Paneuropa Radweg - Paris - Praha en vélo 2.3 Allemagne

Publié le 4 Septembre 2011

J14

10 mai 2011.  Rothenburg o. d. Tauber – Nürnberg, 100km, 07h02, 13.9km/h

Beau temps, cirrus.

Via Neusitz, Linden, Windelsbach, Cadolzhofen, Burghausen, Poppenbach, Oberdachstetten, Rosenbach, Flachslanden, Obernbibert, Unternbibert, Leonrod, Dietenhofen, Grosshabersdorf, Ammerndorf, Wintersdorf, Zirndorf, Fürth et Camping de Nürnberg, après bien des détours…

Rothenburg 04h00: malgré camping très calme, réveillé par froid intense du fait de l’humidité régnante -cause vallée encaissée-. Un ‘quart’ de céréales avalé vite fait à l’entrée du camping, avant le départ.

Montée en ville pour attraper la route de Neusitz, à l’opposée.

Première côte de la journée, pas trop raide.

Campagne relativement plane le long de l’Altmühlweg, sauf qu’on a quand même poussé les vélos dans la côte de Wachsenberg.

Linden : village propret, probablement dortoir des cadres de Rothenburg..

Cadolzhofen nous parfumera une fois encore au lisier..

Super Frühstück à la ferme Korn à Burghausen. Continuation de la route par les villages de la Paneuropa .

Arrêt à Flachslanden car j’avais de problèmes de passage sur le grand pignon. Le vélociste me détord le dérailleur AR un chouïa et tout rentre dans l’ordre.

Dans l’exercice je perds Daniel et le retrouve quelques km plus loin.

Pique nique de midi à Dietenhofen face à une église à tuiles de couleur : ce sera miettes de thon, compote..

Tout l’après midi on suit la Biberttalweg qui nous mène un peu au nord-ouest de Nuremberg, à Fürth. A mon avis, ce crochet nous fait faire quelques km de trop. On redescendra vers N en longeant la rivière Pegnitz via les faubourgs nord-ouest de la ville. Pas sûrs de la route vers le centre, (quel centre ? il y en aurait plusieurs dans cette ville très étendue), je demande à une voiture de police : « just follow the cars.. » qu’ils me répondent..

Finalement ils avaient raison et on arrive à la Hauptbahnhof. Passage au SI pour notre coup de tampon et une carte de la ville. Le camping est ouvert. Y’a qu’à suivre le chemin que la demoiselle du SI nous a tracé, ainsi que les pancartes…

Visite de la « nouvelle vieille » ville (centre historique reconstruit à l’identique après la guerre), une bière blanche bien méritée, les courses au Netto du coin et parcours du combattant pour trouver le camping, dans un bois en face de l’immense terrain de foire au sud de la ville.

L’employé étant rentré chez lui, on s’installe, on consomme et on dort.

A 8h demain, heure d’ouverture du camping, on sera déjà loin !

Journée longue et poussiéreuse mais sympa car pas trop physique. 

 

 

 

 

J15

 11mai 2011.  Nürnberg – Hirschau (capitale du Kaolin), 86km, 05h51, 13.7km/h

Très beau temps.

Via Zeppelinwiese, Ben Gurion ring, Business Tower, Lac de Wörhd, Dr. Carlo Schmid Str., Véloroute des 5 fleuves, Hammer, Lauf an der Pegnitz, Ottensoos, Reichenschwand, Hersbruck, Hohenstadt, Pommelsbrunn, Sulzbach-Rosenberg, la 14 jusqu’à Hahnbach, Schalkenthan, Kainsricht, Gebenbach, Hirschau camping du Monte Kaolino

Le camping de Nürnberg dort à poings fermés, idem son gardien, quand on part à 07h00. Peu de rosée mais tente mouillée. Elle devra sécher une fois encore ce soir au montage.. Daniel propose que l’on passe au stade Zeppelin qui est sur la route.

Seul à 07h15 au milieu de ce monument du Nazisme me fait froid dans le dos. L’architecture d’Albert Speer, massive et dénuée de toute fantaisie, renforce un peu plus encore mon ressenti.

Bien que tout ne soit plus en très bon état, il est encore permis de grimper dans les tribunes et sur l’estrade avancée d’où le Führer électrifiait l’Allemagne dans les années 1930.

Rock ‘n’Roll planté sur sa béquille, là où les troupes défilaient, là où les jeunesses exaltées se produisaient dans d’énormes ballets de gymnastique à la gloire de ce qui devait durer 1 000 ans.. c’était tout aussi surréaliste que de prendre la place d’Hitler sur l’estrade..

Le silence du petit matin ajoute à l’irréel… rien ne vient déranger mes pensées … tous mes sens sont en éveil pour m’imprégner du lieu, pour imaginer l’époque à travers le vain espoir de capter d’ultimes ondes que le temps n’aurait pas totalement absorbées.   

Le stade contenait plus de 200 000 personnes. Face à la tribune officielle, les gradins en calcaire, qui forment les 3 autres côtés de l’immense carré, sont bien mal en point, envahis par les herbes, les ronces et rongés par le temps.

Nürnberg, vaste comme Berlin, comme elle remplie d’histoire et de malheur…

Après un coup d’œil au fronton du stade on quitte par une large avenue pour rattraper la vélo route des 5 rivières. Super promenade à travers les champs bordés de saules ; parcours le long de rivières larges et étroites… bouquets de roseaux.

La vélo route démarre au Lac de Wörhd. Direction est ; 1er arrêt à Hammer, village ancien de maisons basses en bois et en grès rouge. A la recherche d’un café pour le rituel du matin, on remonte sur la 14 et Daniel aperçoit enfin un panneau  « Nürnberg ». (On n’en avait pas vu hier)

Café + à Schwaig. Puis longue ballade à plat vers Lauf, Ottensoos.

Arrêt chez un « pneumologue » à Reichenschwand pour un coup d’air dans les pneus et un coup de soufflette. (Le vélo commençait à en avoir besoin…)

A Hohenstadt on avise une Gasthaus sympathique. Ce sera 3 Würst/salade de pommes de terre arrosées à la bière (1 et demi).

La route vallonnée continue vers Sulzbach-Rosenberg (se méfier des lieux en ‘berg’…). Je trouve une pompe à vélo sur la vélo-route et perds Daniel qui était pas mal devant. Résultat : direction la 14 et Sulzbach direct où je l’attends sur la place.

Très chaude après midi. Un coca, un coup de tampon au SI avec l’assurance de la dame que la route était plane… Quelques vils raidillons où Daniel se fait injurier par une mégère qui devait croire que la route devant chez elle lui appartenait…

Arrivée à Hirschau vers 17h. Courses et 2 derniers km pour atteindre le camping, Fermé ! 

Un coup de fil à l’employé règle le problème : il arrive dans le quart d’heure.

Le camping est un incroyable site, au pied d’une montagne de stériles de Kaolin sur laquelle est installée une énorme descente en luge sur rails. On y pratique aussi le ski d’été et quelques fêlés en tentent même l’ascension dans une poussière d’enfer.

Très peu de monde au camping, super bien équipé. Investissons toutes les installations, lessive, douche etc.… Le linge sèche dans la salle de ping pong, tour vitrée ayant emmagasiné un paquet de chaleur durant la journée.

Repas copieux, dodo.

 

 

 

 

 

 

 

 

Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Paris - Prague en vélo

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