Espagne et Portugal en vélo : 1 400km de reliefs 'physiques' et de chaleur. Bayonne - Vera de Bidasoa.
Publié le 26 Juillet 2014
Espagne et Portugal en Vélo : 1 400 km de reliefs 'physiques' et de chaleur.
9 juin 2014. Bayonne (Anglet) - Vera de Bidasoa. 62km (seulement...).
On met en route vers 9h00 après avoir fait quelques ajustements sur les freins du vélo de Daniel.
Descente vers Biarritz. C'est très beau : plages, mer, rouleaux, rochers, ciel bleu et soleil.
Premières vues de Biarritz
Plage de surf, au loin, l'Espagne.
C'est une ville d'un autre temps !
Bref arrêt à la passerelle qui mène au rocher de la Vierge. Pas grand monde encore !
La route monte sur la corniche après un goulot d'étranglement. En surplomb, une magnifique maison ornée d'une tour. Dommage que la circulation lui passe juste aux pieds..
Pas de "loi littoral" à l'époque...
La vue est magique. Des kilomètres de sable où les rouleaux se brisent les uns après les autres, faisant le bonheur des surfeurs, déjà nombreux.
Passage au musée du chocolat histoire de se faire tamponer le carnet et de déguster une truffe ou deux..
Le chocolat de notre enfance... un autre temps aussi...
Première "contribution à la culture", sortie de Biarritz..
Un peu plus loin on atteint St Jean de Luz où une démonstration de Flamenco bat son plein dans un kiosque sur une place : fierté du vieux beau en jabot et pantalon collant : le roquet tape des talons à en effondrer le parquet... la belle le nargue dans des gestes circulaires, lui tournant le dos, donnant de la castagnette quand il s'approche de trop...
Belles maisons à colombages où le 'rouge basque' domine.. le port est actif, le soleil est déjà haut. Beaucoup de monde.
Saint Jean de Luz / Ciboure
Je commence à me rendre compte, après le passage sur la corniche, que le voyage sera physique et que je vais devoir serrer les dents dans les côtes... Daniel file devant, Rémi m'attend. Après quelques coups de pédale sérieux et une ou deux erreurs de trajet, on se retrouve..
Entrée d'Hendaye : première paella. Les sucres lents seront bienvenus tout à l'heure pour "énergiser" les mollets..
Continuation en longeant la côte, à travers parkings et chantiers navals bordés de lauriers fleuris... L'aéroport de San Sébastian est de l'autre côté, là-bas, en Espagne. Les avions décollent parallèles à la Bidassoa. C'est assez étrange.
Juste après la gare d'Hendaye, on traverse l'ancien pont reliant les deux pays.
Le Pont des Pèlerins reliant France et Espagne
"Ferroutage" espagnol : cherchez l'erreur...
Les vieux panneaux métalliques portant les armoiries de l'Espagne et les initiales de la République finissent de rouiller dans une indifférence totale. Notre 'tricolore' aurait bien besoin d'un coup de peinture...
La République est en bien mauvais état...
Irun : Passage rapide en ville où l'office du tourisme est déjà/encore fermé (ou pas encore ouvert ?).
Le "vrai" voyage démarre enfin... Mise en route sans tarder sur la N121A, direction plein sud, agrémenté de quelques détours obligatoires. Un vieux 'Bahamontès' nous explique la route vers Pampelune.... Les routes sont nickel, les bandes d'arrêt d'urgence, notre quotidien, larges et le plus souvent propres... La Bidassoa se faufile parallèle à la chaussée.
En route pour Vera de B. Aperçu de notre piste cyclable...
Finalement, arrêt à Vera de Bidasoa juste avant un orage Kolossal. Ce soir pas de camping. On se trouve un petit hôtel et on partage un chambre à trois. Les vélos sont remisés dans la lingerie.
Eglise à l'entrée de Vera de B.
Première journée de mise en route très rude : beaucoup de montées et de chaleur mais pas de vent, même pas de dos.... Je sens que ça va être dur !