

Passage au château où le belvédère offre une vue panoramique de la ville. Petit tour pour se dégourdir les jambes d'une autre façon que de pédaler.

La faim sonnant à la porte de l'estomac, on se rend dans un haut lieu de la saucisse et d'autres spécialités culinaires de Nuremberg pour un repas magnifique arrosé d'une belle quantité de bière.

Durant le repas l'orage éclate. La marche digestive prévue sera conduite au pas de charge. On est heureux de ne pas avoir à passer la nuit sous la tente... Le réceptionniste nous assure qu'il fera beau demain. On croise les doigts.

Petit commentaire concernant la section Zirndorf - Nuremberg :

Bien surveiller les panneaux de la Paneuropa Radweg aux abords de Zirndorf car une 'directe' sur Nuremberg n'est pas recommandable. Trop de circulation sur des routes très passantes. Ce n'est donc pas par hasard que la véloroute monte à Fürth pour ensuite redescendre vers Nuremberg.

 

Ligne de partage des eaux au niveau de l'Europe

Ligne de partage des eaux au niveau de l'Europe

Exposition de Contributions à la Culture des Masses

Exposition de Contributions à la Culture des Masses

Très belles forêts de pins et de feuillus

Très belles forêts de pins et de feuillus

Pique-Nique sur le parvis de l'église de Dietenhofen

Pique-Nique sur le parvis de l'église de Dietenhofen

La piste n'était pas seulement sur asphalte..

La piste n'était pas seulement sur asphalte..

Arrondissement de Fürth. Nuremberg n'était pas loin.

Arrondissement de Fürth. Nuremberg n'était pas loin.

Mais pas question de goudronner au-delà de la limite d'arrondissement !

Mais pas question de goudronner au-delà de la limite d'arrondissement !

Les pommiers étaient en fleur et le soleil accentuait les couleurs

Les pommiers étaient en fleur et le soleil accentuait les couleurs

Restaurant "Bratwurst Röslein" dans l'attente de la commande..

Restaurant "Bratwurst Röslein" dans l'attente de la commande..

Elle arrive enfin !!

Elle arrive enfin !!

18 avril 2025. Nuremberg "All day". Ciel gris et froid.

Mise en route sans trop se presser à travers une ville endormie (Vendredi Saint), en direction du Zeppelinwiese, initialement aire de départ et d'arrivée des gigantesques dirigeables conçus et construits par le comte Ferdinand von Zeppelin à partir de la fin du XIXè siècle et jusqu'en 1937.

En 1933, ayant accédé au pouvoir, Hitler décide de nommer Nuremberg 'Ville des réunions du parti nazi' et d'y construire un complexe d'une superficie de plus de 10 km2 de bâtiments et terrains nécessaires aux évènements qui devaient s'y tenir.  (Le "Reichsparteitagsgelände" - terrain du congrès du parti du Reich). 

Le terrain occupé par les activités aéronautiques fut transformé en un immense lieu de rassemblement, destiné aux meetings de propagande organisés annuellement par le parti, et auxquels participaient des centaines de milliers de membres.

Nous avions décidé de commencer notre journée d'immersion dans l'histoire dramatique de la première moitié du XXè siècle par la visite des vestiges de cette mégalomanie diabolique.

De la Zeppelintribüne d'origine il ne reste que des gradins en divers états de délabrement ainsi qu'un promontoire central sur lequel Hitler se produisait dans une mise en scène pharaonique le dernier soir des Congrès annuels. A sa droite et à sa gauche siégeaient les membres les plus importants du parti.

Le 'champ' en face de la tribune était délimité par des blocs de gradins plus modestes entourant les trois côtés de l'immense carré et étaient destinés aux visiteurs. Des structures en pierre de forme parallélépipédiques séparaient les nombreuses sections de tribunes. Ce qui devait durer mille ans est dans un bien piteux état. 

Après une longue visite de cet endroit qui fait encore froid dans le dos lorsqu'on imagine ce à quoi a mené la folie d'un seul homme, nous sommes allés visiter l'exposition au "Centre de documentation du parti nazi", situé dans les vestiges inachevés de la "Salle des Congrès", autre délire conçu par Albert Speer, l'architecte du régime.

Le Centre de documentation sert de lieu de mémoire pour rappeler l’histoire sombre du nazisme, ses pratiques de propagande, ses lois raciales, et les procès de Nuremberg.

Tout comme le Musée "Topographie de la Terreur" situé à Berlin, l'exposition dévoile la lente montée du régime démoniaque, exposant la conduite et les dégâts des egos démesurés des gouvernants et de leurs affidés, de l'origine du mouvement jusqu'à sa destruction et à la condamnation des fautifs.

Les nombreux visiteurs défilent silencieux devant les documents présentés, les photos, les affiches, les explications. Quatre-vingts ans après la chute de ce régime maudit, d'autres egos semblent avoir pris la relève... La "der des der" ne serait-elle qu'une utopie inatteignable ?

La journée continue par la visite du Tribunal où eurent lieu les Procès de Nuremberg. La documentation et les explications proposées au visiteur ne laissent rien dans l'ombre. Nous passerons un long moment à découvrir, salle après salle, tous les aspects de la genèse et de la mise en œuvre des procès, de leur déroulement, et des actions de dénazification qui ont suivi.

La visite se termine par la salle où les procès eurent lieu. Elle a changé depuis, mais en fermant les yeux, on peut encore imaginer, tant les photos ont marqué notre génération, les deux rangées de prévenus, dans le box rectangulaire au fond à gauche... Göring au premier rang dans son costume clair. Moment glaçant.

Une plongée dans l'Histoire que nous n'avons pas connue, mais qui ne demande qu'à se répéter pour assouvir la soif de puissance et les appétits insatiables d'une nouvelle poignée de fanatiques.

Mémoire, Détermination, Courage... réveillez-vous avant qu'il ne soit trop tard !

 

 

 

 

Le Zeppelinfeld au temps des dirigeables.

Le Zeppelinfeld au temps des dirigeables.

Devant la tribune. On y aperçoit le promontoire central

Devant la tribune. On y aperçoit le promontoire central

Vue rapprochée du promontoire

Vue rapprochée du promontoire

Cette fois on ne peut plus y accéder..

Cette fois on ne peut plus y accéder..

"Souvenirs" d'un passage ou délabrement naturel ?

"Souvenirs" d'un passage ou délabrement naturel ?

Vue de la tribune "d'Honneur", depuis celles des visiteurs. (Photo prise au Centre de documentation)

Vue de la tribune "d'Honneur", depuis celles des visiteurs. (Photo prise au Centre de documentation)

Vue depuis l'arrière de la tribune centrale. (Photo prise au Centre de documentation)

Vue depuis l'arrière de la tribune centrale. (Photo prise au Centre de documentation)

Les projets d'un fou. (Photo prise au Centre de documentation)

Les projets d'un fou. (Photo prise au Centre de documentation)

Ce qui reste de la Tribune "d'Honneur"...

Ce qui reste de la Tribune "d'Honneur"...

Les structures encadrant les tribunes "Visiteurs"

Les structures encadrant les tribunes "Visiteurs"

Les marches côté tribunes "visiteurs"

Les marches côté tribunes "visiteurs"

Détail de l'expo au Centre de documentation.

Détail de l'expo au Centre de documentation.

Nuremberg, ville du Congrès du parti du Reich (Photo prise au Centre de documentation)

Nuremberg, ville du Congrès du parti du Reich (Photo prise au Centre de documentation)

La salle du Tribunal de Nuremberg. Le box des accusés est à gauche.

La salle du Tribunal de Nuremberg. Le box des accusés est à gauche.

La salle du Tribunal, aujourd'hui

La salle du Tribunal, aujourd'hui

19 avril 2025. Nuremberg - Sulzbach-Rosenberg. Couvert au départ puis grand soleil jusqu'au bout.

Nous quittons Nuremberg en direction du Nord-Est, suivant la Véloroute des cinq fleuves (Fünf-Flüsse Radweg) qui longe les lacs en direction de Hammer, Schwaig bei Nürnberg, Lauf an der Pegnitz, etc...

Le parcours est superbe. Arrêt 'photos' obligé à Hammer, toute petite bourgade 'rose' dont quelques maisons ont survécu aux bombardements de la seconde guerre mondiale.

La suite du parcours sur le tracé de la Paneuropa Radweg est sublime. Paysages à couper le souffle, écrasés de soleil, ce qui nous fait du bien après la journée d'hier.

Pique-nique à Hersbruck et continuation vers Pommelsbrunn. A Weigendorf, la véloroute bifurque au nord-est en direction de Oed, Etzelwang, Neukirchen bei Sulzbach-Rosenberg, puis redescend vers Trondorf, Untermainshof pour terminer à l'entrée ouest de Sulzbach.

Le relief pas trop pénible. Le soleil nous accompagne. 

Après un bref arrêt en ville (nous reviendrons demain), c'est direction la chambre d'hôte située à 1 km du centre-ville sur la 14. On dîne sur place, mais le repas est assez vite expédié car la 'maisonnée', personnel compris, est attendue pour le service du samedi soir de Pâques, à l'église du bourg.

Résultat : on se retrouve un peu les 'Gardiens du Temple' après que tout le monde, sur son "trente et un" ait disparu précipitamment. (Nous étions seuls dans l'établissement).

Excellente journée de pédalage à travers des paysages magnifiques.

Un des 5 fleuves, la Pegnitz peu avant Hammer

Un des 5 fleuves, la Pegnitz peu avant Hammer

Arrivée au village de Hammer

Arrivée au village de Hammer

Maison de Hammer

Maison de Hammer

Vu en route. L'artiste n'a négligé aucun des outils de la Passion..

Vu en route. L'artiste n'a négligé aucun des outils de la Passion..

Plus que 395 km pour Prague. On approche !

Plus que 395 km pour Prague. On approche !

Des pistes cyclables splendides

Des pistes cyclables splendides

Des parcours en vallée dans une nature magnifique

Des parcours en vallée dans une nature magnifique

Tant que la pierre reste debout, tout va bien...

Tant que la pierre reste debout, tout va bien...

Pour nous, ce sera après l'effort !

Pour nous, ce sera après l'effort !

Des chanteurs décorés pour Pâques

Des chanteurs décorés pour Pâques

Peu avant l'arrivée à Sulzbach - Rosenberg

Peu avant l'arrivée à Sulzbach - Rosenberg

20 avril 2025. Sulzbach-Rosenberg - Etzenricht. Très belle météo.

Partis vers 9h00 de notre Chambre d'hôte pour un rapide tour de ville Tout dort car c'est Pâques. Les rares personnes rencontrées convergent vers l'église Saint Marien pour assister à l'office.

Quelques photos et c'est reparti en suivant la véloroute. Ce sera successivement Grossenfalz, Grossalbershor, Iber, Süss puis Hahnbach. Schalkenthan, Kainsricht, Gebenbach puis Hirschau. Une belle balade tranquille et sans circulation dans une campagne très ensoleillée, offrant une grande variété de paysages.

On arrive à Hirschau sur la Rathausplatz totalement vide, ultra propre, mais stérile. Deux cerfs dorés, l'un portant l'autre sur son dos, décorent le parvis de la mairie. Quelques drapeaux flottent sans conviction aux mats, le long de la route. C'est triste. 

Je propose à Rémi d'aller voir la curiosité locale, à savoir le Monte Kaolino, immense terril de 35 000 000 de tonnes de sable composé de kaolinite, résidu de l'exploitation à ciel ouvert d'immenses carrières de kaolin, encore en activité.

La dune artificielle fait 120m de haut et est utilisée pour faire du ski, mais pratiqué seulement durant l'été. La visite se fait rapidement, d'autant plus que seul un skieur était en action sur la "piste", soulevant à chaque virage un nuage de poussière. 

Notre "Agneau pascal" (sandwich jambon/fromage, préparé le matin à la chambre d'hôte) sera consommé dans un arrêt de bus à Schnaittenbach. 

Remise en route pour Holzhammer où l'on refait le point pour choisir le chemin le moins difficile (cause côtes), pour nous rendre à Etzenricht. Ce sera via Neuersdorf, Neudorf et Oberwildenau. Le relief fut pénible mais le parcours à travers bois et prairies contrebalançait avantageusement cet inconvénient. Belles allées parmi les pins, bouleaux verts tendres. Un bout de chemin via Sperlhammer et d'autres lieux perdus parmi les méandres de la rivière Haidenaab nous amènent finalement à destination.

Arrivée à la Penzion en pleines festivités de Pâques. Une dizaine d'enfants faisait la chasse aux œufs dans le hangar et le garage. Malgré la fête, Gerhardt, notre hôte nous accueille avec beaucoup de gentillesse et de générosité. Nous ayant conduit à nos 'appartements', voyant nos petits drapeaux français, il nous confie, dans un Anglais approximatif, son souhait de visiter les plages de Normandie pour voir où était tombé son grand oncle durant la seconde guerre mondiale... On ne se sentait pas très à l'aise, mais c'était sincère et dit sans 'rancune'.

Dans le village, tout était fermé. Heureusement que nous n'avions pas consommé les salades etc. achetées la veille. Fouillant dans les sacoches et avec l'aide de la bière que Gerhardt nous avait offerte, nous avons même réussi à concocter un "dîner" acceptable. 

Facade de la mairie de Sulzbach-Rosenberg

Facade de la mairie de Sulzbach-Rosenberg

Une enseigne en ville

Une enseigne en ville

Séance d'aqua-vélo dans une mare sur notre route

Séance d'aqua-vélo dans une mare sur notre route

Paysage paisible à la lumière du matin

Paysage paisible à la lumière du matin

Un autre, un peu plus loin..

Un autre, un peu plus loin..

La floraison des arbres se produisait progressivement, à notre vitesse de déplacement vers l'est.

La floraison des arbres se produisait progressivement, à notre vitesse de déplacement vers l'est.

La place de Hirschau... C'était le jour de Pâques. Ceci explique cela.

La place de Hirschau... C'était le jour de Pâques. Ceci explique cela.

La même place vue dans l'autre sens, vers la mairie.

La même place vue dans l'autre sens, vers la mairie.

Le Monte Kaolino...

Le Monte Kaolino...

L'exploitation actuelle.

L'exploitation actuelle.

Les abords d'Etzenricht, lacs et rivières

Les abords d'Etzenricht, lacs et rivières

21 avril 2025. Etzenricht - Smolov (CZ). Gris le matin, grand soleil ensuite.

Excellent petit déjeuner allemand. Préparation des sandwiches pour la route.

L'établissement de Gerhardt est un endroit où l'on se sent bien. Dommage que ce soit un peu loin pour y faire une escapade un week-end.

La route est humide. Il a plu durant la nuit, mais ce matin c'est sec. Un peu frais tout de même. Pas étonnant compte tenu de la quantité de plans d'eau et de gros ruisseaux des alentours.

On se plante en essayant de retrouver la véloroute non loin de Weiden in der Oberpfalz, mais rapidement tout se règle. Encore quelques kilomètres et on est à Neustadt an der Waldnaab, où, à la gare Saint Félix, on rejoint la Bockl Radweg, qui emprunte le tracé d'une ancienne ligne de chemin de fer : 50 km de faux plats montants et descendants jusqu'à Eslarn. Les villages défilent lentement : Flosse, Vohenstrausse, Pleystein, Lohma, Waidhaus, puis enfin Eslarn, fin de la piste. 

Pique-nique sur un banc en forêt. Quelques gouttes de pluie. Passage d'un "col" à 605m d'altitude. On remet les gants d'hiver..

La descente progressive s'accompagne d'une remontée de la température. Le soleil perce enfin la couche.

La véloroute est magnifique. A Eslarn il ne reste que quelques kilomètres pour atteindre la frontière Tchèque.

De nombreux arbres situés près de petits ruisseaux ont subi des attaques de castors. Vu la précision des coups de dents, on devrait pouvoir les dresser à tailler des crayons en pointe.

Les derniers kilomètres vers la frontière se font sur une belle piste cyclable, asphaltée, bordant une large route en forêt. En semaine c'est le chemin des courses pour les Allemands frontaliers. Les super-marchés et pompes à essence les attendent juste de l'autre côté.

Le panneau bleu orné de sa couronne d'étoiles jaunes approche et c'est photo obligatoire  !

Ça y est, nous sommes en Tchéquie...et la machine à remonter le temps fonctionne déjà !

On continue sur la "véloroute" #37. Dans un premier temps elle nous amènera à Pilsen. Le chemin est essentiellement en sous-bois, mal empierré, plein de profondes ornières, et serpente en montées et en descentes pendant plusieurs kilomètres... pour finalement rattraper la route N° 197 que l'on avait quittée après la frontière. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Encore quelques kilomètres sur une route bien différente de celles que nous avions empruntées en Allemagne, puis c'est Smolov, terme de notre étape du jour.

Le village d'environ 90 habitants est "dans son jus". Hormis quelques voitures occidentales garées devant les maisons du village, peu d'autres choses ont changé depuis la chute du mur. On se croirait dans la France des années '50.

Difficile à raconter. Il faut le vivre pour le comprendre.

Notre Pension est 'soviétique' dans son agencement et sa décoration intérieure. Les maisons alentour, que l'on découvre de notre fenêtre ont subi peu de changements en 35 ans : vieilles machines agricoles, équipements d'un autre temps, etc. Ceci dit, c'est un lieu très paisible et attachant.

Zuzana Kojzarova, la propriétaire, nous accueille très chaleureusement. Nous sommes les seuls clients ce soir.

Le menu de la table d'hôte est basique mais bon, et la Pilsner Urquell en facilite la digestion.

Départ de la Bockl Radweg, gare Saint Félix à Neustadt.

Départ de la Bockl Radweg, gare Saint Félix à Neustadt.

On en verra pas mal !

On en verra pas mal !

12 km jusqu'à la frontière, on y est presque.

12 km jusqu'à la frontière, on y est presque.

Les 'taille-crayons' à l'oeuvre

Les 'taille-crayons' à l'oeuvre

Ca y est !

Ca y est !

La récompense, après 89 km parcourus dans la journée.

La récompense, après 89 km parcourus dans la journée.

22 avril 2025. Smolov (Bela nad Radbuzou) - Pilsen. Très beau temps.  

Mise en route à 9h00 sous un soleil déjà haut dans le ciel (nous sommes à plus de 1 300 km à l'est de la Bretagne, mais sur le même fuseau horaire). Directe vers Bela nad Radbuzou. Achats pour le pique-nique de midi. 

La véloroute #37 nous promène à travers une très belle campagne, très valonnée, via Pavlikov, Dubec, Borek, Bernartice, Stare Sedlo, Kladruby, Lhota u Stribra, pour enfin nous amener à Stribro. Après coup, on se rend compte que la #37 n'était pas le chemin le plus court de A à B, mais en revanche offrait des paysages magnifiques aux cyclistes.

Pique-nique sur la place, coups de tampon au musée local et c'est reparti vers Vranov pour environ 35 km de misère, les douze premiers sur des chemins défoncés, dans les bois surplombant la Mze, la rivière locale, nous obligeant, à plusieurs reprises, de mettre pied à terre et de pousser les montures dans les côtes !

Ça s'arrange après Pivovany/Jezna où nous retrouvons des routes plus carrossables. La dernière section vers Pilsen est un zig-zag non-stop à travers des lotissements, des champs, des détours interminables.

Cela ne faisait qu'ajouter des kilomètres au compteur, sans pour autant nous rapprocher très rapidement de Pilsen.

Aux abords de la ville, Rémi affiche le "+ code" de notre hébergement et après quelques coups de pédale le long de la Mze (encore elle), on arrive enfin à Borska 19, devant l'hôtel Victoria. 

Installation. Les vélos sont hébergés dans une salle derrière la réception. Nous dans une chambre au décor désuet.

Avec 94 km au compteur du jour on n'avait pas trop envie de partir en ville pour le dîner, alors ce sera sur place, à l’hôtel.

Repas très roboratif (on a dû finir le sac de boules de pommes de terre). 

Une fois encore, pas besoin de berceuse pour rejoindre Morphée.

 

Vue de la chambre, 7h00 du matin à Smolov.

Vue de la chambre, 7h00 du matin à Smolov.

Les jardins d'à-côté

Les jardins d'à-côté

La prairie tout juste fauchée

La prairie tout juste fauchée

Avec un nom comme ça, photo obligatoire !

Avec un nom comme ça, photo obligatoire !

Rémi à la gare de Dubec

Rémi à la gare de Dubec

Le village

Le village

Entre Dubec et Borek

Entre Dubec et Borek

Un peu plus loin..

Un peu plus loin..

Les tendres feuilles de bouleaux au soleil du matin

Les tendres feuilles de bouleaux au soleil du matin

Paysage le long de la véloroute

Paysage le long de la véloroute

Tantôt en foret, tantôt sur asphalte

Tantôt en foret, tantôt sur asphalte

Les églises sont souvent bâties sur le même modèle

Les églises sont souvent bâties sur le même modèle

Stribro

Stribro

Stribro, place de la Mairie

Stribro, place de la Mairie

Dans le bois, après Vranov. Un cauchemar de 12 km.

Dans le bois, après Vranov. Un cauchemar de 12 km.

Cette fois-ci, c'est du cyclisme sur herbe

Cette fois-ci, c'est du cyclisme sur herbe

Enfin !!!

Enfin !!!

J'ai dû avoir la moitié du sac de boules de pommes de terre... La Pilsner Urquell m'a sauvé !

J'ai dû avoir la moitié du sac de boules de pommes de terre... La Pilsner Urquell m'a sauvé !

23 avril 2025. Pilsen 'all day'. Grand soleil.

Journée visite de la ville. Passage à l'OT pour le coup de tampon dans le carnet et déambulation à travers la ville, la tête en l'air pour ne pas louper les frontons et autres merveilles décoratives.

1er arrêt :  La cathédrale Saint Barthélémy située sur la place de la République. Étonnés de ne pas avoir à payer pour la visiter. Un organiste s'exerçait tout la-haut derrière tous ses tuyaux, au-dessus de l'entrée principale. Dommage que sa répétition n'ait pas duré plus longtemps !

Le bâtiment est très court et très haut, contrairement à ce que l'on a l'habitude de voir en France. L'intérieur est très clair et les vitraux magnifiques. Il n'y a pas de transept ce qui doit donner cette impression d'étroitesse.

Belle balade à travers les rues pavées de la ville. Malheureusement beaucoup de parements ont souffert du temps et les rustines d'une autre couleur ne sont pas très heureuses. Sur l'immeuble de la Faculté des Arts on découvre un fronton glorifiant des travailleurs, réalisé par Otokar Walter vers 1955, typique de l'époque qui a pris fin à la chute du mur.  

Le jardin de Smétanov et le Parc de Mestsky sont des endroits où règne une douce décontraction. Les Massifs de fleurs et les fontaines, bordés d'arbres, ajoutent au calme de cet endroit reposant.  Des cafés bordent le côté nord de la place. En face, les très belles peintures extérieures du Centre Culturel (Mestanska beseda), sont d'un autre temps.  

Une bière tranquille en terrasse, en guise de déjeuner, et on repart, direction la gare pour voir si la monumentale salle des pas perdus est décorée, comme c'est souvent le cas dans les ex-pays "de l'Est". Là aussi, peintures et statues ornent l'édifice. 

Dernière étape, et non des moindres, la visite 'obligée' de la Pivovar Plzensky Prazdroj, autrement dit la Brasserie Pilsner Urquell. L'usine est énorme. Il faut bien ça pour produire plus de 2 800 000 bouteilles de bière par jour.

Le guide (en langue anglaise) nous captive pendant près de deux heures, expliquant l'histoire de la brasserie, ainsi que les développements qui s'y sont produits depuis sa fondation en 1842. Tout y passe : salles et cuves de fermentation, caves de maturation, ateliers d'embouteillage, etc.. sans oublier le demi, offert en fin de visite et qui se prend dans les caves de la brasserie...avant le passage au magasin de souvenirs. Une visite à ne pas manquer si la bière vous intéresse.

Dîner en ville de goulasch et de tranches de pain cuit à la vapeur. Excellent, mais à peine bourratif ! 

Le ciel se couvre.

la cathédrale Saint Barthélémy à Pilsen

la cathédrale Saint Barthélémy à Pilsen

Le choeur de la cathédrale

Le choeur de la cathédrale

Immeubles de la Place de la République

Immeubles de la Place de la République

Un beau trompe-l'oeil

Un beau trompe-l'oeil

Immeubles du centre

Immeubles du centre

Immeuble du centre

Immeuble du centre

 Oeuvre d'Otokar Walter

Oeuvre d'Otokar Walter

Peinture extérieure du Centre Culturel (Mestanska beseda)

Peinture extérieure du Centre Culturel (Mestanska beseda)

Une seconde peinture ornant la façade de l'immeuble

Une seconde peinture ornant la façade de l'immeuble

A la gare

A la gare

Un vieux 'Tube' Citroën à la brasserie

Un vieux 'Tube' Citroën à la brasserie

Salle de fermentation

Salle de fermentation

L'embouteillage des 120 000 bouteilles à l'heure

L'embouteillage des 120 000 bouteilles à l'heure

La dégustation, parmi les foudres de 4 000L

La dégustation, parmi les foudres de 4 000L

Dîner de sucres lents, en préparation des kilomètres vers Horovice, demain

Dîner de sucres lents, en préparation des kilomètres vers Horovice, demain

Suite de l'article : voir la seconde partie.

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Strasbourg - Prague 2025

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Publié le 4 Juin 2025

Seconde partie de l'article : Pilsen - Prague

Seconde partie de l'article : Pilsen - Prague

24 avril 2025. Plzen - Horovice. Premier jour de mauvais temps.

Il a plu fort une bonne partie de la nuit et ce matin le ciel est encore bien chargé et continue de nous arroser, sous forme d'un gros crachin. N'ayant pas énormément de route à faire jusqu'à l'étape du soir, ni de relief trop pénalisant, on décide de ne partir que vers 10h00.

Sortie de Plzen sur la 26, le long de la ligne de chemin de fer. On repasse devant la Brasserie et, un peu plus loin, devant sa filiale "Gambrinus". Le crachin nous obligeant à baisser la tête on loupe la bifurcation vers Doubravka et on continue sur les bas-côtés d'une route bien chargée, direction Rokycany.

On arrive rapidement au bout de la "piste cyclable", devant décider de la meilleure façon de rejoindre la véloroute. Par chance une station service se trouvait là et après des échanges laborieux avec le gérant et un client, ils nous informent que 200m plus loin il y avait une sortie vers Kysice où l'on pourrait retrouver notre chemin. 

Le parcours est une succession de montées et de descentes ne présentant pas de difficultés, mais le crachin/pluie nous gâche la matinée. 

Passage au centre ville de Rokycany que je n'avais que "tangenté" lors du premier voyage.

Place centrale similaire aux autre villes traversées. Mairie, église, quelques commerces, un restaurant ou deux et très peu de monde à aller et venir. Faut dire que la météo n'était pas engageante...

L'OT, situé au fond d'une cour, est tenu par deux jeunes personnes, une d'entre elles parlant un Anglais parfait. On discute cinq minutes, puis après le coup de tampon, on remet en route vers la sortie de la ville, passant devant le petit étang où nous avions planté la tente la dernière fois. Rien n'a changé. 

Les villages sur la 117 se succèdent sous un ciel gris et froid : Kocanda, Hradek, Dobriv... Le pique-nique sera consommé dans un arrêt de bus qui nous protégera du vent et du crachin persistant. L'odeur de feux de charbon est omniprésente. 

Passage à Komarov, village qui avait causé tant de soucis en 2011. Le pont enjambant le Jalovy Potok, une misérable rivière de "rien du tout", a été reconstruit.

Arrivée à Horovice vers 15h15. Notre hébergement n'ouvrant qu'à partir de 16h00, nous nous rendons en 'centre-ville pour une brève visite, et surtout pour prendre un thé chaud. Nous sommes servis sous une pergola réchauffée par un braséro à gaz. 

A part quelques magasins nouveaux, un Lidl qui s'est implanté en bordure de la route principale et une poignée de sociétés à l'entrée et à la sortie du bourg, rien n'a réellement changé. 

La place centrale est maintenant engazonnée et fleurie.

La devanture de la Mairie arbore toujours les bas reliefs du temps d'avant, massifs et poussiéreux. Leur couleur n'a pas changé non plus. Les vitrines, tant à Rokycany qu'à Horovice sont toujours aussi attrayantes.

Le petit hôtel est parfait. Le prix de la chambre incluant dîner et petit déjeuner nous convient à merveille. Pas besoin de ressortir se faire mouiller.    

 

 

Départ de Plzen. Le beau temps d'hier a disparu.

Départ de Plzen. Le beau temps d'hier a disparu.

La 'grand-place' de Rokycany

La 'grand-place' de Rokycany

Maisons sur la place

Maisons sur la place

Jan Rokycana lui-même

Jan Rokycana lui-même

Magasin sur la place. On ne sait pas réellement ce qui s'y vend.

Magasin sur la place. On ne sait pas réellement ce qui s'y vend.

Notre abri de pique-nique

Notre abri de pique-nique

Arrivée à Horovice

Arrivée à Horovice

La Mairie de Horovice. Rien n'a changé.

La Mairie de Horovice. Rien n'a changé.

Celui-là devait prendre les notes..

Celui-là devait prendre les notes..

L'hôtel "L'arbre vert" au centre-ville

L'hôtel "L'arbre vert" au centre-ville

La dernière mode de Paris

La dernière mode de Paris

La vitrine 'marriages'

La vitrine 'marriages'

Un thé chaud à l'abri...

Un thé chaud à l'abri...

25 avril 2025. Horovice - Prague (Dolni Pocernice). Une des plus mauvaises journées de vélo jamais vécues. Météo et circulation abominables.

Très mauvaise météo et circulation extrêmement dense et totalement folle aux abords de Prague. Pluie froide et drue tout le long des 70 km jusqu'à l'étape à Dolni Pocernice, à quelques kilomètres à l'est de la capitale.

Tête dans le guidon, rien vu du parcours.

Seul objectif : arriver sans problèmes.

On quitte Horovice à l'heure habituelle, sur la 114 qui passe par le centre ville. Premier bourg : Lochovice.

Quelques kilomètres au-delà de ce gros village on quitte la 114 en direction de Neumetely, Lazovice et Vizina où on se connecte à la 115 vers Skuhrov, Svinare, Revnice, Dobrichovice, Cernosice et Radotin, grande banlieue sud de Prague.

Quelques kilomètres après le départ on était déjà bons à essorer tant il pleuvait. Jusqu'à Radotin la route était acceptable malgré le très mauvais état du revêtement et les grosses flaques d'eau.

Neumetely aurait mérité que l'on s'arrête pour y faire un tour, mais sous un ciel plus clément.

Entre Dobrichovice et Cernosice, première côte désagréable. Une seconde nous attendait à la sortie de Radotin, sur la 115 ; grosse côte sans dégagements possibles entre les deux barrières métalliques : il fallait pédaler ! La suite fut un enfer.

Nous aurions dû quitter la 115 dans Radotin et prendre la direction de la gare puis continuer (sur petites routes), vers le nord le plus loin possible pour éviter la "4", une artère non interdite aux vélos (voie de bus partagée), mais qui est

A B S O L U M E N T    D E C O N S E I L L E E 

car, très peu après avoir rejoint la 4, le marquage au sol autorisant les vélos disparaît, et on se retrouve sur une voie de bus sur autoroute...

Après vérification sur Maps, à partir de l'embranchement 115 - 4, il existe bien une voie pour vélos, bordant la rivière, et qui nous aurait amenés près du centre de Prague. Mais la signalisation était inexistante.

Le résultat, fut près de 10 kilomètres parcourus dans la voie de bus, tantôt à droite de la 4, tantôt à gauche.. la tête dans le guidon, les yeux dans le rétro, pédalant comme des malades parmi les 'Fangios', jusqu'à trouver une sortie qui ne nous mettait pas dans une situation pire encore... Moment stressant mais faisant oublier la pluie.

Entrée dans Prague sur les trottoirs pour ne pas perdre de plumes, car la circulation en ville était aussi peu respectueuse des cyclistes que sur la 4. Passage devant la Gare centrale pour prendre la route jusqu'à la Chambre d'hôte. Interminable faux-plat montant sur les trois quarts du chemin à parcourir. Beaucoup de circulation là aussi. 

Arrivés trempés et congelés à destination dans le village de Dolni Pocernice. Voyant nos mines, le patron nous offre le thé avant de nous conduire à la vaste chambre qui prend rapidement l'allure d'une blanchisserie napolitaine. Tout était trempé.

La maison fait table d'hôte. On dînera sur place... qui en aurait douté ?

Journée mémorable dans nos mémoires cyclistes !

 

 

Arrêt de bus de Svinare. Même trempés le périple reste un bonheur !

Arrêt de bus de Svinare. Même trempés le périple reste un bonheur !

Une vue de la '4'. Capture d'écran Street view.

Une vue de la '4'. Capture d'écran Street view.

26 avril 2025. Prague all day, à vélo. Météo magnifique.

Changement radical de météo. Le ciel est 100% azur.

A vélo, mettons en route vers la vieille ville de Prague, rive droite, distante d'une dizaine de kilomètres, pour faire une première découverte de la ville et décider du programme du lendemain. Pour ne pas subir l'intense circulation jusqu'au centre ville, Rémi paramètre un parcours qui nous amène très vite au bord de la rivière. Une belle piste cyclable la longe et mène tout droit vers les quartiers que l'on souhaitait voir.

Beaucoup d'immeubles neufs et de chantiers de construction le long de notre route.

A partir du barrage Helmovsky au niveau de l'Ile de Stvanice les quais de la rive droite sont entièrement occupés par les bateaux de croisière qui sont condamnés à évoluer sur une toute petite distance, (moins de 3km). En effet, la limite amont se situe juste derrière le Pont Charles, au niveau du barrage de Staromestsky. 

Cela ne semble pas décourager les files de touristes qui attendent d'embarquer.

Dès les abords du Pont Charles (rive droite) sommes happés par des myriades de visiteurs tentant d'accéder au pont. L'étroit passage sous la tour ralentit considérablement le débit, d'autant plus qu'il y a autant de monde venant de la rive opposée..

Inutile de dire que la circulation à vélo est quasiment impossible dans les petites rues (notamment Karlova) menant vers la Place de la Vieille Ville et l'Horloge astronomique. On sera rapidement obligés de mettre pied à terre et de pousser les montures en faisant attention de ne pas heurter les passants.

Cette rue Karlova est une enfilade de restaurants et de magasins de souvenirs 'made in China'. Pas très intéressant.

Nous arrivons devant l'horloge à 11h50, et comme toutes les autres personnes déjà là, nous levons les yeux vers le cadran splendide et ses multiples mécanismes et décorations qui se mettront en mouvement à midi.... le squelette tirant un câble qui actionne une cloche, les personnages passant dans l'ouverture des petites portes qui se sont ouvertes, etc... 

Côté église de Notre Dame de Tyn, une porte de la tour droite s'est ouverte laissant apparaître des carillonneurs tirant furieusement sur des cordes actionnant les cloches qui sonnent à toute volée.

La place est momentanément occupée par des petits chalets qui vendent toutes sortes de nourriture, de souvenirs etc.. 

Les immeubles entourant la place sont très intéressants : façades, frontons, colonnades, statues etc, tous plus colorés et beaux, les uns que les autres. Le Ministère du Développement Régional est magnifique.

Quittant la place par des rues plus calmes nous sommes attirés par la musique d'un petit groupe qui joue des airs traditionnels devant une église où se déroule un mariage. Nous voyant intéressés, un des musiciens nous apporte chacun un gobelet en carton dans lequel il avait versé une petite dose de whisky.

On trinque à la santé des futurs mariés ! La cérémonie terminée, tout le monde repartirait dans deux antiques autocars (d'avant 1989), garés à l'arrière de l'église. 

Par un pont situé en aval du pont Charles nous nous rendons sur l'autre rive et remontons la rivière jusqu'au parc Klarov où le pique-nique acheté hier matin à Horovice est finalement consommé. De là, balade tranquille dans des rues bien plus calmes que celles d'en-face, bordées de très belles maisons, jusqu'au pont Legii que nous traversons pour amorcer le retour vers nos appartements de Dolni Pocerice.

Place Jan Palach sommes bloqués par une énorme manifestation. Tout est à l'arrêt. La police est partout.

Il y a même des policiers qui sont obligés de pousser un autocar tombé en panne au milieu du carrefour. C'est une belle pagaille. Rassasiés de bruit et de touristes, nous reprenons le quai vers l'aval et après une longue pérégrination le long de la rivière et à travers la proche banlieue, on retrouve la route de notre chambre d'hôte contents et satisfaits de cette belle avant première.

Un deuxième excellent repas sur place clôt cette belle journée.

 

La cour et une partie de notre chambre d'hôte.

La cour et une partie de notre chambre d'hôte.

Rattrapage de niveaux pour cyclistes... Gare au tournis !

Rattrapage de niveaux pour cyclistes... Gare au tournis !

Et on parle de "sexe faible" ?

Et on parle de "sexe faible" ?

Une statue ornant l'entrée de la Salle de Concerts "Rudolfinum", Place Jan Palach

Une statue ornant l'entrée de la Salle de Concerts "Rudolfinum", Place Jan Palach

La tour de l'Horloge astronomique.

La tour de l'Horloge astronomique.

La façade de l'horloge. Le squelette faisant tinter la cloche est à droite du cadran.

La façade de l'horloge. Le squelette faisant tinter la cloche est à droite du cadran.

Immeuble de l'Office du tourisme

Immeuble de l'Office du tourisme

Le Ministère du développement régional

Le Ministère du développement régional

Le fronton en haut du Ministère !

Le fronton en haut du Ministère !

L'autocar de la noce.

L'autocar de la noce.

Déjeuner dans le parc. En arrière plan, au centre, la cathédrale.

Déjeuner dans le parc. En arrière plan, au centre, la cathédrale.

Les bateaux de touristes sur la Moldau. Au centre, la Tour gothique du Pont Charles.

Les bateaux de touristes sur la Moldau. Au centre, la Tour gothique du Pont Charles.

Le Pont Charles et la vieille ville, vus de la rive droite

Le Pont Charles et la vieille ville, vus de la rive droite

La cathédrale 'sévèrement' entourée

La cathédrale 'sévèrement' entourée

Monument à Jan Palach

Monument à Jan Palach

La centrale électrique Stvanice

La centrale électrique Stvanice

27 avril 2025. Prague all day, à pied. Météo magnifique.

Après le parcours de reconnaissance d'hier, fait à vélo, nous nous rendons à Prague, cette fois, par le train, pour une journée de marche à travers la ville. De Dolni Pocernice, il y a un train toutes les demi-heures qui met 13 minutes pour parcourir la distance jusqu'à la gare de Masarykovo, située à 8/900m de la place centrale de la vieille ville. Le coût d'un aller simple est de 37 couronnes tchèques, soit un peu plus d'un euro...

La balade à pieds nous mène tout d'abord à l'OT pour le coup de tampon dans le carnet. Sans les vélos, la promenade est plus cool et détendue. 

Peu à peu on remonte Karlova vers la rivière. Traversée du Pont Charles déjà bondé, puis lente montée vers le château, la cathédrale, le quartier des institutions et le Palais présidentiel, via d'étroites rues à gros pavés, bien plus calmes que de l'autre côté, cause relief...

Belle promenade sur les hauteurs. Vues extra de Prague. Passage dans les jardins du Monastère de Strahov, ses vignes.. Lente descente vers la Cathédrale Saint Guy. Nombreux bâtiments administratifs. Le Palais Cerninski est surmonté d'un drapeau de l'Otan.. Des drapeaux ukrainiens flottent sur de nombreux édifices. On n'est pas à Budapest...

L'accès à la cathédrale n'est même pas envisageable. La queue fait plus de 300m et semble être totalement à l'arrêt. On se contentera d'en admirer l'extérieur. Magnifique. 

Continuation vers la rivière via les Jardins du Sénat, ses allées bordées de statues et de haies de charmille, tulipes rouges, le très curieux "Dripstone Wall".. Les paons... Le grand plan d'eau, les carpes..

L'après-midi, de l'autre côté de la rivière, sera passée à visiter les rues moins fréquentées par les touristes, jardins au gazon 'sauvage' comme on voyait avant dans les pays de l'est (il n'est pas tondu ras, on le laisse pousser un peu...), massifs de fleurs, lilas.. nombreuses personnes prennent le soleil sur les bancs, lisent, jouent avec leurs enfants.. C'est très paisible.

Retour à la gare pour notre train vers Dolni.

Très belle journée de promenade à pied et satisfaction d'avoir réservé à l'extérieur de Prague.

 

 

En attendant le train pour Prague.

En attendant le train pour Prague.

Un nouveau passage devant l'Horloge.

Un nouveau passage devant l'Horloge.

Fronton de la Maison Municipale

Fronton de la Maison Municipale

La statue de Saint Népocumène sur le Pont Charles.

La statue de Saint Népocumène sur le Pont Charles.

Des pavés qui ont pu voir des carrosses...

Des pavés qui ont pu voir des carrosses...

Tout est en pente rive gauche

Tout est en pente rive gauche

Des jardins du Monastère, vue vers la cathédrale

Des jardins du Monastère, vue vers la cathédrale

La rivière file à l'est..avant de faire une boucle vers le nord

La rivière file à l'est..avant de faire une boucle vers le nord

Vignobles au Monastère

Vignobles au Monastère

Statue d'Edouard Benes au palais Cerninsky. Derrière lui flotte le drapeau de l'OTAN. La roue tourne !

Statue d'Edouard Benes au palais Cerninsky. Derrière lui flotte le drapeau de l'OTAN. La roue tourne !

Sanctuaire Notre Dame de Lorette

Sanctuaire Notre Dame de Lorette

Comment recaler un candidat au permis de conduire

Comment recaler un candidat au permis de conduire

Le toit du palais Martinic. La charpente doit être intéressante

Le toit du palais Martinic. La charpente doit être intéressante

Relève de la garde au palais présidentiel

Relève de la garde au palais présidentiel

Cinq vue de la Cathédrale

Cinq vue de la Cathédrale

Strasbourg - Prague, à Vélo par la Paneuropa Radweg. Edition 2025. Part 2.
Strasbourg - Prague, à Vélo par la Paneuropa Radweg. Edition 2025. Part 2.
Strasbourg - Prague, à Vélo par la Paneuropa Radweg. Edition 2025. Part 2.
Strasbourg - Prague, à Vélo par la Paneuropa Radweg. Edition 2025. Part 2.
Détail d'une des portes de la Cathédrale

Détail d'une des portes de la Cathédrale

Au fond, le palais Rosenberg

Au fond, le palais Rosenberg

Une partie des jardins du Sénat

Une partie des jardins du Sénat

Un tram d'avant...

Un tram d'avant...

Le brave soldat Svejk, considéré comme symbole de l'absurdité de la guerre

Le brave soldat Svejk, considéré comme symbole de l'absurdité de la guerre

Tête de Kafka, sculpture rotative en inox.

Tête de Kafka, sculpture rotative en inox.

Un bel alignement de façades.

Un bel alignement de façades.

Rémi levant son verre à la belle réussite de notre périple

Rémi levant son verre à la belle réussite de notre périple

28 avril 2025. On tue le temps avant le train du soir. Météo splendide.

Pas pressés de partir de notre petit hôtel car le train est à 18h28. Mise en route avec les sacoches direction la rivière afin d'éviter la circulation qui s'est densifiée (c'est lundi...). 

Balade sans but réel dans Prague où les foules du week-end ont disparu. Des ouvriers sont entrain de démonter les chalets et les décorations de Pâques sur la Place de la Vieille Ville. Quelques calèches attendent le client. Les chevaux peuvent souffler.

Déjeuner dans une brasserie 100% Pilsner Urquell. On s'en reboit une avec le repas, car rentré en France, elle n'aura pas le même goût. 

Les heures sont longues quand on ne peut rien entreprendre. Finalement c'est le moment de mettre en route vers la Gare Centrale, qui elle, nous réveille brutalement tant les gens courent dans tous les sens.

Notre train est à l'heure. Sommes les deux seuls cyclistes dans le wagon 'Vélos-Cyclistes'. Le compartiment de deux banquettes nous convient parfaitement. Tant qu'il fait jour nous avons la tête collée à la vitre. Le train prend une direction Nord Ouest suivant la Vitava, puis l'Elbe. Quelques minutes après Décin nous franchissons la frontière avec l'Allemagne, puis ce sera un grand arc de cercle qui nous ramènera progressivement vers le Rhin et Offenburg, d'où nous sommes partis il y a si longtemps....

Six heures du matin. Dormis en morse... plus de points que de tirets. Un peu frigorifiés car l'air passait allègrement sous la porte de l'extrémité du wagon, nous obligeant à renfiler les cuissards d'hiver...On avait tout préparé pour sortir du train en un temps record. En une minute vélos, sacoches et cyclistes sont sur le quai. Un coup de navette d'une trentaine de minutes nous amène à la gare de Strasbourg, où le van nous attend pour le retour vers Paris.

Trois semaines de vélo c'est un siècle de souvenirs tant les sens sont sollicités, tant on emmagasine de paysages, d'odeurs des champs, de météo, de sensations, de rencontres.... 

Il faut bien rentrer. La bonne nouvelle c'est que chaque retour est prétexte à repartir.

Ce n'est pas un rêve. On y était bien !

Ce n'est pas un rêve. On y était bien !

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Strasbourg - Prague 2025

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