espagne et portugal

Publié le 8 Juillet 2014

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Espagne et Portugal en vélo : 1 400 km de reliefs 'physiques' et de chaleur.

27 juin 2014. Salvaterra de Magos - Lisboa !  57 km.

 

Mise en route vers 8h30 pour une petite soixantaine de kilomètres qui à première vue ne semblaient pas aussi compliqués que l'approche de Madrid...

La route agricole, dont nous avait parlé le grand-père hier au café, et qui devait nous mener à travers la campagne, de Buenavente au pied du pont enjambant le Tage à Vila Franca de Xira, resta introuvable... dommage car elle nous aurait évité la fin de la N 118 et surtout la N 10. Un Rui Alberto Faria Da Costa local, cycliste de 80 ans (qu'il nous a dit), nous double sans se préoccuper de la circulation complètement dingue. Ca a failli être sa dernière sortie en vélo... Nous on rasait les murs car les camions portuguais étaient de nouveau de sortie. De Porto Alto à Vila Franca on reste scotchés à la bande d'arrêt d'urgence 'à largeur variable', faisant attention de ne pas être happés par le vent des dépassements.

 

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Toute seule au milieu de nulle part, le long de la N10


Le pont de Vila Franca est franchi sur les 'trottoirs', derrière le rail métallique.


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Le pont, telle une énorme bête préhistorique...Vila Franca de l'autre côté

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Deux voies dans un sens, une dans l'autre...

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Notre trottoir.. parfois fallait slalomer..

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Un bateau au déchargement...

En effet, pas question de rouler sur la chaussée. Trop dangereux ! Déjà XL à Abrantes, le Tage n'en finit pas de s'élargir dans ses derniers kilomètres avant l'océan.

 

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Le Tage en amont de Vila Franca. Les environs sont très plats !

Bref arrêt à la mairie de Vila Franca pour un coup de tampon.


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Grosse activité en ville qui se préparait pour des festivités. Les petits immeubles, les commerces, les places sont décorés de drapeaux et de fanions.


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La Mairie de Vila Franca

 

Des musiques traditionnelles sortent des hauts-parleurs, projetant le bourg et ses visiteurs dans une autre époque.

 

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Les toros ne sont pas à la fête dans la péninsule ibérique..

Les vingt derniers kilomètres vers Lisboa paraissent interminables et sont rendus pénibles par la circulation et la signalisation routière approximative.


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Une chapelle dans un mur

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Celle-là je ne pouvais pas la louper... 1er prix hors concours du Foutage de gueule !!

Par le plus curieux des hasards on arrive à la gare 'Orient' juste à côté des pavillons de l'expo où l'on devait rencontrer les amis à 16h30.


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Le centre commercial Vasco da Gama, vu de la gare 'Orient'

Nos vététistes nous avaient dit que c'est de cette gare que l'on repartirait pour rejoindre la frontière espagnole au nord.

Pas d'office de tourisme à la gare : ça commence bien ! Par l'intermédiaire d'une agence de voyages située dans le centre commercial Vaso da Gama, en face, on se trouve une chambre bien située, nous permettant d'abandonner les vélos en toute sécurité et de visiter l'extraordinaire ville toute en montées et en descentes, en métro, bus et tram, meilleur moyen d'optimiser son temps.


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Un des deux immeubles encadrant le centre commercial !

A la gare on se casse les dents sur des employés visiblement pas interessés de nous faire découvrir les joies des chemins de fer portuguais. Le préposé aux renseignements nous suggère de trouver d'autres moyens de transport pour nous rendre à la frontière.. Passage rapide aux compagnies de bus à l'arrière de la gare. Même Alsa n'est d'aucun secours, ils ne transportent pas les vélos "à l'international".

On avait déjà perdu trop de temps à tourner en rond sans résultats avec les trains et les bus... Restait l'option voiture de location. A deux, considérant le ratio coût/gain de temps/plaisir du voyage/ possibilité de laisser le véhicule à Santiago (!) etc.. cette option était de loin la meilleure, et c'est celle qui fut choisie. La voiture est réservée pour dimanche matin.

A 16h15 on file au pavillon portuguais où les concurrents du raid devaient arriver.


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Les escrocs à la culture sont partout..

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L'invraisemblable toit du pavillon portuguais !

Congratulations, presse, télévision, photos, poignées de main et arrangements pour le soir. Ils nous conviaient à un diner d'adieu dans un petit restau au pied du château. RdV à 19h30 devant la pharmacie de la place Martim Moniz. 

 

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Arrivée des quatre concurrents de la "transibérica em btt". João à droite, en blanc.


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En attendant les amis, place Martim Moniz, un tram historique et le château..

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A 20h30, ne voyant venir personne du groupe, on se décide, bien tristement, à trouver un endroit où diner. Vers 21h00 les plats arrivent...  ainsi qu'un coup de fil... Trop tard, cela aurait été compliqué de tout laisser en plan et de filer alors que la commande était déjà aux mains des cuisiniers... Les amis avaient pris du retard...

Inutile de dire que l'on était très déçus. Peut-être s'y ajoutait-il aussi le fait qu'après tant de jours sur la route, avançant à une dizaine de kilomètres à l'heure, on avait soudain atteint le terme de notre beau voyage,  le passage à St Jacques de Compostelle n'étant qu'un 'plus' sur le retour, mais pas l'objectif.

La salade et le gratin de morue furent rapidement expédiés. Retour à l'hostal en métro.

 

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Station de métro. Certaines sont très originales. 

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L'accès au métro à la gare 'Orient'

Demain, visite de la ville !

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Espagne et Portugal

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Publié le 7 Juillet 2014

 

 

 

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Espagne et Portugal en vélo : 1 400 km de reliefs 'physiques' et de chaleur.

 

28 juin 2014. Lisbonne "all day".

 

Mise en route en métro direction la 'Praça da Figueira' pour prendre le bus de la 'Yellow Bus Company'. C'est le moyen le plus rapide et le plus sûr pour découvrir les principales curiosités de la ville quand le temps est compté. On choisit le tour 'bleu' qui passe en centre ville pour filer ensuite vers Belém. Comme à Madrid, on fait le circuit complet histoire de lister les quartiers que l'on approfondira à pied.

 

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Statue du roi João, Praça da Figueira

 

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Belle façade en bas de l'avenida da Libertad

 

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  L'Eden

 

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C'est beau tant qu'il n'y a pas à faire les carreaux...

 

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La "Cité Radieuse" de Lisbonne ?

 

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Décorations urbaines

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  Forte do Bom Sucesso e Museu do Combatente

 

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Monument  à la mémoire de G. Coutinho et S. Cabral. 1ère traversée Lisbonne - Rio de Janeiro, 1922

Appareil : Fairey III-D.

 

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(Photo Air France - Une histoire d'Amour)

 

 

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Street art 2D et 3D

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'Amphores fondues' le long du Tage

 

Bon choix, car l'extension vers Belém le long de l'estuaire du Tage nous réservera bien des surprises.

 

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L'eau et les oiseaux attirent toujours les enfants !

 

 

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Façade de la gare de Rossio

 

A la fin du tour complet on repart à pied, passant devant la gare de Rossio, étonnant monument à la façade magnifique.

 

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'Hard Rock Café' Lisbonne

 

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Pyramide des âges, y'a plus de jeunesse...

 

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Elevador da Gloria

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Street art à l'arrivée du funiculaire

 

L'elevador da Gloria, funiculaire historique,  nous évite une sérieuse grimpette vers le quartier de la Praça Principe Real, joli petite place surplombant la ville, entourée de maisons anciennes décorées d'azulejos.

 

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Des azulejos de la Praça Principe Real

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Belles demeures d'un autre temps sur la même place, devenues galleries d'artisanat et cafés chics.

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C'est pas San Francisco mais c'est tout comme..

 

 

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Eglise du quartier Rato

 

 

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Froideur du moderne

 

Marche à pied dans le quartier puis descente vers l'Avenue de la Liberté menant à la place du Marquês de Pombal. Continuation jusqu'en haut de la côte vers le jardin Amalia Rodriguez. De là on a une vue superbe de la ville et du fleuve.

 

Très courte attente à l'arrêt du bus pour un quart d'heure de trajet jusqu'à la Basilique Estrela. L'intérieur du monument est splendide !

 

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Basilica Estrela

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Tombeau de la Reine Marie 1ère

 

 

Continuation sur Belém. Soleil + vent s'ajoutent à l'immensité du fleuve -qui retrouve finalement l'océan- pour donner à ce lointain quartier de la capitale une atmosphère très particulière, accueillante, paisible..

 

Mauvais (et cher) déjeuner à la caféteria du Musée de la Marine...

 

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Musée de la Marine, vu de la cafétéria.

 

.... puis mise en route pour le Monastère des Jeronimos.

Le choc est rude ! L'intérieur de la bâtisse est d'une beauté indescriptible. Les multiples voûtes défient les lois de la pesanteur.

 

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L'incroyable beauté du Mosteiro dos Jeronimos

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Le maillage de croisées d'ogives est une dentelle géométrique, supportée par de très hauts et fins piliers travaillés à l'extrême. La lumière qui inonde l'intérieur augmente un peu plus encore l'extraordinaire impression de légèreté de l'ensemble.

 

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Une dentelle fragile qui a bravé les siècles..

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Et tout tient sans contreforts ni arc-boutants à l'extérieur. Génie des bâtisseurs !

 

Face au Tage, c'est l'immense monument 'dos Descobrimentos' (Monument aux Découvertes). Il a été érigé à l'occasion du 500ème anniversaire de la mort d'Henri le navigateur, découvreur du Cap de Bonne espérance.

 

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Le Padrão dos Descobrimentos

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... pour donner l'échelle..

 

Au pied, une mappemonde / rose des vents en marbres de différentes couleurs -offerte au Portugal par la République Sud-africaine- rappelle les itinéraires des grands navigateurs portugais.

 

Tel un rassemblement de fourmis aux ponchos colorés, un orchestre andin s'époumonne à la flute de pan, bataillant l'immensité des lieux et le vent... Peine perdue c'est une histoire sans paroles...

 

Retour en ville où le bus nous dépose au terminus. Là aussi, différentes musiques se disputent les places avec force décibels..

 

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Sardine et Morue.... les deux spécialités !

 

 

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Elevador Sta. Justa

 

Le soleil est encore haut mais la lumière de fin d'après-midi commence à dorer les maisons. Par une succession de ruelles on gravit la côte qui mène au Castelo de S. Jorge.

 

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La montée au château

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Il est encore tout là-haut...

 

C'est un quartier de petits restaurants 'typiques', de boutiques de souvenirs, de vieilles maisons décorées d'azulejos... Les allées ombragées à l'intérieur de l'enceinte du château offrent des perspectives époustouflantes de la ville en contrebas.

 

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Une "allée" du château

 

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Vues d'en haut..

 

 

Retour à l'hostal en métro. Rapide passage à la poste pour expédier les cartes... et 'diner' au centre Vasco da Gama.. dans un espace rassemblant toutes les marques de 'fast-food', immense bouffoir bruyant, paradis du coca-cola et du pop-corn,  où l'obésité règne en maître.

 

La belle journée se termine et même si le tour en bus ne fait qu'effleurer les richesses à découvrir, on aura tout de même eu un bel aperçu de cette magnifique ville qui appelle à une nouvelle visite, plus approfondie !

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Espagne et Portugal

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Publié le 6 Juillet 2014

 

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Espagne et Portugal en vélo. 1 400 km de reliefs 'physiques' et de chaleur.

 

29 juin 2014. Lisbonne - Santiago de Compostela en voiture.

 

La voiture de location est devant l'hostal à 8h30. Contrat signé. Pour ne pas effrayer le louageur on attend qu'il soit parti pour préparer le transport... sièges démontés, bâches en place... La Clio break est trop courte pour y mettre les vélos tout montés. Les roues avant sont retirées, le restant est enfourné tant bien que mal par le hayon avec moultes précautions pour ne pas abimer le véhicule ou les ânes de métal. Les sacoches calent le tout evitant ainsi chocs et casse.

 

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Après plusieurs tentatives sous les yeux de badauds incrédules, tout est rentré !

 

La sortie de Lisbonne est un jeu d'enfant car les routes vers le nord, avec Porto comme première destination, sont très bien indiquées.

Trajet sans problèmes sur des autoroutes excellentes. Plusieurs péages en route...  Paysages magnifiques. Vigo est très sympa et semble très actif. Dommage que les ferries boudent le port.

Plus on s'approche du nord, plus le relief devient sérieux. A certains endroits on se croirait en Suisse tant c'est vert et les 'chalets' fleuris. Ce ne sont plus de simples collines qui nous entourent mais de la petite montagne, très boisée.

L'idée première de rejoindre la frontière en train et de parcourir les 75 km restants en vélo n'aurait pas été très réalisable dans le temps qui nous était imparti.

 

16h00 locales : on entre dans Saint Jacques. Le ciel est chargé mais il ne pleut pas.

La température en a pris un coup...

Rapide tournée en ville limitée aux rues accessibles en voiture. Beaucoup de monde portant anorak, poncho ou autre vêtement de pluie. Beaucoup de sacs à dos. Très vite on quitte le centre pour prendre une chambre en périphérie.

Les vélos sont déchargés, remontés et mis en sécurité..les sacoches déposées dans la chambre. On fait le plein d'essence de la voiture que l'on gare au pied de l'hostal en attente de récupération par le louageur.

 

La logistique assurée c'est un départ vers le centre ville, cette fois avec les vélos qui "répondent" bien différemment, sans leur chargement habituel.

Dès la rue principale quittée, on se retrouve rapidement à pousser les ânes parmi la foule, dans les ruelles étroites menant au "saint des saints":  la cathédrale, Praza do Obradoiro.

Pas mal de "Palais du Rosaire" vendant toutes sortes de souvenirs :  cannes, coquilles, magnets pour frigo, cartes postales, porte-clefs, colliers, bracelets, drapeaux et autres objets made in China mais tous vendus à prix d'or.. Le Temple est bon pour les marchands... Le 'Bazar Tanger' garantit les prix les plus bas...

 

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Ils proposent tous la panoplie du parfait pèlerin...

 

Les restaurants se bousculent dans la Rua do Franco.. La cathédrale est fermée mais la boutique de souvenirs est bien ouverte !

Commerce, commerce, commerce... mangeant la laine sur le dos des pauvres bougres hagards de fatigue, épuisés par leurs 70 jours de marche, les pompes explosées, scotchées au ruban adhésif, fauchés par les ponctions journalières des albergues et autres profiteurs du système.

Les bâtiments sont gris, les pierres couvertes de lichens. La cathédrale est en travaux, une de ses flèches recouverte d'une bâche. Heureusement le ciel se dégage en fin d'après-midi. Sans soleil, l'endroit est prèsque lugubre. 

 

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Le bout du Chemin...  la cathédrale...

 

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Beaucoup de contradictions entre le luxe d'un "Parador hostal dos Reis Catolicos", hôtel cinq étoiles occupant tout un côté de la place de la cathédrale, abritant les "pèlerins des derniers 100 km",  et le dénuement des "authentiques" ayant concrétisé leur rêve, après un parcours à pied de mille ou mille cinq cents kilomètres....

 

Rapide petit tour en ville.

 

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Même ici ils ne peuvent pas s'en empêcher....

 

Quelques photos au Convento de San Francisco, lui aussi affublé de son quatre étoiles, plus modeste, préséance oblige...

 

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Convento de San Francisco

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Partie haute du retable

 

Drôle de première impression. On verra si elle se confirme demain !

 

 

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... "et la Lune alla se promener seule, pour muser avec l'étoile du matin..."

(Chanson folklorique letto-lithuanienne)

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Rédigé par johnsbikingtrips

Publié dans #Espagne et Portugal

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Publié le 5 Juillet 2014

 

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Espagne et Portugal en vélo : 1 400 km de reliefs 'physiques' et de chaleur. La fin du voyage.

 

30 juin et 1er juillet 2014. Santiago de Compostela 'all day'. Une vingtaine de km parcourus...Temps gris, pluvieux et froid. Retour vers la France.

 

 

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Faut maintenant penser au retour !

 

Pendant le voyage Rémi et moi avions rediscuté du retour. Aucun intérêt de transiter via la Bretagne compte tenu de la tournure des évènements. De plus, l'option de filer directement vers Irun en autocar était bien moins coûteuse, plus rapide et plus sûre que de tenter de trouver de la place dans le Ferry partant de Gijon vers Saint-Nazaire. Le dernier tronçon Irun/Hendaye - Paris ne présentait aucun problème : on avait l'embarras du choix au niveau des trains.

Donc, dès le petit déjeuner fini on file à la 'Estacion de Autobuses' dans l'espoir de trouver de la place dans le bus partant à 18h00. Pas de chance, trois des quatre places de vélo étaient déjà prises. Le bus de demain matin à 7h00 ne serait pas d'un grand secours car arrivant à 22h00 à Irun, il nous laisserait sur le tapis en ce qui concerne la continuation en train vers Paris.

La solution retenue fut donc de réserver des places dans le bus du 1er juillet, partant à 18h00 et arrivant à lendemain à 07h00 à Irun.

La perspective de passer la nuit assis dans le bus n'était pas réjouissante mais au niveau du coût kilométrique la solution était imbattable.

La très sympathique préposée des cars Alsa nous informe de l'obligation de démonter les roues avant des vélos et d'emballer l'ensemble (vélo + roue avant) afin d'éviter de causer des dégâts aux autres bagages en soute.

Les billets pris on file à l'hostal afin de reconfirmer une nuit supplémentaire et demander où l'on pourrait trouver de quoi emballer les ânes. Ils nous indiquent une "Ferreteria" (quincaillerie) à 300m. Le patron connaît la musique et nous demande combien de vélos sont concernés ? Deux vélos c'est 10m de plastique à bulles, tout préparé, fourni avec rouleau de scotch large.

La logistique étant assurée on repart en ville vers 11h30.

 

 

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  Les marchands font feu de tout bois !

 

 

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Un vélo qui ne connaît pas les côtes ? j'ai pas dû acheter le bon !

 

 

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Help !

 

Premier arrêt la Cathédrale, cette fois-ci accessible, mais uniquement par la porte de la Place de Praterias car la messe des pèlerins était en cours. La cathédrale est bondée.

On arrive au moment ou l' équipe de huit 'tiraboleiros' mettent en oeuvre le 'botafumeiro', énorme encensoir de 1,6m de haut, pesant plus de 50kg...

 

 

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L'impressionant 'botafumeiro' en pleine manoeuvre...

 

Très rapidement il se met à balancer décrivant un arc de plus en plus important dans le transept de la cathédrale et laissant derrière lui une trainée de fumée d'encens. L'opération est spectaculaire et dure environ 10 minutes. Au plus fort de l'amplitude, il balance pratiquement d'une horizontale à l'autre. A l'origine, l'exercice permettait, paraît-t-il, de parfumer l'air, car la savonnette n'était pas connue de tous....

La messe finie il est enfin possible de 'déambuler' à travers l'édifice et d'admirer l'extraordinaire richesse des nombreuses chapelles et les autres merveilles....

 

 

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Douceur des jeux de lumière.

 

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"Welcome to this place of prayer; please come in" qu'elle dit la pancarte...

Ils ont de l'humour à Compostelle !

 

Chapelle du Pilier avec ses décors de coquilles en trompe l'oeil...

 

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Le pavage

 

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Décorations murales

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Santiago Matamoros tuant les Maures... (des fleurs cachent ses exploits pour ne pas froisser la sensibilité chrétienne......

 

 

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 Santiago Matamoros en plein boulot !

 

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Une des 12 Croix de Consécration datant de 1211. Soleil, Lune, Alpha, Oméga

 

 

Au chapître 'démesure' on reste abasourdis par la profusion du Baroque entourant  St Jacques dans la Chapelle Majeure... dégoulinade d'ors et d'argents, angelots, torsades, fleurs, motifs divers. Trop c'est trop... Faut quand même rappeler que c'est un édifice Roman.... 

 

 

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La chapelle majeure. Statue de St Jacques.

 

Les pèlerins font la queue pour passer derrière la statue de St Jacques et y poser les mains : scouts portant banières, femmes de missions polonaises, coiffées de leur fichus bleus, jeunes filles bras nus et en shorts, bonnes soeurs, vieux routards le sac encore sur le dos, touristes en tous genres, croyants purs et durs... et nous qui regardons de loin..

Déjeuner 'du pèlerin' un peu bourratif dans un café en face de la fac de médecine.

On termine notre visite vers 15h00, contents d'avoir emporté polaire et veste imperméable.. Il fait froid et il brouillasse.

 

Les pierres grises des bâtiments le sont encore plus sous le ciel bouché et bas... Plutôt tristounet cette fin de voyage, mais faut bien qu'il y ait une raison à la verdure des collines...

 

 

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Vue de la colline d'en face, architecture froide et impersonnelle..

 

Hier en arrivant, on avait vu que de 15h à 17h, au Couvent de San Francisco, il serait possible de recevoir un document commémorant le 800ème anniversaire du pèlerinage de St François d'Assise à St Jacques de Compostelle.

La queue n'est pas longue car l'information était très discrète. Assise à une petite table, une femme délivre des certificats sur présentation de la crédencial, en ajoutant un coup de tampon à celle-ci.. Nous lui expliquons que notre périple ne répondait pas exactement aux critères du pèlerinage 'orthodoxe'. Pas de soucis, elle nous remit à chacun un diplôme attestant de notre passage ainsi qu'un magnifique coup de tampon dans nos carnets de voyage respectifs. Tant de gentillesse et de simplicité...  C'était comme un gros rayon de soleil dans la grisaille de l'après-midi.

 

 

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Une rue du centre

 

La météo se dégradant rapidement, décision est prise de retourner à l'hostal. (Le louageur est venu et la Clio est partie. Ouf, un problème réglé).

 

1er juillet 2014, météo pourrie. Vent, pluie, nuages bas, la totale. On comprend le lien celtique de la Galice... Pas grand chose à faire que de préparer les sacs et d'attendre l'heure de nous rendre à la gare routière. A moins d'une éclaircie, la promenade risque d'être compromise. Vers 14h00 le ciel se dégage un peu et on décide de faire un dernier passage devant la Cathédrale, histoire d'immortaliser la présence des ânes de métal et de leurs cavaliers à Compostelle.

 

 

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Rock'n'Roll et son cavalier, pas très rapides mais arrivés quand-même !

 

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"Socle du Monde" - Socle magique N° 3 - Piero Manzoni 1961 - Hommage à Galileo.

Sans commentaires...

 

Notre dernier repas de pèlerin, pris dans un petit café qui ne payait pas de mine, est une surprise bien agréable !

Pour € 10, tarif syndical, on a le droit à un repas magnifique comprenant une bouteille de vin ... à 10°... le premier que l'on buvait depuis la France..

 

 

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Une belle sortie d'Egypte, polychrome.

 

Finalement à 16h00 il est temps de rejoindre la 'Estacion'. Démontage des sacoches, de la roue avant, du rétro et des autres accessoires fragiles. Selle baissée au max et guidon dans l'axe du cadre. Attention particulière au dérailleur... Emballage des ânes pour le voyage en soute : 5m de plastique à bulles et un demi rouleau de ruban adhésif chacun.. (6m de plastique à bulles auraient été plus commodes).

 

 

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Ils ne risquent pas de se sauver...

 

A 18h10 le bus s'ébranle vers le nord d'abord : A Coruña puis Lugo, Ribadeo, Luarca, Aviles, Gijon, Oveido, Llanes, Santander, Bilbao... arrivant  finalement à Irun à 7h02, mardi 2 juillet.

Nuit de pluie non stop, de virages et de ronds-points, de course vers l'est le long de la côte, villes mouillées, vides et tristes... Pas ou très peu de sommeil dans les fauteuils raides et serrés... 4 chauffeurs se relaient, dont une femme 'Fangio', un 'Sterling Moss' et un 'Tarass Boulba' (qui calme rapidement une classe de jeunes montés à Bilbao). Le terminus à Irun est une cour de la Renfe, les chemins de fer espagnols. A peine garé, le chauffeur arrête le car, ouvre les soutes et disparaît, laissant à chacun le soin de récupérer ses billes . Pas de casse, ouf !

 

 

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Y'a plus qu'à tout remonter...

 

Le ciel était très menaçant mais on réussit à tout remettre en ordre et à regagner la France où le 1er arrêt est la gare de Hendaye. Ce sera le train de 12h45, arrivant à Paris à 18h33.... encore pas mal de temps à attendre, mais depuis avant-hier on avait pris le pli..

Le café-croissants-tartines du bistro en face la gare nous remet du baume au coeur. Dehors il tombait des seaux d'eau !

 

A midi le train se positionne en gare nous laissant tout le temps nécessaire pour charger les ânes pour leur dernier voyage assisté.

 

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18h30 Gare Montparnasse. L'aventure est finie...

Merci Rémi de m'avoir si souvent attendu !

 

Un dernier article, à venir dans les prochains jours, concluera ce voyage... car demain, c'est direction l'Ile de Wight, pour un deuxième coup de vélo avec ma fille !!

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Rédigé par johnsbikingtrips

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